100 millions de dollars. Tel est le montant du contrat de partenariat signé entre TELMA et Ericsson. Avec cet investissement de taille, les deux parties entendent donc améliorer le réseau mobile à Madagascar tout en complétant la couverture nationale, notamment en termes de fibre optique. Effectivement, à ce jour, TELMA couvre 21 Régions sur les 22 existantes. Quant à la fibre optique, toute la partie ouest de la Grande île en est encore dépourvue. « Chez TELMA, nous cherchons à fournir à tous les utilisateurs à Madagascar des services d’accès et de communication Internet à large bande abordables, de haute qualité et faciles à utiliser. Ericsson va nous aider à atteindre cet objectif. Nous nous concentrons donc aujourd’hui sur la création d’un réseau pour les personnes en déplacement, afin qu’elles puissent être assurées d’avoir une bonne connexion sur tous leurs écrans, du smartphone à l’ordinateur, à travers tout le pays » a soutenu Patrick Pisal-Hamida, administrateur directeur général de TELMA, à l’issue de la signature de cette convention, au mois de juillet dernier, au Caire en Egypte.

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Cette semaine s’annonce très chargée pour le ministère de la Jeunesse et des Sports. Deux évènements majeurs se déroulent en parallèle. Il s’agit du sport scolaire qui se tiendra à Toamasina et la compétition interministérielle ASIEF à Antsiranana. L’Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires (ASIEF) organise la compétition dans la Région Diana pour la première fois. L’Etat s’implique à fond dans ces deux compétitions à travers le ministère de  tutelle, le MJS. Au début de ce mois, l’équipe du MJS était en déplacement à Mahajanga pour présenter au Président de la République, le projet de réhabilitation du Gymnase multisports de Mahajanga. Durant son passage dans la ville des fleurs, le ministre Tinoka a honoré de sa présence les championnats nationaux de basketball pour les moins de 14ans.

L’ASIEF a remis des matériels de compétition à l’équipe organisatrice. C’est pour la première fois que le ministère vient en aide  à cette compétition entre fonctionnaires. La seconde édition des championnats de Madagascar des fonctionnaires sportifs de l’ASIEF se déroule  à Antsiranana du 7 au 14 octobre. Plus de 8000 participants étaient présents  à Antsiranana. La compétition bat son plein depuis lundi. Chaque délégation va donner le meilleur d’elle- même pour défendre les couleurs de leurs régions respectives.
Elias Fanomezantsoa

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Parmi les Top 20. Valérie Anne Binguira, Miss Madagascar 2019, semble avoir la cote si l’on tient compte des informations publiées sur la page de Miss Monde. Ce concours de beauté international se tiendra à Londres au mois de décembre prochain, avec 93 candidates déjà inscrites. La participation de Miss Madagascar semble toutefois bloquée, sans la validation du CMM (Comité Miss Madagascar). Ce dernier devrait attribuer une licence pour l’autoriser à participer ainsi que pour faciliter l’obtention de son visa. « Le comité a coupé tout contact avec moi depuis mars 2019 puisque j’ai refusé de lui rendre mon écharpe de Miss officieusement. J’ai demandé à ce que cela se fasse officiellement, devant la presse, et non en catimini. En fait, tout a commencé au mois de février, lorsque le comité m’a demandée de se déplacer à Antananarivo pour une séance photos avec un partenaire. Je me suis déplacée en taxi- brousse pour rejoindre la Capitale et j’ai dû payer de mes propres moyens mon séjour d’une semaine, dont l’hébergement, la restauration et autres frais. Le comité  n’a remboursé que les frais de transport aller-retour », se désole Valérie Anne. Sans contrat officiel, diverses propositions et activités dans lesquelles elle devrait participer ont été annulées. « J’ai dû me débrouiller sans l’aide du CMM pour faire le tour de Madagascar depuis le mois d’avril, ce qui a accentué la colère de la responsable, laquelle m’a menacée avant de couper tout contact avec moi », ajoute-t-elle. Voulant avoir la version de la présidente dudit comité, nous l’avons contactée mais elle n’a pas décroché ni répondu à nos demandes.

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Les limiers de la Brigade criminelle dont la BC1 et la BC5 ont réalisé une grosse prise en matière d’arnaque en tout genre. Le 4 octobre dernier, ils ont interpellé à Ambondrona un présumé escroc qui prétend être pilote de ligne au sein de la compagnie « Fly Emirates ». Au moment de son interpellation, il avait encore un pistolet « Airsoft », deux uniformes de pilote ainsi qu’un gyrophare qu’il a utilisé pour ses déplacements dans la Capitale et afin d’arnaquer les gens. Tous ces objets devaient constituer  les preuves matérielles des méfaits du suspect. Notons qu’il aurait commencé à arnaquer depuis 2010. Sept ans plus tard, il a fait l’objet d’un avis de recherche. Ce qui lui a valu une première arrestation à Toamasina, toujours pour escroquerie. Mais il a récidivé et a été donc arrêté récemment. Lors d’une perquisition à son domicile, il s’avérait que l’homme a été en possession de plusieurs faux documents administratifs dont certains portent les noms de hautes personnalités du pays. Evidemment, il utilise ces différentes pièces pour ses différentes opérations d’arnaque.  Parmi ces dossiers trouvés, des fausses cartes de visite attestant son soi-disant qualité de pilote de ligne chez « Fly Emirates ». De par sa fonction supposée, il affirme avoir la possibilité de recruter des jeunes et de les embaucher ensuite comme stewards et hôtesses de l’air. 

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L’enquête de la Gendarmerie sur la fuite de sujets entraînant la désorganisation du baccalauréat 2019 avance à grands pas. Une source sûre a informé que le directeur de l’office du baccalauréat appelé communément directeur des examens nationaux (DEN) d’Antananarivo est placé depuis hier en garde à vue dans le local de la Gendarmerie. Ce haut responsable a été, depuis l’éclatement de l’affaire, pointé du doigt de par son  refus de suivre les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur alors que le feu commençait à couver. Celui-ci aurait été démis de ses fonctions après sa première audition à la section de recherches de Fiadanana vendredi dernier. Mais c’est seulement hier que les enquêteurs ont décidé de le garder à vue. Huit autres personnes, dont deux « facebookers » soupçonnés d’avoir publié les sujets sur les réseaux sociaux et deux universitaires, se trouvent aussi dans la même situation que l’ancien directeur des examens nationaux d’Antananarivo.  L’enquête déterminera le rôle exact de ce  responsable dans cette fuite de sujets et la désorganisation du baccalauréat dans certains centres d’examen.  Leur déferrement au Parquet est annoncé pour aujourd’hui ou au plus tard demain. Bien que les enquêteurs ferment leur bouche, les bribes d’informations collectées mentionnent qu’Antananarivo était la source de la fuite.

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Des contacts avec la foule, beaucoup de questions et la volonté affichée de répondre à une population déçue par quatre ans de gestion d’Antananarivo par le couple Ravalomanana.   Naina Andriantsitohaina a sillonné les six Arrondissements de la Capitale, la semaine dernière. Des visites-marathons qu’il poursuit cette semaine encore, avec des visites dans les premier et le cinquième Arrondissements ces deux derniers jours, et probablement les autres arrondissements ces prochains jours. Des visites qui rentrent dans le cadre notamment de l’élection communale et municipale prévue d’ici sept semaines. Accompagné des députés élus sous les couleurs de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina ainsi que des candidats au conseil municipal de la liste IRD, l’homme a marché dans les rizières, arpenté les ruelles, serré des centaines de mains durant ces derniers jours. De Saropody à Besarety en passant par Andohatapenaka, Andavamamba Anjezika, Ankaditoho, allant d’Anjanahary à Ambatolampy Antehiroka,  le porte-fanion de l’Isika rehetra kaominina miaraka amin’i Andry Rajoelina a passé 8 jours hier, à écouter les doléances des populations de ces quartiers visités. 

Publié dans Politique

 Le Chef de l’Etat, lors de l’ « émission spéciale » du dimanche 6 octobre dernier sur la chaine nationale de la TVM, annonçait l’organisation d’une deuxième session du Bacc à l’endroit de tous les recalés. La session exceptionnelle aura lieu du 23 au 25 octobre. Evidemment, les esprits tordus y voient une perche tendue par le régime aux moins « lotis » constituant le gros lot des candidats afin qu’ils puissent rattraper leur échec et ce pour soigner l’image du régime. Ce qui n’est pas faux ! Mais, il faut voir d’un autre angle. Le Président, par ce geste louable, veut offrir une seconde chance aux recalés susceptibles d’être victimes d’un échec indépendamment de leur volonté (trac, malaise subit ou perte de contrôle personnel à cause des perturbations déclenchées par les incidents issus des fuites…)  Sinon, ces détracteurs y conçoivent un clin d’œil à visée politique en direction des familles modestes dont les niveaux en classe de leurs enfants ne les permettront pas de réussir d’un coup. Et tout cela, pensent-ils, dans l’objectif de s’offrir un meilleur taux de réussite, ne serait-ce que pour effacer les résultats catastrophiques des deux premiers examens officiels surtout le BEPC.  Là aussi, il est possible que le Président aimerait donner un coup de pouce aux candidats issus de la grande majorité des familles à problèmes seulement il faut admettre et prioriser le côté positif de la démarche. L’objectif étant de venir en aide aux gens qui en auront besoin. D’ailleurs, les jeunes en proie à une psychose réjouissent pleinement de la « décision exceptionnelle » du jeune président.
Madagascar n’a jamais connu une telle catastrophe. Une véritable calamité non pas naturelle mais sciemment provoquée par une volonté délibérée de détruire l’avenir de la jeunesse malagasy. La faute est inadmissible. Elle mérite les sanctions les plus sévères et doit servir de modèle voire de leçon. Il y avait eu auparavant des cas de fuite de sujets mais il s’agissait souvent des cas isolés à certains centres d’écrit et les enquêtes menées révélaient qu’il s’agissait des « ventes » de certains sujets purement et simplement. Les délits en question ont été immédiatement maitrisés et les auteurs neutralisés. Et les sessions ont pu continuer normalement. Cette fois-ci, l’affaire se corse et cela avec le développement de la technologie de la communication. La vulgarisation des réseaux sociaux par Facebook interposé y est pour beaucoup. Apparemment, les auteurs du crime ne cherchent à s’enrichir. Leur objectif se trouvait plutôt ailleurs. Les observateurs décryptent logiquement dans ce manège du diable le mobile de déstabilisation et/ou de règlement de comptes. Les informations glanées çà et là le confirment. Le Chef de l’Etat n’a pas pu retenir sa colère dans la mesure où l’on veut confisquer en otage l’avenir de nos jeunes et tout cela afin d’assouvir des caprices mal placés.
Ainsi, il ne faut pas se tromper de voie. Il s’agit uniquement d’une simple et légitime « réparation ». Les candidats ne doivent pas « payer » en lieu et place des énormités commises par les responsables publics. Certes, il s’agit d’une seconde chance inouïe et inespérée offerte aux recalés mais uniquement dans leurs propres intérêts. Une aubaine exceptionnelle voulue par le Chef de l’Etat !

Publié dans Editorial
mardi, 08 octobre 2019

La une du 9 octobre 2019

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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