Politique

Démenti officiel. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, a tenu à mettre un terme aux affirmations selon lesquelles Paul Rafanoharana, présumé suspect principal dans la tentative déjouée d’attentat à la vie du Président de la République, aurait été conseiller du président de la Haute autorité de la Transition (HAT), actuel Président de la République de Madagascar. « Cette affirmation m’étonne. C’est la personnalité de cet individu qui peut prêter à problèmes à mon avis », dit d’entrée celle qui est également ministre de la Communication et de la Culture, hier, au cours de son émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano…
Les derniers évènements de ces derniers jours liés au projet d’attentat, bien que déjoué, contre le Président de la République Andry Rajoelina met en cause la sécurité de l’homme fort du pays mais également celle du pays tout entier. En effet, s’en prendre au magistrat suprême du pays revient à s’attaquer au pays entier et à sa souveraineté. Hier, la cérémonie de sortie officielle de la nouvelle promotion de l’ACMIL à Antsirabe fut l’occasion pour les Forces armées de rassurer le Chef de l’Etat. « Face à la situation qui prévaut aujourd’hui, l’Armée se range derrière vous pour vous protéger…
En notre qualité de quotidien d’analyse, nos recherches nous a conduits vers une personnalité discrète, un Zokibe, qui a vécu en tant que témoin des périodes difficiles traversées par le pays. Il s’agit de M. Ralaialitiana Andrianarisoa, un vieux routier du haut de ses 78 ans. Il a accepté de répondre à nos questions. Interview.La Vérité (+) : Avant de nous livrer votre analyse, pourriez-vous retracer votre parcours personnel ?R.A (=) : Après avoir obtenu mon Bac Première partie, j’ai débuté ma carrière professionnelle en 1966 au ministère des Finances (Direction des Impôts) qui fut interrompue par mon admission au…
Tout projet d’attentat contre la personne du Président de la République va « à l’encontre des valeurs et des dispositions constitutionnelles malagasy ». Les propos sont ceux de Richard Ramanambintana, sénateur de Madagascar au cours d’une interview hier. A l’instar de nombreuses autres personnalités publiques du pays, le parlementaire a lui aussi réagi face au projet d’attentat déjoué visant le Chef de l’Etat malagasy.
Lourd de sens ! La rencontre entre le Président Andry Rajoelina et les représentants de la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), sous l’égide du cardinal Désiré Tsarahazana hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, a été hautement symbolique étant donné le contexte actuel lié à l’affaire de tentative d’élimination physique du Chef de l’Etat.
A nouveau, le kidnapping s'est accompagné d'une scène de violence meurtrière à Betatao Anjozorobe, tôt le matin du 27 juillet dernier. En effet, un suspect impliqué dans une récente affaire d'enlèvements, meurt finalement sous les coups que les villageois lui ont assenés, après qu'ils l'ont bien sûr arraché des mains de la Gendarmerie.
Le Général à titre posthume Richard Ratsimandrava était la première victime d’un attentat en mai 1975 à Madagascar. Cette tragédie jamais élucidée ayant marqué les annales militaro-politiques de la jeune République a laissé des traces ineffables dans les mœurs jusqu’à aujourd’hui. Son assassinat aurait été l’exploit d’un commando étranger, selon certaines versions.Au moins, quatre attentats manqués ont été enregistrés depuis le drame d’Ambohijatovo dans la soirée du 11 mai 1975. Les Présidents Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et maintenant Andry Rajoelina sont tous sur la liste. Pour ce dernier, la tentative d’élimination physique dont les échos alimentent les actualités nationales depuis…

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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