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Une richesse marine inestimable. « Nosy Tanikely » appelée aussi « Ile de la petite terre » est un îlot paradisiaque situé près d’Ambatoloaka, sur l’île de Nosy Be. Le site s’étend sur une superficie de 340 hectares et réserve une beauté exceptionnelle. Etant donné que la période des vacances approche, Nosy Tanikely reste un bel endroit à visiter. « C’est un joyau malgache, un tout petit bout de terre dans l’archipel de Nosy Be. Si quelques lémuriens font partie du décor, Nosy Tanikely est un territoire connu pour la richesse de ses fonds marins, le plus riche de Madagascar, voire de l’océan Indien.

Après la déclaration officielle du TIM sur son appartenance à l’opposition au régime en place, le fondateur de ce parti, Marc Ravalomanana, est sur tous les fronts afin d’apporter les arguments plaidant pour une opposition officielle dans un régime démocratique. Une croisade sur le tard qui amène à penser que, en ignorant que le principe est déjà consacré depuis 2011 par la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition, le prêcheur lui-même serait un converti de fraîche date.  Dans tous les cas, beaucoup se demandent si Marc Ravalomanana n’a pas la mémoire courte pour oublier que, lorsqu’il était au pouvoir, pourchasser les opposants était son sport favori.

 

Actuellement, les restes de la jeune Alana Cutland, cette étudiante britannique de Cambridge, et qui aurait sauté volontairement dans le vide depuis un avion Piper le 25 juillet dernier au-dessus d’Anjajavy, repose toujours à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha. Mais pourquoi tout ce retard alors que la dépouille de la victime aurait dû depuis longtemps être rapatriée dans son Angleterre natal ?

 

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LA UNE DU 17 AOUT 2019

« C’est le bon moment ! » Ce sont sur ces mots que Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH) a annoncé le limogeage du directeur général de la JIRAMA, compagnie nationale d’eau et d’électricité, Olivier Jaomiary. Effectivement, avant-hier, lors du dernier Conseil des ministres, la suppression du décret n°2017-096 du 26 avril 2017 portant sur la nomination du directeur général de la JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy) a été décidée. « Le changement de dirigeant fait partie de la vie courante d’une société qu’elle soit privée ou publique comme la JIRAMA. A travers ce changement de tête, l’enjeu est d’accélérer la mise en place de toutes les actions de redressement de cette compagnie nationale. Il ne faut pas oublier que nous nous sommes fixés comme objectif que d’ici deux ans, la JIRAMA atteindrait son équilibre opérationnel, plus particulièrement sur le plan financier » a expliqué le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, à Ampandrianomby, lors d’une rencontre avec la presse. Pour les autorités concernées, cette décision de changement de dirigeant est ainsi une étape vers cette accélération de la mise en œuvre du plan de redressement de la JIRAMA. « Ici, il n’est pas question de l’échec d’une équipe dirigeante, puisque que cette même équipe a collaboré avec nous pour réduire les délestages dans plus de 90 villes du pays à seulement 19 depuis le début de l’année. Mais avec un objectif de taille, il faut  une équipe  plus performante », rassure-t-il.

Tard vers le début de la soirée du mercredi dernier, le verdict du Parquet d’Anosy était tombé afin de trancher sur le sort des 5 personnes entraînées dans une affaire de détention et de circulation de faux billets de banque à Volotara à Andoharanofotsy. Deux d’entre eux, le locataire d’une maison où étaient trouvés les matériels de fabrication et des fausses coupures ainsi que son présumé complice, ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.  Quant aux trois autres individus, ils ont obtenu une liberté provisoire, ces derniers étant encore des mineurs, selon une information de la Gendarmerie.  Dans la genèse de l’affaire, tout a commencé le soir du 11 août 2019 par un renseignement fourni par un informateur à la Brigade de gendarmerie d’Andoharanofotsy.  Le renseignement a parlé de deux suspects qui étaient en possession de fausses coupures de 20 000 ariary dans cette localité. Après leur interpellation, les concernés ont été auditionnés à la brigade. Ils ont révélé l’identité de leurs présumés complices dans cette affaire.

Un acte inhumain et honteux. Des cas de torture sont encore présents à Madagascar, notamment durant les enquêtes policières. La représentante de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) l’a reconnu lors de l’atelier de réflexion sur la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, mardi dernier à Andraharo. M.Z, un membre de famille d’une victime, en témoigne. « Mon frère a succombé suite à des coups qu’il a reçus lors d’une enquête policière, il y a 3 ans. Pourtant, il n’a rien fait de grave à part trainer avec des « bandits » dont il ne connaissait pas les actes criminels commis. Nous avons demandé des comptes auprès de la Police mais elle a détourné le fait en déclarant que notre frère figurait parmi le groupe de bandits recherché », nous confie le jeune homme, encore sous le choc.
Mais les choses ont évolué depuis, puisque la Police met en œuvre actuellement un projet de lutte contre la torture, pour une enquête sans violence. « Depuis la garde à vue d’un suspect, la Police lui fait une déclaration de droit », informe Laure Rabetokotany, secrétaire générale de l’ONG ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) Madagascar. « Lors des enquêtes, les prévenus sont bien traités. On les met à l’aise, sans oublier la lecture de leurs droits (avocat, famille, etc.) », ajoute un responsable auprès de la direction de la Police judiciaire.

Avoir du pouvoir à tout prix ! L’on est tenté de croire qu’il s’agit du nouveau crédo de l’ancien président Marc Ravalomanana qui inscrit d’ailleurs parmi ses devises la fameuse formule « Never give up ». Ainsi, l’ex – chef d’Etat n’abandonne toujours pas l’idée de revenir sur le devant de la scène politique. Une plate – forme dénommée Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia a vu le jour à l’issue d’un rassemblement des partis de l’opposition à l’hôtel Carlton Anosy. Ce fut à la suite de ce rassemblement que Marc Ravalomanana a été élu chef de l’opposition, selon sa déclaration avant – hier, en obtenant 15 votes en sa faveur sur les 21 voix des partis politiques présents. Des formations politiques qui sont pourtant des groupuscules et n’ont participé à aucune élection, donc ne disposent nullement d’élus.  Très ravi de son nouveau rôle, l’ancien prétendant à la magistrature suprême du pays a d’ores et déjà publié la nouvelle sur les réseaux sociaux. « Je viserai toujours le développement du pays même en tant qu’opposant », a – t – il déclaré.

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La une du 16 août 2019

Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie Richard Ravalomanana a laissé entendre qu’il convoquera incessamment toutes les parties concernées par l’affaire d’Andilamena à une table ronde en vue de la régler pour de bon. Il s’agit d’un cas impliquant à la fois le groupement de la gendarmerie d’Alaotra-Mangoro et celui de Sofia ainsi que des civils d’Andilamena et de Mampikony, deux Districts adjacents mais appartenant à deux différentes Régions. Quelque 450 bœufs appartenant à un riche éleveur d’Andilamena, considéré comme un receleur, ont été amenés de force par les Besaboa de Mampikony appuyés par des gendarmes de la compagnie territoriale. Les gendarmes de la Sofia ont donc fait incursion dans le territoire sous le contrôle de leurs pairs d’Alaotra-Mangoro sans un accord préalable. Le troupeau est mis en fourrière à Mampikony. Mais il s’est avéré que le propriétaire ait pu produire des documents attestant ses pleins droits sur ses biens.

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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