Publié dans Editorial

Obligations

Publié le dimanche, 11 août 2019

 Le régime de l’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) de Rajoelina démarre en trombe. Autrement dit, le « bâtiment » battant pavillon « IEM » quitte effectivement le port vers une destination précise à savoir  « le pays de la prospérité ». Le commandant de bord, un jeune timonier et visionnaire Rajoelina, se trouve consciencieusement à la barre et cela pour que le navire ne rate point le cap. L’ »équipage » qu’il dirige pour ce long mais captivant voyage manifeste sa volonté et sa détermination de faire en sorte que les « passagers » arrivent à bon …port. Comme dans tout  « circuit » long courrier notamment en haute mer avec tous les dangers et périls à éviter, il y  a toujours un « code de circulation » à observer. En fait, des obligations à ne jamais passer outre sinon le « navire » dévie du cap et rate le « bon port » comme ce furent les cas auparavant où il avait fallu que le « navire » revienne à chaque coup à la « case de départ ». Certaines consignes ou obligations s’imposent donc.   L’obligation à la discipline. L’obéissance à la discipline est le gage à la réussite. Il existe toujours dans la gestion des affaires nationales un minimum de code de conduite à respecter. Comme dans tout management de la Cité, il y a une éthique politique à honorer. Les dirigeants d’un pays qui se soumettent aux règles générales de l’obligation à la discipline disposent une meilleure condition

morale et intellectuelle au respect de la loi. On part du principe selon lequel personne « n’est au-dessus de la loi ». Du Chef de l’Etat aux membres du Gouvernement en passant par tous les titulaires des hauts emplois de l’Etat, les parlementaires jusqu’au simple citoyen, on est régi par la même loi. Et delà, ceux ou celles qui transgressent la loi doivent rendre compte de leurs actes sans distinction. Dans le cadre de l’exécution de l’IEM, l’impunité et l’anarchie sont à bannir !  L’obligation de résultats. La deuxième consigne qui s’impose à tout dirigeant d’un pays consiste à traduire dans les actes les tenants de la Politique générale de l’Etat (PGE). Le numéro Un de la Nation Rajoelina Andry Nirina a conclu un « contrat formel» avec le peuple auquel il n’a aucun droit de trahir. Un sacré « Velirano » à respecter à la lettre. Ainsi, chaque membre du Gouvernement n’a pas d’autre choix que de réussir coûte que coûte l’objet de la mission qu’on lui a confié. C’est une obligation incontournable ! L’époque des leurres est révolue. Le pays doit avancer et atteindre le seuil de l’acceptable et du viable. Une meilleure qualité d’existence ! L’obligation à l’austérité. Le Chef de l’Etat a donné une consigne formelle dans la gestion de la caisse de l’Etat. Les tendances au gaspillage et la dilapidation de l’argent public n’ont plus droit de cité. Chaque département est soumis à des réglementations strictes et sévères sur le respect jusque dans les détails des procédures  d’engagement et d’utilisation des crédits publics. Les dépenses superflues risquant de crever la caisse du Trésor public sont à bannir ! D’autres obligations existent et la liste n’est pas du tout close. Seulement, il faut commencer par le  commencement.   

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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