Publié dans Politique

Voie rapide de l’ouest d’Antananarivo - L’entreprise adjudicataire exploitera la route

Publié le vendredi, 07 octobre 2022



L’entreprise adjudicataire exploitera la route pour rembourser ses fonds. La précision a été faite hier par la porte parole du gouvernement. Et ce face aux questions des observateurs suite a l’approbation par le Conseil des ministres du lancement de la procédure de passation de marchés publics pour les travaux de construction.
80% du financement de la construction de l’ensemble des ouvrages seront assuré par l’entreprise adjudicataire et 20% seront garantis par l’Etat Malagasy. Et ce,  dans l’approche Enginering – Procurement – Construction and Financing contract qui se traduit en français par Ingénierie, Approvisionnement,  Construction et financement, pour ledit projet afin de mettre à profit l’expertise du secteur privé selon le compte rendu du conseil des ministres. Nombre de personnes se sont ainsi demandés quelle sera la contrepartie pour l’entreprise adjudicataire.
Cette dernière a en charge de réaliser l’ensemble des tâches (conception, approvisionnement, mise en opération…) pour livrer le projet dans un état opérationnel. Il s’occupe de l’ensemble du projet, de l’installation, des matériaux nécessaires puis de la réalisation. Il porte la responsabilité du projet. L’État fournit au contractant une conception détaillée comprenant des spécifications techniques et fonctionnelles lui permettant de construire et de livrer le projet, dans un délai spécifié.
L’entreprise adjudicataire exploitera ensuite la route pour rembourser les fonds injectés, précise la porte-parole du gouvernement. Cela devrait se traduire concrètement par la mise en place d’un système de péage. Ce système est recommandé par les techniciens du Ministère des Travaux Publics car il permettra d’assurer l’entretien périodique des infrastructures mais aussi de responsabiliser les usagers. Cette pratique est habituelle dans les autres pays du monde et notamment dans de nombreux pays africains tels le Rwanda.
La mise en œuvre du projet << Voie Rapide Ouest Tana >> (VROT), est inclus dans la mise en œuvre du « PEM » ou du «< Plan Émergence Madagascar ». Cette voie rapide reliant Andohatapenaka à Imerintsiatosika constituera la réponse privilégiée à la problématique d’assurer la fonctionnalité du transit, la desserte et la liaison entre les deux pôles économiques Antananarivo et Tana-Masoandro Imerintsiatosika.
Il s’agit d’une voie rapide à 4 voies de circulation comportant des voies parallèles destinées pour un train urbain et des pistes cyclables. Le projet, d’une longueur de 25 km environ, consiste au prolongement de la route au niveau de la gare routière Maki, à proximité de la station Total. Le tracé traverse la RN 58b (Route digue) enjambe la rivière Ikopa par un pont en béton précontraint avant de continuer dans la plaine, jusqu’à Imerintsiatosika en passant par les Communes rurales de Fiadanana, Ambohidrapeto, Fenoarivo, Alakamisy- Fenoarivo et Ambatomirahavavy, rappelions nous dans notre édition d’hier.
 Il y a deux grands ponts à construire. Pont sur la rivière Ikopa de 160 m environ et pont sur la rivière Sisaony de 160 m environ. Le projet comporte des ouvrages majeurs tels que échangeurs, des dalots de grandes dimensions et ponts pour le franchissement des canaux d’irrigation et pour des passages supérieurs.





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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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