Les Fosa Juniors FC ont assuré l’essentiel en s’imposant ce samedi face à l’équipe mauricienne Pamplemousse SC d (1-0), en match comptant pour le tour préliminaire (aller) de la Ligue des champions d’Afrique de football, disputé au stade d’Alexandre Rabemananjara, Mahajanga.  Un bon début pour l’équipe malagasy sur le plan africain. L’unique but de la partie est l’œuvre du capitaine de l’équipe, Baggio sur un penalty transformé à la 35 e minute. Un penalty obtenu suite à une faute du défenseur mauricien. Les Fosa auraient pu (et dû) marquer plus de buts, mais ils ont manqué de précision.  Sur la défensive, les Mauriciens n’ont vraiment pas riposté face aux assauts malagasy. Deux fois, ils étaient sauvés par les poteaux sur deux tirs de Sambatra. Les deux équipes se retrouveront dans deux semaines pour le match retour qui se jouera au stade George V de Curepipe, le dimanche 25 août. Le club majungais a, cependant, perdu deux joueurs sur blessure, à savoir le défenseur latéral gauche Elefoni et le gardien Fabrice, remplacés respectivement par Donga et Nina.

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« La grande fête ». Telle est la signification de l’« Aïd el-Kébir », également appelée « Aïd el- Adha » ou la fête du sacrifice. Les musulmans du monde entier ont célébré cette tradition bien ancrée depuis hier. Les pratiquants de l’Islam à Madagascar n’étaient pas en reste, en participant à un grand rassemblement au stade Makis d’Andohatapenaka. Une rencontre de prière et de réjouissance, avant de poursuivre les festivités avec les membres des familles et les communautés musulmanes. L’« Aïd el-Kébir » a été célébrée en grande pompe bien qu’elle ne constitue pas l’un des 5 piliers de l’Islam. Il s’agit d’une fête du pardon et du partage, porteuse de tolérance, de sérénité et de paix. Rappelons que le Gouvernement malagasy l’a décrété comme jour férié, chômé et payé depuis cette année, avec l’« Aid al Fitr » ou la fin du mois sacré du Ramadan, en début juin dernier. Mais cette fois-ci, la fête tombe un dimanche.

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En suspens. Les dernières heures du régime HVM a laissé un goût amer dans la bouche des citoyens malagasy. Un régime connu pour ses nombreux déboires en matière de gouvernance politique mais également ses frasques dans la gestion des affaires publiques. D’aucuns n’ignorent, en effet, les scandales de détournement révélés au grand jour ces dernières années et qui impliquaient plusieurs ministres  HVM. Parmi les scandales les plus notoires fut celui dans lequel le nom de l’ancien Premier ministre et non moins ministre de l’Intérieur, Mahafaly Solonandrasana Olivier a été cité. Il s’agit plus précisément de l’affaire de détournement de subventions exceptionnelles au détriment de plusieurs communes et qui a entrainé l’arrestation et l’incarcération de la milliardaire, Claudine Razaimamonjy. Alors que cette dernière croupit encore en prison à l’issue d’une procédure entamée par le BIANCO, son présumé principal complice n’est toujours pas inquiété et semble même avoir complètement disparu de la circulation. De nombreux observateurs s’interrogent ainsi sur la suite de ces grosses affaires qui ont fait la Une des journaux pendant plusieurs semaines. Jusqu’à maintenant aucune information n’a permis de savoir si l’ex -chef du Gouvernement a été convoqué par la Justice ou pas. Faut – il encore rappeler que les preuves à charge contre Claudine Razaimamonjy contenaient également des pièces qui reliaient directement l’affaire au Premier ministre de l’époque d’après des sources proches du dossier. Interrogé par les médias internationaux à cette période, l’ancien numéro deux de l’Exécutif avait promis de fournir des preuves permettant de le dédouaner. Ce qui n’a jamais eu lieu, bien sûr.

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De véritables échauffourées  liées  à un stupide témoignage sans fondement d’une inconnue, ont éclaté dans le quartier d’Ambolomadinika à Toamasina,  vendredi  dernier.  Le bilan fut assez conséquent : un membre des Forces de l’ordre a été blessé, deux manifestants ont été arrêtés. Ils étaient surpris d’avoir brûlé des vieux pneus pour barrer la chaussée. A part cela, trois véhicules appartenant aux Forces de sécurité ont été endommagés à cause des jets de pierre des émeutiers. Des coups de feu ont été  entendus car les Forces de l’ordre ont voulu disperser les manifestants qui ont cherché à faire irruption dans le domicile d’un particulier à la suite de cette rumeur propagée par la domestique.  Tout a commencé par l’arrivée de la jeune femme en question dans le quartier. Son but : y chercher du travail en tant que domestique chez une famille du secteur d’Ambolomadinika. La famille l’a engagée. Mais on ignore vraiment ce qui s’était passé dans la tête de la fille ! Elle a affirmé avoir vu la tête d’une personne décapitée ainsi que les restes de ses organes chez ses employeurs.  Elle s’était empressée d’informer la Gendarmerie sur sa soi-disant découverte macabre chez sa patronne. Pour avoir le cœur  net, les gendarmes, ayant obtenu un ordre de perquisition, se sont dépêchés sur les lieux pour constater de visu. Les agents des Forces de l’ordre ont beau fouiller la maison en question, des restes humains supposés, mais rien.  Mais avant l’arrivée des Forces de l’ordre, la rumeur s’est répandue dans la ville de Toamasina comme une trainée de poudre. Des simples gens et des curieux se sont rués dans le quartier et se sont massés devant la maison en question. Certains d’entre eux voulaient y entrer pour conforter les dires de la domestique et régler les comptes à la Dame. « Beaucoup d’entre eux, des têtes brûlées ont cherché à faire forcing pour pénétrer à l’intérieur. Ce qui a poussé les Forces de sécurité à procéder à des tirs d’intimidation. Loin de tempérer les ardeurs, les coups de feu ont au contraire, fait dégénérer la situation. Les manifestants ont répliqué en lançant des débris ou autres projectiles sur les Forces de l’ordre », rapporte l’information. 

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dimanche, 11 août 2019

Obligations

 Le régime de l’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) de Rajoelina démarre en trombe. Autrement dit, le « bâtiment » battant pavillon « IEM » quitte effectivement le port vers une destination précise à savoir  « le pays de la prospérité ». Le commandant de bord, un jeune timonier et visionnaire Rajoelina, se trouve consciencieusement à la barre et cela pour que le navire ne rate point le cap. L’ »équipage » qu’il dirige pour ce long mais captivant voyage manifeste sa volonté et sa détermination de faire en sorte que les « passagers » arrivent à bon …port. Comme dans tout  « circuit » long courrier notamment en haute mer avec tous les dangers et périls à éviter, il y  a toujours un « code de circulation » à observer. En fait, des obligations à ne jamais passer outre sinon le « navire » dévie du cap et rate le « bon port » comme ce furent les cas auparavant où il avait fallu que le « navire » revienne à chaque coup à la « case de départ ». Certaines consignes ou obligations s’imposent donc.   L’obligation à la discipline. L’obéissance à la discipline est le gage à la réussite. Il existe toujours dans la gestion des affaires nationales un minimum de code de conduite à respecter. Comme dans tout management de la Cité, il y a une éthique politique à honorer. Les dirigeants d’un pays qui se soumettent aux règles générales de l’obligation à la discipline disposent une meilleure condition

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dimanche, 11 août 2019

La une du 12 août 2019

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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