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Une importante baisse de la fréquence des patients Covid-19 est actuellement enregistrée à Antananarivo, a confirmé hier une source auprès du ministère de la Santé Publique. « Il ne reste plus que deux établissements hospitaliers publics à Antananarivo, à savoir les Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), qui traitent des patients testés positifs au coronavirus. Ces derniers présentent des symptômes graves, notamment des complications respiratoires.  Si l’on se réfère aux chiffres officiels, ces centres médicaux comptent moins d’une dizaine d’occupations de lits s’y rapportant. Les autres hôpitaux spécialisés dans la prise en charge des patients contaminés tels que le CHU d’Andohatapenaka ou encore celui d’Anosiala ne s’occupent plus que des cas suspects et qui attendent les résultats des tests PCR », a souligné cette source. Quelques médecins travaillant auprès de ces hôpitaux l’ont également confirmé. « La situation tend considérablement vers le positif (…) Certes, de nouveaux patients arrivent avec des symptômes mais il n’y a plus rien d’alarmant (…)  Le nombre de visiteurs a considérablement diminué ces derniers jours », ont-il évoqué.
Il faut savoir que depuis quelques temps, le Centre de Commandement Opérationnel (CCO) - Covid-19 ne rapporte plus régulièrement les statistiques liées à la Covid-19. Il est ainsi difficile de déterminer exactement l’évolution épidémiologique à Madagascar depuis la semaine dernière. La dernière information publiée remonte il y a trois jours. A la date du 10 septembre dernier, le CCO - Covid 19 a recensé trois cas confirmés qui présentent le syndrome de détresse respiratoire. En outre, le bilan Covid-19 à Madagascar a encore fait état de trois nouvelles contaminations au virus. Elles sont toutes localisées dans la Région d’Analamanga. Ces nouveaux cas ont été identifiés suite aux analyses réalisées sur 339 échantillons, soit un taux de positivité de 0,88 %. Aux dernières nouvelles, entre le 23 mars 2020 et le 10 septembre 2021, la Grande île a réalisé 249 081 analyses PCR, ayant permis d’identifier 42 894 cas positifs. Avec les différents protocoles de traitement suivis, 42 608 personnes testées positives ont recouvré la santé sur l’ensemble du pays. Malheureusement, 958 patients infectés victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe ont succombé.
K.R.



Un autre « Velirano » concrétisé. Après une série d’inaugurations la veille, le Président de la République et son épouse a procédé à l’inauguration de la route Antsiranana – Ramena samedi dernier durant sa deuxième journée de visite dans le nord de la Grande île. Construit dans les années cinquante, le tronçon de route était dans un état de dégradation avancée. La route ne semble pas avoir fait l’objet de travaux d’entretien depuis une longue période. Les nids-de-poule ne se comptaient plus. Le revêtement de cette route nationale, d’une longueur d’une vingtaine de kilomètres, a entièrement été refait. Le réseau d’assainissement ou encore les accotements et trottoirs de cette axe ont également été rénovés.
La réhabilitation de cette route nationale a été financée par un partenariat avec la Banque mondiale. Le ministère des Travaux publics, le projet Pôles intégrés de croissance et l’entreprise Sogea – Satom ont été les maîtres d’œuvre. Le trajet entre la capitale de Diana et la plage de Ramena s’effectuera désormais en une quinzaine de minutes contre plus d’une heure avant sa réfection. « Nous répondrons à nos détracteurs par le travail », a lancé le Chef de l’Etat, durant son discours lors de l’inauguration de cette route.
Appel d’offres pour des hôtels
La réhabilitation de la route vers Ramena cadre avec un objectif plus global du Chef de l’Etat, celui de réhabiliter les infrastructures routières vers des lieux à forts potentiels touristiques. Le Président de la République espère que la réhabilitation de ce tronçon de route permettra ainsi de développer le tourisme dans la Région. Non seulement la route permettra de desservir la plage de Ramena qui se situe dans l’une des plus belles baies du monde, et de fil en aiguille favorisera la visite des autres sites de la localité tels que la mer d’Emeraude, la baie des Sakalava ou encore la baie des Dunes.
Pour favoriser l’essor du tourisme dans cette localité, le Président Andry Rajoelina annonce ainsi des projets visant à mettre en place de nouvelles infrastructures destinées à accueillir des touristes. Des appels d’offres seront ainsi lancés par le ministère du Tourisme en vue de la construction d’hôtels à Ramena, dont des hôtels cinq étoiles, annonce le Chef de l’Etat. Avec la réhabilitation de cette route vers Ramena, l’inauguration des routes dans la Ville d’Antsiranana et d’autres infrastructures et le début de la réfection de la route nationale 6 entre Ambanja et Antsiranana, « Antsiranana est en train de changer », a tenu à souligner le Président de la République.
« Seuls ceux qui sont aveuglés par la jalousie et la haine ne voient pas ce changement », a soutenu Rajoelina. Avant de renchérir que le pays avance et qu’il doit avancer. « Le développement avance à grands pas », a martelé le numéro un du pays qui, comme pour marquer cette course vers le développement, a invité les habitants d’Antsiranana à une course à pied sur la route rénovée vers Ramena. Un pique-nique et un concert sur la plage de ce site s’en sont ensuivis.
La Rédaction

Depuis au moins quatre jours, les flammes ont envahi le Parc national d’Ankarafantsika. L’incendie s’est déclenché jeudi dans la matinée et continue de se propager aux alentours du parc. « C’est difficile à dire mais jusque-là, en quatre jours, l’incendie n’est toujours pas maîtrisé. Il y a eu des périodes où nous avons réussi à circonscrire les flammes, mais les vents sont particulièrement forts actuellement, et le feu redémarre très vite. Pour le moment, au vu de la situation, nous ne pouvons pas encore dresser de bilan, même provisoire. Ce qui est sûr c’est que des centaines d’hectares sont partis en fumée en seulement quatre jours », rapporte un responsable.
L’origine de ce feu n’a pas encore été définie. Mais elle reste évidente pour la population locale ainsi que les autorités concernées. « Depuis quelques années, les techniciens du ministère ont d'ailleurs remarqué que ce fléau s'intensifie, la saison des feux est désormais de septembre à décembre. Les migrations climatiques amplifient ce phénomène et donc la destruction de nos forêts et la perte de biodiversité, dans des zones sensibles comme Ankarafantsika qui est le principal réservoir d'eau pour Marovoay et Mahajanga », explique la ministre.

Forte mobilisation

Dans tous les cas, il faut savoir que bon nombre de personnes se sont déjà mobilisées pour contenir ce feu. « Les feux qui se sont déclenchés il y a deux jours dans le Parc national Ankarafantsika ne sont pas encore maîtrisés, malgré la lutte entreprise et la mobilisation grandiose de nos équipes locales : 473 personnes en lutte dont 80 militaires, 26 gendarmes, DIREDD : 03, Durrell : 02, Planète Madagascar : 04, Eden Project : 20, villageois : 250, brigade du feu : 90 et 14 pompiers », détaille Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable sur les réseaux sociaux, samedi dernier.
D'après le directeur interrégional du Boeny et Betsiboka (DIREDD), les équipes de terrain ont encore grandement besoin de plus de matériels et de personnel pour faire face à la violence des feux. Ainsi, 40 gendarmes supplémentaires de Mahajanga, 08 brigadiers de feux de Betsiboka sont descendus sur les lieux de l’incendie, hier matin. Une centaine d’étudiants volontaires sont également venus prêter main-forte dans cette lutte contre le feu. Des renforts ont été aussi mobilisés en étroite collaboration avec le gouverneur et le préfet. Il faut en effet mobiliser le plus de personnes et de matériels pour enfin maîtriser le feu et réduire les dégâts. Affaire à suivre de très près.

Rova Randria




7 décès confirmés et 23 malades en traitement. Tel est le bilan de la peste pulmonaire à Arivonimamo. 4 autres décès suspects ont été rapportés dans la Région de Haute-Matsiatra. Alors que la dernière épidémie remonte à 2017, les quelques cas de peste pulmonaire suspectés ont été signalés le 29 août dernier. Les premiers cas ont été confirmés le lendemain au Centre de santé de base (CSB) de Miandrandra, dans le District d’Arivonimamo. Pourtant, les évaluations rapides menées dans la Région d’Itasy ont révélé que les CSB dans ledit District sont dans une situation précaire. Les lits, tables, chaises et autres matériels manquent, outre l’insuffisance des sources d’approvisionnement en eau et des dispositifs de lavage des mains. A cela s’ajoute l’état déplorable des douches et toilettes. De plus, le protocole de gestion des déchets dans les CSB n’est pas encore en place même si des fosses à déchets sont présentes. Le personnel de santé se dit peu préparé à affronter une vague pesteuse faute de moyens, selon les informations recueillies auprès des ONG.

Le consortium d’ONG se mobilise
Pour apporter un soutien aux autorités sanitaires. Le consortium d’ONG composé d’Action contre la faim (ACF), Médecins du monde et ASOS (Action Socio-sanitaire Organisation Secours) se mobilise depuis le 4 septembre. Il continue de mener des évaluations dans les formations sanitaires et être à l’écoute des besoins. L’ACF a doté les CSB du District d’Arivonimamo en matériel de désinfection, hygiène et en équipements de protection individuelle qui s’avèrent en manque dans ces établissements. Des travaux d’urgence sont en cours de déploiement pour améliorer les conditions d’accès à l’eau et l’assainissement dans les centres. Pour sa part, ASOS a démarré le travail de sensibilisation des populations d’Arivomamo à travers les agents communautaires, et cela en collaboration avec le ministère de la Santé publique.
Il faut savoir qu’ACF mène également des activités de sensibilisation, en partenariat avec l’Office régional de nutrition. Les messages véhiculés concernent l’assainissement des villages et maisons d’habitation, la nécessité de lancer une alerte communautaire au constat de cadavre de rats, mais surtout la sensibilisation de la population à se référer directement dans les centres de santé en cas de suspicion des symptômes de la peste.
Médecins du monde assure, quant à elle,  la dotation de chimioprophylaxie et de médicaments de traitement contre cette maladie pour les CSB. Cette ONG a également initié un appui à la Direction générale de la fourniture des soins pour le déploiement de formations sur la prise en charge des cas de peste. Cette activité cible le personnel soignant des centres de santé au niveau des Districts prioritaires situés dans les Régions d’Amoron'i Mania, Haute-Matsiatra, Bongolava, Itasy, Alaotra-Mangoro et Analamanga.
Notons que le consortium d’ONG appuie aussi la Direction régionale de la santé publique afin de mettre en place des barrages sanitaires sur les principaux points de passage entre les Régions d’Analamanga et Itasy.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Le nouveau ministre des Affaires étrangères annonce son intention de lancer « une vaste campagne de candidature » pour les postes d’ambassadeurs et de consuls généraux. C’est ce qu’indique Patrick Rajoelina, dans son discours, hier à Anosy, dans le cadre de la rencontre diplomatique organisée au ministère des Affaires étrangères. Parlant de la représentation du pays à l’étranger, le nouveau numéro un de la diplomatie malgache affirme ainsi vouloir « compter sur un outil diplomatique efficace, présent partout grâce à sa veille économique et institutionnelle et tout simplement grâce à son travail quotidien ».  Il formule le vœu que les conseillers d’ambassade offriront des services de qualité aux usagers et en particulier aux entreprises désireuses de s’implanter à Madagascar.
Le ministre affirme qu’il définira prochainement « les fiches de postes de nos ambassadeurs et de nos consuls généraux » et qu’une vaste campagne de candidature à « ces postes prestigieux » sera ainsi lancée. Ce recrutement se fera, dit-il ainsi, en collaboration avec la Présidence de la République et la Primature. Pour Patrick Rajoelina, « chaque consul honoraire de Madagascar devra être complémentaire de nos ambassades dans les secteurs économiques et pour le rayonnement de Madagascar localement » et « aura une obligation de résultats quant à ce qu’il apportera à notre pays ». Une revue des actions de chaque consul honoraire sera par ailleurs effectuée par le ministre chaque année.  « L’efficacité et la présence sur le terrain seront les maîtres-mots de l’action diplomatique de notre pays à l’étranger », précise-t-il. Pour rappel, seules cinq représentations malgaches à l’extérieur ont aujourd’hui des ambassadeurs.
Notons que la rencontre diplomatique d’hier a vu la présence de diplomates, de chefs d’entreprise ou encore d’un de ses prédécesseurs Naina Andriantsitohaina, au cours de laquelle le nouveau numéro un de la diplomatie a retracé la feuille de route de son département. Renforcer notre diplomatie économique, faire rayonner notre pays à l’international, intensifier les liens avec notre diaspora et lutter contre la corruption figurent ainsi en priorité dans son programme. Le ministre annonce également son intention de créer une Académie diplomatique de Madagascar, directement rattachée au ministère des Affaires étrangères, chargée principalement de la formation des diplomates. Le ministre a aussi pour projet de mettre en place le Club Excellence Madagascar, rattachée au MAE qui valorisera les opportunités d’investissement à Madagascar et sera la vitrine du pays à l’étranger.
La Rédaction






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La une du 11 septembre 2021


La réputation du quartier d’Isotry n’est plus à démontrer. Hier encore, la Direction de la protection des consommateurs (DPC) au sein du ministère du Commerce et de la Consommation a découvert une pratique frauduleuse d’un revendeur de produits de consommation. Lui et ses complices effectuaient dans un hangar des faux étiquetages pour modifier les dates de péremption de près de 4 tonnes de produits périmés. Leur lieu de travail se situe dans un quartier populaire. Les contrôleurs du commerce et de la consommation ont ainsi saisi tout un hangar de produits périmés qui ont pu remplir tout un camion de charge moyenne d’environ 3,5 tonnes. Il s’agit de marchandises comprenant entre autres des chips, des conserves de tomates concentrées, du ketchup, des bonbons, du chocolat ainsi que du jus en brique qui étaient tous de marque importée.
Quatre personnes ont été interpelées à l’occasion de cette descente dont le propriétaire du lieu de stockage, le propriétaire de la totalité des marchandises ainsi que deux employés qui étaient chargés d’effacer le code-barres sur les étiquettes à l’aide d’un produit diluant. Selon les informations reçues par les autorités, ces fraudeurs s’approvisionnaient en marchandises périmées auprès de certains grossistes pour les revendre notamment sur les étals de détail situés dans les marchés populaires à proximité. « Mis à part le propriétaire du hangar, les trois autres prévenus ont été mis sous mandat de dépôt à Antanimora depuis hier soir. Les marchandises saisies sont en cours de comptage et d’évaluation financière au moment où l’on parle », explique Fifaliana Nomenjanahary, directrice de la protection des consommateurs au sein du ministère du Commerce.

Sanction pénale

Il existe deux catégories de date limite pour les produits alimentaires : la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) qui remplace la date limite d'utilisation optimale (DLUO). Seul le dépassement de la DLC comporte un risque pour la santé. Il existe également la date de congélation, qui indique la date à laquelle le produit a été congelé ou la date de première congélation s'il a été congelé plusieurs fois. Par ailleurs, il est interdit de proposer un produit à la vente le lendemain de sa DLC. Un marchand qui vend volontairement des produits périmés en cherchant à tromper ses clients commet un délit de tromperie. C'est notamment le cas si des produits périmés ont été vendus avec une nouvelle étiquette comportant une date plus récente. C'est ce qu'on appelle la remballe. Les sanctions y afférentes diffèrent, notamment si le produit périmé est proposé à la vente par simple négligence, ou au contraire avec une réelle intention de tromper le consommateur. La personne responsable d'un délit de tromperie risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison. Et si les faits s’avèrent graves, l’amende pourrait être portée jusqu’à 10  % du chiffre d'affaires réalisé lors de l'année précédant l'infraction. Pour le cas des fraudeurs d’Isotry, leur procès se tiendra le 28 septembre prochain.
Hary Rakoto


Six élèves présentant un handicap auditif et linguistique, issus d’« Akanin'ny marenina » (AKAMA) ou  Centre d’éducation des sourds, situé aux 67 Ha, ont passé cette année les épreuves du baccalauréat. Lors de la publication des résultats, trois d’entre eux ont figuré sur la liste des admis dont Maholy, Lafatrinisoa et Avosoa. Mieux encore, Avosoa a obtenu la mention « Assez bien ».
Pour Lafatrinisoa, même si les sujets littéraires lui ont paru difficiles, il a su se rattraper dans les matières scientifiques. « Je voudrais poursuivre des études universitaires. Je projette de suivre une formation en informatique », nous a-t-il révélé au dernier jour de l’examen du baccalauréat au CEG de 67 Ha. Notons que 63 candidats sourds-muets se sont présentés à l’examen du baccalauréat pour cette session 2021.
Par ailleurs, sur les 79 candidats en situation de handicap qui se sont présentés à l’examen pour l’obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), répartis dans tout Madagascar, 13 élèves malentendants viennent dudit centre AKAMA. Huit parmi eux ont réussi, ce qui représente 61,63 % de taux de réussite. Et à l’examen d’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), les 19 candidats issus de cet établissement ont été tous admis.

Il faut savoir que les candidats malentendants traitent les mêmes sujets que les autres élèves. Sauf qu’un traducteur accompagne ces candidats tout au long de l’épreuve. Outre l’assistance d’un enseignant spécialisé, la reconnaissance de leur situation de handicap a permis également au centre d’examen de leur accorder des minutes de plus à chaque sujet.

A titre d’information, le centre « Akanin'ny Marenina » a été créé à Antsirabe le 22 juin 1985, à l’initiative de l’Eglise luthérienne malagasy ou FLM. Non seulement, il propose un enseignement général de base, de la maternelle jusqu’en terminale, mais les élèves peuvent également y apprendre d’autres matières plus ouvertes sur la formation professionnelle, notamment la couture, la menuiserie, l’informatique, la cuisine. Les diplômes délivrés par l’« AKAMA » sont reconnus par le ministère de tutelle. Les bénéficiaires étudient en tant que pensionnaires ou demi-pensionnaires. Ils peuvent également apprendre des matières parascolaires, entre autres les arts martiaux.

K.R.




Le milieu français du 7e art pleurait la mort de l’acteur Jean Paul Belmondo, celui du football malagasy rendait hommage à l’un des siens, Ratsarazaka Marcel dit Zaka Be. L’ancien président de la Fédération nationale de football et non moins ancien président de la Confédération africaine (CAF), Ahmad, s’est dit consterné par cette mauvaise nouvelle sur le décès de Zaka be survenu dans la nuit de jeudi. « Il figurait parmi les grands entraîneurs de Madagascar et  avait  beaucoup donné pour le football local, notamment pour la ligue Analamanga. Zaka Be connait du bout de ses ongles la situation de notre football du temps où j’ai dirigé la Fédération. A la place des critiques destructives, il venait souvent nous voir pour discuter et apporter ses solutions », témoigne Ahmad qui n’a su cette disparition de Zaka be que dans la matinée d’hier. « Je présente mes sincères condoléances à sa femme, ses trois enfants ainsi qu’aux dirigeants de la ligue d’Analamanga », ajoute l’ex-président de l’association nationale qui reconnait que le décès de Zaka Be laissera un grand vide dans le milieu des techniciens de la Grande île.
Entraîneur de plusieurs clubs de la Capitale dont le Stade Olympique de l’Emyrne (SOE), Zaka Be, fait partie de la première promotion des techniciens malagasy ayant obtenu la fameuse licence A de la CAF. C’est avec cette équipe de quartier, que lui et la grande famille Ratsarazaka aimaient tant, que Zaka be est entré dans le cercle restreint des grands entraîneurs de Madagascar. Homme de dialogue et un bon vivant, le défunt laisse de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont côtoyé.
La Rédaction

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Bérézina des Barea

« Echec complet de quelque chose, échec catastrophique de quelqu’un ». Tels sont les mots que Larousse avance pour définir le terme « Bérézina ». Qu’on se le dise et ne tournons pas autour du pot les Barea encaissèrent un échec complet et son coach un revers catastrophique ! C’est la honte nationale. Une bérézina qu’Eric Rabesandratana tente indûment de faire porter la responsabilité sur les épaules des autres, à commencer par ses propres poulains. Une honte de plus !
Deux matches, deux défaites ! Deux matches, deux humiliations ! On ne peut pas, honnêtement parlant, accabler un coach pour une défaite. Mais quand l’échec se répète pour la deuxième fois, on  commence de façon légitime de se demander sur la compétence réelle du Monsieur. On a « chassé » l’autre parce qu’il a raté le coche pour amener les Barea au Cameroun (finales de la CAF). Nicolas Dupuis, l’homme écarté se plia sans broncher du moins publiquement. Et la FMF recruta un nouvel entraîneur dont le parcours, semble-t-il, fera l’affaire. Lui-même, de par ses gesticulations donna l’impression d’être l’homme idéal. Mais les résultats sont là ! Le pays se voit logé à la même enseigne : la défaite. Et les chances des Barea de pouvoir aller à Qatar en 2022 partent en fumée à moins que notre Onze national fasse du miracle ! Qui vivra verra !
Des observateurs et le public en général déplorent le comportement inamical voire malhonnête du coach.  Un geste contraire à l’esprit de « fair-play » dont il est le premier censé montrer le bon exemple. Pour se dédouaner, il charge les joueurs et ce sur la place publique et pas n’importe quelle place ! Sur le micro de la Radio France Internationale (RFI), Eric Rabesandratana tirait à bout portant sur certains de ses joueurs. Il dénonçait « des légèretés dans le comportement ainsi que du manque d’envie de certains » sur terrain. Une déclaration qui provoquait l’indignation générale dans la mesure où il est le seul maître après Dieu dans la gestion de son équipe avant, pendant et après le match. Après la défaite lors du premier match du 2 septembre à Mahamasina, il lui incombe de revoir sa stratégie sinon sa copie pour le second match en Tanzanie. Il est le seul responsable ! En tout cas, durant le match, le coach peut bien procéder à des changements au cas où il constaterait des défaillances de certains joueurs sur terrain. Personne d’autre ne pouvait pas lui donner des consignes sur la manière dont on devait conduire l’équipe. Il choisit les Onze sur terrain en son âme et conscience. Ainsi, Eric Rabdesandratana n’a aucune excuse ! Qu’il s’en morde le petit doigt ! Sous d’autres cieux, en pareille circonstance, l’entraîneur rend son tablier. A la rigueur, il devrait se taire et bien réfléchir sur la voie à suivre dans l’avenir pour corriger les erreurs. Les propos indignes qu’il avait tenus à l’encontre de ses poulains ne devaient pas être balancés sur la place publique. On lave le linge sale en famille, dans le vestiaire ou en salle de réunion entre les quatre murs.
Les supporters ou les inconditionnels des Barea ne veulent rien savoir autre que la victoire. Le reste c’est du bla-bla !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vital rappel !
    Le Président de la République, Rajoelina Andry tire la sonnette d’alarme. Lors de la descente sur terrain qu’il a effectuée à Anosizato-Andrefana, au centre d’hébergement de la villa Lily où quatre cents ménages y sont accueillis et pris en charge, Rajoelina réconforta les sinistrés. Les pluies torrentielles du week-end dernier prirent au dépourvu les habitants des bas quartiers d’Antananarivo et ses environs. Les eaux montèrent dangereusement si vite qu’ils ont dû quitter immédiatement leurhabitation. Beaucoup d’entre eux n’ont pas eu le temps d’apporter leurs effets quotidiens. Déjà, ils vivent dans la précarité, les sinistrés n’ont plus rien ! Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, profondément conscient et touché par la tourmente de ces vulnérables concitoyens, a tenu à les rendre visite pour les réconforter et les aider dans leur adversité. En effet, c’est dans l’adversité, d’ailleurs, que l’on reconnait les vrais amis ! Depuis les dernières décennies, Antananarivo, la Capitale,…

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