Nos archives web
Super User

Super User


Les dates des premiers examens officiels pour l'année scolaire 2022-2023 ont été publiées. Selon le décret gouvernemental n° 32731/2022/MEN du ministère de l'Education nationale datant du 5 décembre 2022, qui régit le calendrier de mise en œuvre, d'ouverture et de clôture des inscriptions aux examens d'Etat du CEPE et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) au titre de l'année année scolaire 2022-2023, l'examen du CEPE aura lieu le mardi 20 juin 2023, tandis que les épreuves du BEPC se tiendront du lundi 3 juillet au jeudi 6 juillet 2023.
En ce qui concerne les inscriptions, elles sont ouvertes du lundi 23 janvier à 8h au vendredi 24 mars 2023 à 16h pour l'examen d'Etat en vue de l’obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), et du lundi 30 janvier à 8h au vendredi 30 mars 2023 à 16h pour l'examen d'Etat du BEPC. Lors de l'annonce faite par le directeur général de la pédagogie au sein du ministère de l'Education nationale (DGP/MEN), Raoniherijaona Andriamikatsilavo, à cet égard, il a encouragé les élèves, les parents et les proviseurs à traiter au temps convenu les documents nécessaires afin d'éviter la pression de dernière minute. Il a également souligné que l'examen du CEPE est toujours inclus dans le système éducatif actuel à Madagascar. A cet effet, la « loi d'orientation » pour changer le système éducatif, notamment à travers la suppression de l'examen du CEPE, devrait encore passer par plusieurs étapes.
Recueillis par Anatra R.



Chaque année, Madagascar célèbre avec tous les autres pays africains, la Journée de l’industrialisation en Afrique. Cette célébration pour notre pays s’est faite par un atelier de partage et de sensibilisation sur l’industrialisation et sur la mise en œuvre de la résolution sur la 3è décennie de développement industriel de l’Afrique, organisé par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, en collaboration avec L'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Compte tenu de la place qu’occupe le secteur industriel dans l’économie malagasy, les actions du Gouvernement dans ce secteur contribuent à la réduction de la pauvreté à travers les activités génératrices de revenus, au développement de l’agrobusiness, à la promotion de l’entrepreneuriat en général, à l’autosuffisance alimentaire, et inéluctablement à l’émergence économique du pays. Cependant, il est vrai qu’il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre notre objectif commun qui est d’emmener Madagascar sur une croissance durable et inclusive, mais il est sûr que tous ensemble nous pouvons avancer d’un même pas pour pallier les problèmes et faire de notre pays une nation prospère. « La marche vers l’industrialisation sera encore longue mais notre industrialisation est en marche. N’a-t-on pas dit qu’il ne peut pas y avoir d’industrialisation sans énergie. C’est plus que vrai que pour alimenter l’industrialisation, il faut une énergie stable et avec un coût maitrisé. Or la   réponse au défi énergétique que nous vivons aujourd’hui se trouve sous notre sol. Nous avons les réserves minières et naturelles suffisantes pour être autonome en énergie et le développement de l’autoproduction est la solution » a avoué, dans son discours, Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation.

Production locale

On ne peut évidemment pas parler de transformation des ressources locales si on n’évoque pas  l’agribusiness . C’est la réponse à l’autosuffisance alimentaire. Ainsi 2 grands projets de sucrerie prévus à Vatomandry et à Morondava sont en cours et permettront de couvrir les 120 000 tonnes de besoin restant en sucre dans le pays. Pour la farine, la capacité de production nationale a fortement augmenté depuis quelques années. La prochaine étape consistera à augmenter la valeur ajoutée locale puisque la production actuelle se base encore sur du blé importé. Dans le riz et l’huile alimentaire, il reste des opportunités d’investissement. Par ailleurs, nous continuons encore à importer 600 000 t de riz par an et 70 000 t d’huile par an. Il en est de même pour le savon où nous importons encore la moitié de nos besoins. De plus pour la production à petite échelle, il est probable que nous ne ressentons pas encore l’impact du projet One District One Factory, mais depuis plusieurs mois maintenant, le ministère expérimente avec les petites industries locales, l’exploitation des zones pépinières industrielles. Une mini-sucrerie à Boeny, une autre dans l’Anosy, une mini-huilerie dans l’Amoron’i Mania, une autre dans la Région de Bongolava, et enfin, un broyeur à manioc à Ambohimasoa, ont été installés au cours de l’année, à titre d’expérimentation. Certains ont été concluants, d’autres un peu moins mais cela nous servira à préparer les localités. Ainsi 75 unités industrielles sont sur le point d’arriver à Madagascar.

Hary Rakoto




L’émission de gaz carbonique est l’un des facteurs favorisant le réchauffement de la planète. La réduction de l’émission de CO2 sera l’un des enjeux majeurs de ce siècle si l’on veut renverser la vapeur. A cet effet, il faudra changer notre façon de consommer les produits électroniques, en particulier les Smartphones et les ordinateurs.
Avec plus de 50 millions de tonnes produits en 2019, soit plus de 6 tonnes de déchets électroniques produits par heure, nos anciens équipements « tech » constituent une source majeure de déchets dans le monde. On devrait atteindre 74 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques (DEEE) en 2030.
Ainsi, à Madagascar, le projet « Net Zéro Carbone » a été lancé hier par Orange Madagascar. Il consiste à atteindre l’émission nulle de gaz à effet de serre d’ici 2040. Pour cela, le recyclage et la réutilisation de matériels informatiques et électroniques seront mis en avant.
En effet, en utilisant le système dit « économie circulaire », la réutilisation de vieux matériels toujours opérationnels aura des impacts positifs palpables d’ici 3 ans. Le recyclage va diminuer la consommation en matière électronique et d’empreinte carbone servant à la fabrication de nouveaux équipements.
Les Smartphones reconditionnés sont déjà mis en vente à Madagascar. Leurs prix très bas sont d’ailleurs très attractifs. Les premiers résultats de cette initiative sont attendus dès 2025. Il s'agit de réduire les émissions directes et indirectes de carbone à travers le numérique.
Le plastique, dérivé des carburants fossiles, est un composant important des appareils électroniques et électroménagers, avec les conséquences que l'on connaît sur l'environnement. Un Smartphone est composé d’environ 40 % de plastique, souvent mélangé à d’autres produits chimiques, ce qui ne le rend qu’en partie recyclable. Le reconditionnement n’est certes pas infaillible, mais la production d’un nouvel appareil produit 5 fois d’émission de carbone par rapport à ce procédé.
Les conséquences de la production de ces objets sur les réserves d’eau douce sont aussi désastreuses. En effet, il faut en moyenne 1.000 litres d’eau douce pour produire un téléphone et 1.500 litres pour produire un ordinateur. Des quantités non négligeables dans un contexte d’aggravation du stress hydrique dans de nombreuses Régions du monde.
Le groupe Orange affirme aussi que 55 % des énergies qu’il consomme viennent des sources renouvelables, a expliqué le directeur général d'Orange Madagascar. Ce dernier a ajouté que « la fonctionnalité Green permet aussi d'optimiser la consommation en fonction de l'usage de ce système. En outre, le groupe contribue également au développement des écosystèmes sol-plante-océan comme la plantation des mangroves qui assurent activement l'absorption du CO2 ».
Nikki Razaf

%PM, %05 %947 %2022 %21:%Déc

LA UNE DU 06 DECEMBRE 2022

Le championnat de Madagascar de golf début officiellement ce jour au Golf International du Rova à  Andakana. Les pros ouvriront le bal jusqu’à jeudi 8 décembre. Ils seront ensuite suivis par amateurs,  1ère série, 2ème série, 3ème série, les seniors, super seniors ainsi que les juniors les 9, 10 et 11 décembre. Ces derniers seront répartis en deux pour les moins de 12 ans et ceux entre 13 et 16 ans.

Alors que de fortes pluies s’abattaient sur la Capitale, la RN1 menant à l’Ouest avait été le théâtre d’une série de drames liés aux accidents de la circulation, dimanche soir dernier. Ces accidents ont coûté la vie à deux personnes, souvent dans des circonstances dramatiques, et dans deux endroits différents. A commencer par celui survenu du côté d’Ambodisaha, dans la Commune d’Ambatomirahavavy. L’accident impliquait un minibus Mercedes-benz 307 de la ligne 138, qui faisait du spécial et qui transportait des membres d'une famille. 

L’irresponsabilité des marchands n’a plus de limite et ils font ce qu’ils veulent en ce début du mois de décembre. Leur dernier fait d’armes est l’occupation de la voie rapide de l’axe Anosibe-Anosizato. Par conséquent, la circulation des véhicules est fortement au ralenti, ce qui entraîne des embouteillages monstres.

%PM, %05 %944 %2022 %21:%Déc

Quid du sort de l’environnement !

Le pays se dégrade. Un constat amer pour tout  citoyen jaloux de l’avenir de la Nation. A en croire l’article dûment élaboré par notre confrère tout récemment «  Destruction de l’environnement » (vendredi 2 décembre), la machine environnementale de la Grande île tourne à la vitesse marche arrière. Un article qui se doit vivement d’interpeller tous les acteurs de développement du pays dont entre autres les autorités publiques, les élus, la Société civile, les mouvements associatifs, les lanceurs d’information, les simples citoyens, la communauté de base, etc.

Pour plus d’efficacité. C’est en ce sens que le Conseil d’administration de la compagnie nationale d’eau et d’électricité compte remettre de l’ordre dans le système de gestion de la JIRAMA. A commencer, entre autres par la refonte totale de l’organigramme de la compagnie. « Ce n’est pas normal pour un responsable posté à Antsirabe de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour résoudre un souci d’ordre technique ou d’ordre managérial à Morondava. C’est en partie à cause de cela que nous avons décidé cette refonte radicale de notre organisation », explique Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration (PCA) de la compagnie.

Après 30 années d’existence, le groupe Da Hopp est toujours derrière le micro. L’un des icônes du hip-hop, catégorisé « old school » peaufine actuellement son concert unique après avoir officialisé en mois de septembre dernier son partenariat avec la fameuse maison de production Ivenco, promoteur d’artistes et de talents malagasy. Il s’agit d’un partenariat marquant un nouveau départ pour ce groupe mythique.

Fil infos

  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy

Recherche par date

« September 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

A bout portant

AutoDiff