Politique

Affaire Ikongo - Une opposition amnésique

Publié le mercredi, 31 août 2022
La vie humaine est sacrée. Tout le monde admet qu'une tuerie quelle que soit la circonstance est regrettable et toujours condamnable. D'un simple citoyen à la plus haute sphère de l'Etat reconnait que le fait d'enlever la vie d'un être humain ne doit pas être acceptable, une raison pour laquelle la peine de mort n'est plus appliquée à Madagascar.
Au lendemain du drame survenu à Ikongo, le Gouvernement a pris ses responsabilités. A part les déclarations d’apaisement et condoléances des autorités et parlementaires, des membres du Gouvernement se sont rendus sur place, hier. A la tête de cette lourde délégation, le Premier ministre Ntsay Christian et elle est composée entre autres du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin et de la ministre de la Population, Soafilira Princia. Ntsay Christian a tenu à rencontrer les familles des personnes tuées lors de l’émeute pour leur présenter les condoléances de l’Etat avant de tenir une réunion de réconciliation avec…
Une forte délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre Christian Ntsay, s’est rendue à Ikongo hier, suite à la tragédie qui a causé la mort de 21 personnes et a blessé des dizaines autres avant-hier. La principale mission des représentants de l’Etat est de faire rétablir l’ordre public sérieusement secoué dans ce District de Fitovinany qui était aussi parmi les plus durement éprouvés par les passages cycloniques durant le premier trimestre de l’année.Les séquelles laissées par les catastrophes naturelles ne sont pas encore totalement pansées et voilà qu’un nouvel épisode malheureux s’est déclaré pour mettre à mal la résilience des…
72 heures après que le pot aux roses sur une tentative d'exportation de 17 kg d'or à l'aéroport international d'Ivato a été découvert, l'enquête avance à grands pas. La dernière en date concerne l'arrestation d'un des individus fortement recherché depuis par les Forces de l'ordre depuis vendredi dernier. Il s'agit d'Yhajanirina Rasamoelison appréhendé à son domicile à Itaosy dans la journée de dimanche « suite à une information d'une personne de bonne foi », d'après la Gendarmerie nationale.
Scène d’une rare violence à la caserne de la Gendarmerie vers 10h à Ikongo, hier matin. Les armes ont crépité, et le sang a giclé. Une foule gigantesque, survoltée, ivre de sang et de vengeance et surtout aussi équipée d’armes blanches s’était rué sur le camp, histoire de le prendre d’assaut, obligeant ainsi les Forces de l’ordre, alors en position de légitime défense, à tirer dans le tas. Le résultat fut effroyable : sur le sol, 13 corps de civils gisaient pour ne jamais se relever tandis que 18 autres personnes ont été sérieusement blessées.
Et de trois. La troisième rencontre entre le Président français, Emmanuel Macron, et son homologue malagasy, Andry Rajoelina a eu lieu hier au Palais de l'Elysée. La dernière entrevue entre les deux Chefs d'Etat remonte il y a un an durant laquelle le Président français a annoncé l'octroi à Madagascar d'une aide de 240 millions d'euros pour la réalisation des différents projets proposés par la partie malagasy dans le secteur de l'agriculture, l'éducation, l'urbanisme ainsi que la lutte contre la famine dans le sud de la Grande île.
La 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) s’est achevée hier à Tunis (Tunisie), après deux journées de séance de travail et de rencontres entre les chefs d’Etat africains présents. Parmi eux, le Président Andry Rajoelina qui a débarqué sur place vendredi dernier avec une délégation restreinte. Lors de ce sommet de la TICAD 8, le Président de Madagascar a une fois de plus confirmé son statut d’homme d’action pendant son discours à la première séance plénière de cet événement majeur entre le Japon et ses partenaires africains. « Allons au-delà des discours…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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