Après un semestre d’intervention technique. Suite à la directive 2019-0146 du 21 juin 2019 édictée par l’Autorité de l’aviation civile européenne (EASA) pour toutes les compagnies exploitant des appareils de type Airbus 340 et Boeing 737 équipés de moteurs CFM56-5B, CFM56-5C et CFM56-7B, Air Madagascar a dû procéder, au mois de juillet de l’année dernière, à une intervention technique obligatoire sur ses deux A340 composant sa flotte. Pour l’occasion, la compagnie aérienne a été obligée de mettre en place des alternatives de transport pour assurer ses vols long-courriers. Un Airbus A380 de la compagnie Hilfy a ainsi été affrété. Par la suite, cette intervention a duré plus de temps que prévu pour l’un des appareils, le clouant au sol durant plusieurs mois.
Selon les responsables au niveau de la compagnie, « cet appareil a subi deux opérations. La première est notamment le A-Check. Et la seconde a été le changement de moteur pour se conformer aux exigences de l’Autorité de l’aviation civile européenne. Il ne faut pas oublier que l’Europe figure parmi nos principales destinations. De ce fait, si nous refusons de nous conformer à ses exigences, nous risquerons de ne plus pouvoir y desservir. En tout cas, notre appareil est de nouveau opérationnel pour effectuer les prochains vols de rapatriement et autres ». Le check A est notamment une visite de l’avion permettant de déceler les éléments abîmés voire les remplacer. Cette opération peut être particulièrement coûteuse car elle remettra l’usure de l’avion à un taux de 0% prévenant toutes pannes pour un certain temps.
Les travaux faits à l’appareil ont pris fin juste avant la fermeture des frontières en Europe mais aussi dans la Grande île. Air Madagascar n’a donc pas eu les moyens financiers pour le ramener au pays. Effectivement, l’avion était bloqué à l’étranger jusqu’à l’organisation du premier vol de rapatriement en Europe. C’est pourquoi, il n’y a pas eu de vol au départ de Madagascar comme le vol « spécial étudiants » de vendredi prochain. L’appareil a décollé directement de la France. En tout cas, notre compagnie aérienne se prépare d’ores et déjà pour le prochain vol de rapatriement, prévu le 22 août prochain.
Rova Randria

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De nouveau opérationnel. Deux fois interrompues suite aux mesures liées à l’urgence sanitaire, les activités auprès du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), sis Ambohidahy et son annexe située à l’Alhambra Ankadimbahoaka vont reprendre à partir de ce jour. Selon Rakotonandrasana Velonjara, chef CIM Antananarivo, les opérations auprès dudit centre ont été restructurées d’une  manière à respecter les gestes de barrières sanitaires. D’après ses explications, le Centre immatriculateur annexe sis à Ankadimbahoaka se charge de distribuer les cartes grises prévues être délivrées durant les précédentes périodes de confinement. Les équipes déployées vont également apporter plus d’éclaircissement concernant  les dossiers rejetés. A Ambohidahy, la délivrance des attestations de non-gage, la radiation de gage et quelques documents s’y rapportant demeurent actuellement prioritaires. A cela s’ajoute la délivrance de visa pour la Carte violette et en guise de préparation des dossiers pour les candidats préparant l’examen de conduite au niveau des auto-écoles. « Les activités entreprises auprès du CIM Antananarivo se limitent à ces avancées jusqu’à nouvel ordre. La délivrance de permis de conduire reste ainsi en suspens. Concernant le remplacement gratuit des faux permis de conduire biométriques en vrais, le calendrier a été perturbé par le confinement et l’opération s’est arrêtée à la terminaison 0. Actuellement, le Centre aurait dû être en cours de traitement des permis dont le numéro se termine par 1. Or, compte tenu de cet arrêt du travail, un prolongement de la première vague de livraison va certainement avoir lieu. Les dates seront communiquées ultérieurement », précise ce responsable.
Joint au téléphone hier, Dieudonné Razafindrazaka, directeur général de l’HEPHALU Mada, fournisseur en produits biométriques auprès des Centres immatriculateurs à Madagascar, a affirmé que dans les autres provinces, le service minimum - tout en respectant les mesures sanitaires - a été toujours maintenu, à l’exception d’Antananarivo et de Toamasina. Par contre, cette dernière zone vient de rouvrir son centre après l’annonce des nouvelles mesures liées à la pandémie de coronavirus, il y a environ une semaine.
K.R.

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La République d'Indonésie a célébré hier le 75e anniversaire de son indépendance ayant pour thème « L'Indonésie Émergente ».  Une célébration sobre qui s’est tenue dans un contexte de crise épidémiologique dans les deux pays, en raison de la pandémie de Covid-19. La commémoration de cette date a été présidée par le chargé d’affaires a.i, M.Muhammad Abdullah. Une cérémonie de levée du drapeau a lieu au sein de l'ambassade à Ivandry. 
Divers événements de divertissement ont été organisés après la cérémonie de levée du drapeau, en l’exécutant en live pour animer cette célébration. Les citoyens indonésiens et les anciens de l’Indonésie à Madagascar ont pu participer à cette cérémonie de levée du drapeau en direct sur le compte Facebook officiel de l'ambassade. La célébration a été l’occasion de promouvoir davantage la coopération entre les deux pays. Durant 45 années de relations diplomatiques entre l'Indonésie et Madagascar, les relations bilatérales entre les deux pays n’ont cessé de se développer ouvrant plusieurs domaines.
Le Gouvernement indonésien a offert plusieurs formations académiques et renforcements de capacité en Indonésie aux techniciens et étudiants malagasy dans plusieurs domaines, entre autres, le maritime et pêche, la défense nationale ainsi que la culture. A ce jour, l’effectif des anciens étudiants et stagiaires malagasy, ayant effectué des formations en Indonésie, est d’environ 300 personnes et une centaine d’autres y poursuivent encore leurs études. Dans le domaine de la coopération économique, la balance commerciale entre l'Indonésie et Madagascar, pendant la période janvier-juin 2020, a atteint 38,1 millions USD en faveur de l’Indonésie alors que ladite balance en 2019 de la même période est de 56,6 millions USD, en baisse par rapport à l’année 2018 qui s'élève à 144,6 millions USD. Les principaux produits d'exportation de l'Indonésie vers Madagascar en 2020 sont entre autres l'huile de palme, le savon, les agents tensioactifs organiques (sauf le savon), les pâtes et les produits en papier. Alors que l'Indonésie importe certains produits de Madagascar tels que les clous de girofle, les huiles essentielles, le cacao et le coton ...
Recueillis par L.A.


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L’épidémie de Covid-19 est-elle en voie d’être totalement maîtrisée à Madagascar ? Les chiffres confirment en tout cas que le pic épidémique est passé depuis quelques semaines. Par ailleurs, les statistiques sont cohérentes et concordantes pour confirmer que l’épidémie est entrée dans une phase de décroissance totale. Pour la troisième fois en une semaine, Madagascar est sous la barre des 100 nouveaux cas de Covid-19. 59 nouvelles infections ont été confirmées par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19 hier, suite à 371 dépistages menés. Au plus fort de l’épidémie, un pic de 614 nouvelles infections en un jour avait été enregistré dans la Grande île. Il faut également noter que du 11 août au 17 août, 684 cas de contamination ont été confirmés. Les semaines précédentes, ce chiffre était doublé voire triplé. Tout cela pour dire que l’épidémie régresse à Madagascar. Un constat conforté par les données de la prestigieuse Université américaine Johns-Hopkins. Selon les études menées par cet établissement de référence pour le suivi des infections dans le monde, Madagascar fait partie d’une cinquantaine de pays dans le monde où il est constaté un recul de l’épidémie.
Mais, parce qu’il y a un mais, le risque d’une inversion de la dynamique est toujours présent. Un relâchement de la vigilance de la population pourrait entraîner une nouvelle hausse du nombre de contamination. Le risque d’une deuxième vague reste ainsi plus que jamais présent. Dans des pays tels que l’Espagne, la France, l’Allemagne, la Corée du Sud ou la Nouvelle Zélande, on est d’ailleurs en train de connaître une recrudescence au moins relative de l’épidémie, selon les données de l’Université Johns-Hopkins. Ces pays, qui ont pour la plupart atteint leur pic entre fin mars et le début du mois d’avril, en parvenant à faire baisser le taux de reproduction du virus, se préparent à une seconde vague actuellement. Les autorités malagasy rappellent ainsi la population à l’importance de poursuivre les mesures de préventions essentielles. Le port du masque et le lavage des mains doivent être systématiques, tout comme la distanciation sociale. Bien qu’en baisse, sur les dernières semaines, la quasi-totalité de l’île reste concernée par une circulation virale. La Covid-19 continue également de faire des morts à Madagascar.

La Rédaction

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Vers 6h hier matin, un incendie a éclaté dans le quartier d’Ambodivona, plus précisément dans les parages de la station-service Galana, touchant ainsi deux bâtiments dont l’un servant comme un établissement scolaire privé. Le sinistre a fait une victime, en la personne d’un homme âgé de 85 ans. Le malheureux se trouvait dans son appartement se trouvant à l’étage supérieur de l’un des bâtiments, lorsque les flammes l’ont pris au piège. Les observateurs s’étonnent du fait de la rapidité du feu pour atteindre cet endroit-là, haut perché de sa maison. Personne n’a donc pu secourir cet homme âgé au moment de l’alerte. Effectivement, il y avait d’autres personnes présentes à l’intérieur de ces bâtiments au moment du drame. Mais elles ont pu se sauver à temps lorsque le sinistre a éclaté.

Quant aux dégâts, ils sont particulièrement lourds. Les flammes ont complètement ravagé les salles de classe situées au rez-de-chaussée de l’un des bâtiments touchés.  De même, la cabane accolée à cette construction était réduite en cendres. Enfin, l’autre construction en dur semble être mieux épargnée. Les dégâts observés sur les lieux, semblent être plutôt minimes eu égard à l’ampleur apparente des flammes.

Cependant, les secours ont été assez rapides. Quelques minutes à peine après l’alerte, les fourgons-pompes des sapeurs-pompiers, au nombre de cinq, ont déjà pointé sur place. Malheureusement, ces derniers ont dû se heurter à un problème d’un tout autre ordre. Ils ont éprouvé le plus grand mal à se frayer un passage dans le secteur, exiguïté du chemin conduisant vers l’endroit du sinistre oblige !

Pour l’heure, l’origine du drame n’a pas été encore élucidée. Toutefois, des bruits circulent comme quoi un court-circuit en serait le responsable. Une thèse qui  - pour le moment - n’a été confirmée, ni infirmée par cette source auprès des pompiers. « Il appartient à la Police de mener une enquête à ce propos. Notre mission se cantonne uniquement à combattre les flammes », précise cette source. 

Franck R.

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La Primature concocte. La Présidence consulte. Quelque chose se préparerait à Mahazoarivo et Iavoloha ! Les bruits d’un éventuel remaniement ou d’une possible retouche du Gouvernement se confirment au fil du jour.
Le remaniement du Gouvernement Ntsay est incontournable. Le contexte qui prévaut, en ces temps-ci, semble conforter l’assertion. Au moins trois départements nécessitent des changements de tête dont certains cas présentent des caractères urgents.
Le portefeuille du MENETFP, dont le poste de ministre reste vacant depuis le 20 juin 2020, attend désespérément le titulaire. Andriamanana Iarintsambatra Rijasoa l’ancienne occupante, embourbée sérieusement dans une opaque affaire d’achat de « bonbons sucettes » d’un montant total de 8 milliards d’Ar, n’a pas pu « sauver » son poste. Sept de ses proches collaborateurs firent l’objet d’un mandat de dépôt le 19 juin. Quant à elle, la HCJ tranchera sur son sort. Mais avec l’impasse qui impose sa loi à Tsimbazaza, tout est remis aux calendes grecques. La date du premier examen officiel du 1er septembre approche à grands pas par conséquent, la présence effective du ministre titulaire se fait pressante. L’attente n’a que trop duré. Il faut oser entamer une nouvelle démarche en sortant, s’il le faut, du sentier battu. Le futur patron de la « Trano Boribory » ne doit pas être forcément un grand technicien de l’éducation ou de la pédagogie. Quelqu’un ayant une vision claire et disposant d’une base intellectuelle suffisante pour cerner la mission qui l’attend et enfin capable de se faire entourer de vrais techniciens maîtrisant les arcanes de gestion de l’éducation suffit largement. L’essentiel consiste à oser franchir le Rubicon.
Naharimamy Irma Lucien, ministre de la Population et de la Condition féminine, députée élue dans la Circonscription de Toamasina I, vient de se marier à un diplomate américain. De ce fait, elle doit  incessamment et logiquement se démettre de ses fonctions au nom du concept d’incompatibilité de fonctions. Vu l’état d’urgence sanitaire que traverse le pays, la nomination du nouveau patron relève d’une urgence.
Le cas du portefeuille de la Santé publique interpelle les deux chefs de l’Exécutif. D’une part, l’actuel titulaire du poste d’Ambohidahy a commis l’irréparable d’avoir pris une initiative personnelle au détriment du sacro-saint « principe de la solidarité gouvernementale » en brûlant le protocole hiérarchique. D’autre part, vu le rôle stratégique dévolu au département de la Santé dans cette rude bataille contre la pandémie de Covid-19, la nomination d’un nouveau titulaire à ce poste clé est  prioritaire. Une nouvelle tête, fraîche émoulue, apte à redémarrer à plein régime le ministère. Iavoloha et Mahazoarivo doivent oser et sans trop attendre nommer, contre toute considération ethnique ou régionale, le nouveau titulaire. Le poste de ministre de la Santé n’est pas l’apanage uniquement d’un médecin. Un bon administrateur sachant bien choisir de bons et compétents collaborateurs fera bien l’affaire. Seulement, il faut oser le faire !
Des observateurs notent que dans l’ensemble, le Gouvernement donne l’impression d’un certain essoufflement. Certains ministres semblent plafonner. Ou bien, on devrait les fouetter un peu plus sinon le Patron doit oser se passer de leur service.
Compte tenu de l’urgence de situation et des obligations prioritaires qui attendent, un vrai toilettage de l’équipe gouvernementale n’est pas de trop. Seulement, il faut oser à le faire !
Ndrianaivo



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L’Eglise de Jésus Christ à Madagascar ou la FJKM a exactement 52 ans ce mardi 18 août. Chaque paroisse célèbrera cet anniversaire et organisera un culte pour le marquer, en observant scrupuleusement les consignes sanitaires. C’est certainement une des raisons pour lesquelles le président de cette grande entité cultuelle d’obédience chrétienne, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, a annoncé la reprise des services de toutes les paroisses sur le territoire dès que les autorités ont décrété l’assouplissement des mesures dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Chaque année, les mois d’août et de septembre sont aussi une saison faste pour presque toutes les paroisses qui organisent à cette occasion la « fête de la diaspora » (fetin’ny taranaka). Il s’agit d’un moment de communion et de rassemblement annuels des gens d’une même origine et ayant en commun la foi selon l’enseignement de l’église protestante réformée. C’est aussi un moment d’encourager les membres de la diaspora à soutenir des œuvres locales de l’église.
La lutte contre la Covid-19 étant, la FJKM entend distribuer des aides sociales à quelque 4 000 personnes ou ménages nécessiteux comme les orphelins et les veuves. Pour cela, elle procède à une levée de fonds et une collecte d’objets susceptibles d’être réattribués aux ciblés. La valeur unitaire du don – comprenant, entre autres, des cache-bouches, des produits de première nécessité, des tracts éducatifs – est estimée à l’équivalent de 40 000 ariary. Un appel au jeûne a aussi été lancé par-delà la nécessité de prier pour le salut du pays.
Ecoles de type européen
La FJKM est née de la fusion des héritages des trois entités historiques à savoir, la London Missionary Society (LMS), la Friends Foreign Mission Association (FFMA) et la Mission protestante française (MPF). Le 18 août 1819, la délégation déployée par la LMS, conduite par David Jones et Thomas Bevan, a débarqué à Toamasina avec comme missions principales d’évangéliser l’île et d’apporter les lumières. Les missionnaires ont fait fonctionner les premières écoles de type européen à Madagascar avec l’accord du souverain Radama I. Ils sont autorisés à ouvrir des églises en même temps.
L’expansion de leurs interventions a été telle qu’il a fallu demander de l’aide auprès d’autres missions en Angleterre. La FFMA a été la première à y donner une suite immédiate. Elle a alors dépêché à Madagascar Joseph Sewell et Louis Street accompagné de son épouse Sarah. Ils sont arrivés à Antananarivo le 1er juin 1867. Ils se joints à l’équipe de la LMS en place pour l’œuvre éducatrice. Ils ont également contribué à la consolidation des activités de l’église protestante.
Le rapport entre le pouvoir colonial et l’église protestante sous la férule des Anglais a connu des moments sombres au début de l’ère coloniale. Pour contourner les tracasseries administratives, la LMS et la FFMA ont demandé à la Société des missions évangéliques de Paris l’envoi des missionnaires. La toute première mission protestante française à la suite de cette sollicitation comprenait Henri Lauga et Frédéric Kruger. Ils ont débarqué au début de février 1896. Puis, ils ont été reçus par la reine Ranavalona III le 1er mars de cette même année. Les missionnaires français ont aussi pris une part active à l’éducation des Malagasy et à l’œuvre de l’église.
Malgachisation
Lors du Comité annuel de la FFMA le 11 mars 1950, celle-ci a écrit à la LMS et à la MPF en leur faisant savoir que le temps est venu, pour les trois entités indépendantes les unes des autres, de s’unir en vue de former une seule et unique entité. La constitution du Comité de l’union qui s’est réuni pour la première fois du 7 au 8 novembre 1950 est l’aboutissement de la démarche. Mais le résultat de son travail n’a été porté à la connaissance du public que 18 ans plus tard.
La malgachisation des trois missions-mères est incontournable à la longue. En 1953, le pasteur Titus Rasendrahasina, père du pasteur Lala Haja Rasendrahasina – le past president de la FJKM – est arrivé à la tête de la congrégation de la LMS qui est devenue Fiangonan’i Kristy eto Madagasikara (Eglise du Christ à Madagascar, FKM).
La FFMA a été rebaptisée Fiangonana Frenjy Malagasy ou FFM à partir d’avril 1958. Andrianaly Ratavao en est le président l’année suivante. En avril 1958, la direction de la presbytérienne MPF est remise entre les mains de Jean Baptiste Ralambomahay. Son appellation est changée en Fiangonana ara-pilazantsara eto Madagasikara (FPM).
Précurseur de l’œcuménisme
Conformément aux préparatifs du Comité de l’union, les trois missions sont convoquées au premier Grand Synode qui s’est tenu du 13 au 17 août 1968 à Toamasina, désormais pris pour le « Portail de l’Evangile à Madagascar ». La naissance de la FJKM à partir de l’union des trois différentes missions a été solennellement déclarée le dimanche 18 août 1968.
Le 30e anniversaire de la FJKM a été célébré à Antananarivo et à Toamasina en août 1998. La célébration du 50e a eu lieu à Antsiranana et à Antananarivo en 2017-2018. Le jubilé a également coïncidé avec la commémoration du 200e anniversaire de l’arrivée de l’Evangile à Madagascar.
Les historiens des églises chrétiennes considèrent la formation de la FJKM en un seul bloc comme le prototype sinon le précurseur de l’œcuménisme à Madagascar. Le pasteur Titus Rasendrahasina en est même le principal instigateur de la création en novembre 1979 du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar ou FFKM. Celui-ci réunit en son sein l’Eglise catholique romaine, l’Eglise luthérienne (FLM) et l’Eglise épiscopale malgache (EEM, anglicane) et la FFKM.
M.R.

Publié dans Politique

Un visage familier pour les téléspectateurs de la chaîne nationale. Un fidèle compagnon des personnes sourdes et malentendantes. Il est jeune, avec les yeux attentifs et les cheveux soignés. Il est toujours bien vêtu, un vrai gentleman. Il, c’est Fidy Manantsoa Randrianarivelo, l’un des traducteurs en langue des signes au sein de la Télévision malagasy. « J’ai rejoint la chaîne nationale en tant que traducteur en langue des signes en 2010. Ceci après avoir été sélectionné par la Fédération des sourds et malentendants de Madagascar (FMM) afin d’appuyer son plaidoyer sur l’accès des personnes sourdes à l’information auprès de la TVM », se souvient le jeune interprète. Il a suivi des formations en tant que facilitateur et interprète en langue des signes dispensées par la FMM en 2008-2009. D’ailleurs, Fidy Manantsoa est la seule personne qui a suivi les deux formations à la fois, selon nos sources auprès de ladite Fédération. « Un interprète en langue des signes est un professionnel qui met en lien la culture des personnes sourdes à la culture des sons », informe notre jeune star de la télévision. Dix ans après son recrutement, il continue à faire son métier avec beaucoup de volonté et de passion, au grand plaisir des citoyens sourds et malentendants.
Employé de courte durée
Fidy Manantsoa n’a pas touché de salaire lors de ses débuts à la TVM. C’était en 2011 qu’il a pu être embauché en tant qu’employé de courte durée (ECD), un contrat valable jusqu’à maintenant. « J’ai failli arrêter au début de cette année. La TVM m’a toutefois rappelé vers le mois de mars pour traduire les informations relatives à la Covid-19. Je fais face à beaucoup de pressions et des tonnes de travail depuis la pandémie, nécessitant un maximum de concentration pour assurer la traduction des informations en langue des signes », nous révèle l’interprète. « Le statut d’ECD ne me confère aucune sécurité en termes d’emploi. J’ai besoin d’une situation stable », ajoute-t-il. Effectivement, les différentes organisations de personnes handicapées mènent un plaidoyer pour l’intégration de Fidy dans le corps des fonctionnaires de l’Etat, un genre de reconnaissance en sa faveur. Divers ministères peuvent assurer son recrutement, entre autres celui de la Communication et de la Culture, celui de la Population ou encore le ministère de l’Education nationale. Ces derniers temps, la majorité des bailleurs misent sur l’inclusion, et cela à travers l’accès des personnes en situation de handicap à l’information.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Le onzième Fonds européen de développement (FED) touche à sa fin cette année. Le programme a débuté en 2014 et financé à hauteur de 518 millions d’euros. Le huitième dialogue politique entre l’Union européenne et le Gouvernement malagasy, vendredi dernier, fut l’occasion d’aborder les axes de coopération à venir entre les deux parties. Un nouveau programme à la suite du Fonds européen de développement est déjà en gestation. Lors de la rencontre qui s’est tenue au palais d’Iavoloha, « les deux parties ont passé en revue les nombreux projets en cours financés par le Fonds européen pour le développement (FED) qui commencent à porter leurs fruits dans les secteurs de la gouvernance, du développement rural, des infrastructures et du développement économique. Une nouvelle période de programmation de sept ans s’ouvrira en 2021 », note le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar. Une partie de l’échange s’est alors focalisée sur les projets du Gouvernement afin de connaître les besoins immédiats du pays et orienter les financements.
Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Giovanni Di Girolamo, a annoncé également l’arrivée d’un supplément de financement à hauteur de 5 millions d’euros sous forme d’aide alimentaire. « On est prêt à repartir dans beaucoup de chantiers dès que la crise sera derrière nous. Durant cette crise, on a pris des mesures spécifiques à la crise comme la mobilisation d’un appui budgétaire de 21 millions d’euros en deux tranches. La première est débloquée cette année et la seconde l’année suivante. On a aussi établi un fonds de 3 millions d’euros à titre d’aide alimentaire et financière pour les familles en difficulté. Un autre paquet d’aide humanitaire de 5 millions d’euros est prêt à arriver. Les actions se concentreront sur les régions particulièrement frappées. L’Union européenne vise aussi les questions d’alimentation, sanitaires et en général le soutien à la population plus défavorisée », déclare Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. D’après ce dernier, les dons accordés à l’endroit de la Grande île au cours des vingt dernières années atteignent un milliard six cent millions d’euros.
Solange Heriniaina


Publié dans Economie

Rayan Raveloson est en contact très avancé avec Lecce (Série B), deuxième division italienne. Le club était en série A mais après l’officialisation de la décision de l’UEFA, a été rétrogradé en Série B. Selon nos informations, plusieurs clubs sont venus aux renseignements pour attirer le joueur. Un club de Ligue 1 mais également deux clubs allemands. A un an de la fin de son contrat, il sera difficile pour l'ESTAC de conserver le joueur lors de ce mercato d'été. Malgré son statut de cadre au sein de son club actuel.
Apparu à vingt-six reprises cette saison en Ligue 2, le milieu de terrain tourangeau Rayan Raveloson (22 ans) a paraphé un bail de trois ans avec Troyes. Capable de jouer dans l’entrejeu ou en défense centrale, l’international malagasy sera en fin de contrat avec le club dans un an. Aujourd’hui, il est prendra le risque de changer de championnat pour d’autre horizon. Pour le moment, le vent semble se diriger vers l’Italie. Formé à Tours, l'international malagasy de l'ESTAC, Rayan Raveloson vient d'enchaîner une quatrième saison pleine en Ligue 2 à tout juste 23ans. Le milieu de terrain est logiquement convoité lors de ce mercato d'été.
Mais son club semble encore se trouver dans une situation ambiguë. Repartir de zéro avec un nouveau projet et de nouvelles ambitions, tels était les mots d’ordre au mois de juin pour ses dirigeants. Avec plusieurs cadres encore présents, notamment Jimmy Giraudon (DC), Rayan Raveloson (MDEF), Bryan Mbeumo (AC), Yoann Touzghar (AC) et Kévin Fortuné (AC), l’ESTAC disposait déjà d’une base solide, à laquelle il fallait ajouter bon nombre d’éléments pour la compléter. En ce moment, on peut dire que le recrutement est bon, mais encore un peu juste pour l’ESTAC.
Recueillis par E.F.


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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

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