Tanzanie domine Madagascar et prend la tête du groupe J. Les Barea de Madagascar ont encaissé une nouvelle défaite et ce, face au Taïfa Stars de Tanzanie sur le score de 3 buts à 2 à Dar-Es-Salam, ce mardi. Un match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires pour la Coupe du monde de Qatar 2022. Dos au mur, Madagascar campe à la dernière position du groupe J, respectivement derrière la RD Congo qui engrange 2 points sur son compteur et le Bénin ayant 4 points (+2). Grâce à cette victoire, la Tanzanie mène provisoirement au classement avec 4 points, devançant ainsi le Bénin sur le goal average (+4).
C’était l’effusion de sang chez une commerçante, dans la nuit du dimanche dernier à Alasora. Des bandits constitués par un couple ont fait irruption chez elle dans le but de l’éliminer de manière la plus barbare. Mais la tentative des tueurs a finalement échoué car quelqu’un a pu donner l’alerte, provoquant ainsi une intervention de la Police. D’ailleurs, cette intervention assez rapide a permis d’arracher la victime, qui était déjà en sang, d’une mort atroce.
La saison pesteuse ne prendra fin qu'au mois d'avril prochain. Depuis le mois d'août dernier, sept personnes atteintes de la peste pulmonaire ont perdu la vie dans le District d'Arivonimamo, tandis que 22 personnes poursuivent encore des traitements. Dès le début de cette saison où trois décès ont été annoncés au niveau du centre hospitalier local, des mesures sont déjà prises par le ministère de la Santé publique comme l'isolation du District contaminé, la mise en place des barrages sanitaires dans les Régions voisines, ainsi que la sensibilisation auprès de la population.
Comme l'a bien souligné Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, lors de la cérémonie de clôture du concours « Tosik'art » en 2019, l'investissement dans le domaine culturel reste un moyen efficace pour valoriser notre culture, bien que très peu d'entrepreneurs s'y lancent. C'est d'ailleurs dans ce sens qu'elle décide actuellement avec son équipe de s'y mettre tout de suite.
De l’agressivité ! Une diplomatie agressive. L’époque d’une Ambassade somnolente plongée dans une léthargie est révolue. Le contexte international, principalement dominé par l’après-Covid, nous oblige à avoir une diplomatie offensive et dynamique, en d’autres termes, des ambassades qui … bougent.
Au taquet. Après la déclaration des autorités concernant la possibilité de la réouverture des frontières de Madagascar aux voyageurs internationaux, une réunion préliminaire entre les principaux ministères concernés s’est tenue hier à Anosy dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, les premiers responsables au sein de différents ministères, notamment du Tourisme, des Transports, de la Santé publique, du Commerce ainsi que celui des Affaires étrangères se sont concertés sur les dispositions à prendre en rapport avec cette mesure de reprise.
Après la formation du Gouvernement, plusieurs postes, et non des moindres, restent à pourvoir. Les prochains Conseils des ministres pourraient être consacrés à la nomination aux hauts emplois de l’Etat. Parmi les plus attendus figure notamment la nomination du gouverneur de la Région Anosy, poste laissé vacant après la nomination de Jerry Hatrefindrazana, ancien gouverneur de ladite Région placé à la tête du ministère des Travaux publics. Son remplacement au gouvernorat d’Anosy est nécessaire. La nomination de son successeur devrait se faire en Conseil des ministres, tout comme cela a été le cas pour sa nomination.
Le 23 août dernier, Shoprite a annoncé son retrait du marché de la grande distribution de Madagascar et de l’Ouganda. Et hier, le directeur financier de Shoprite, Anton de Bruyn, a déclaré à un média international que « le détaillant avait déjà reçu des offres fermes pour les deux opérations à savoir Ouganda et Madagascar ». Les dix magasins Shoprite à Madagascar ont trouvé un repreneur.
Parmi les 400 000 domestiques au Liban. Les femmes malagasy sont des milliers à y travailler et ce depuis des années. Selon les informations recueillies, près de 6 000 travailleuses migrantes de Madagascar ont été recensées dans ce pays du Moyen-Orient avant 2017. Mais avec la fin de contrat non renouvelé ou encore la récession économique libanaise, cet effectif aurait diminué considérablement. En fait, les femmes domestiques sont doublement victimes de ce recul de l’économie, un phénomène favorisé par la crise sanitaire liée à la Covid-19 et l’explosion du port. Depuis le mois de mai 2020, les employeurs libanais se débarrassent de leurs travailleuses domestiques en les jetant dans les rues ou en les déposant avec leurs valises devant le Consulat. Les domestiques venant d’Ethiopie, constituant 80 % des servantes ayant migré dans ce pays du cèdre, en sont les principales victimes. Mais les domestiques malagasy sont également frappés de plein fouet par la récession économique.
« Outre quelques-unes qui ont été renvoyées, bon nombre de travailleuses malagasy ont été transférées par leurs patrons dans d’autres familles pour éviter les rues. Celles retenues par leurs employeurs font face à une réduction de salaire allant jusqu’à 50 ou 75 % », nous confie F.R., parmi les travailleuses malagasy concernées. « Pour mon cas, mon salaire a été maintenu à 250 dollars, soit dans les 800 000 à 1 million d’ariary par mois, quoi que son paiement n’est plus régulier comme avant. Cela fait maintenant deux mois que je n’ai pas touché mon dû, mais je ne peux pas le réclamer puisque ma patronne est actuellement hospitalisée », ajoute la femme dans la trentaine qui travaille à Beyrouth depuis 2007.
Hausse des cas de violences
Jeter son employé dans la rue constitue une forme de violence que beaucoup de travailleuses domestiques au Liban ont connue depuis la récession économique. La réduction de salaire ou le non paiement en font aussi partie. A cela s’ajoute la hausse des autres cas de violence, notamment physique et morale, occasionnés par la situation. Pour les femmes migrantes malagasy, les violences psychologiques sont au premier rang au sein des foyers employeurs. « Ma patronne a doublé mes tâches quotidiennes ces derniers mois. Quand je me plains ou que je prends une petite pause, elle me dit que je dois la remercier de m’avoir gardée pendant que les autres sont dans les rues. Et que je dois m’estimer heureuse en ayant encore un toit et de la nourriture en cette crise », témoigne B.A., une domestique malagasy résidant dans ce pays, parmi les « pays du Levant ». La réduction de la quantité et la détérioration de la qualité des nourritures sont également devenues un lot quotidien de ces travailleuses.
Pour les autres domestiques venant d’autres pays, les plaintes pour cause de violences ne trouvent aucune issue légale, et aboutissent dans le meilleur des cas à une prise en charge ou une aide apportée par une ONG. Elles doivent, le plus souvent, négocier avec leurs employeurs, s'accommoder des violences vécues ou s'enfuir. Celles abandonnées ou qui se sont enfuies bénéficient de l’aide d’une ONG, notamment pour les produits de première nécessité. Elles ont lancé un appel de détresse à l’endroit des autorités compétentes de leur pays respectif. Certaines ont été rapatriées, d’autres toujours coincées au Liban. Les travailleuses malagasy qui ont économisé assez d’argent pour s’acheter leur billet d’avion ou payer certains frais ont pu quitter ce pays. D’autres y restent et sont livrées à elles-mêmes…
Recueillis par Patricia Ramavonirina