Politique

Perte de temps. C'est dans ce sens que convergent la plupart des avis émis par la majorité des premiers voyageurs ayant débarqué, le week-end dernier, à l'occasion de la réouverture des vols internationaux faisant la liaison avec le vieux continent. « Il a fallu qu'on fasse la queue à chaque point de contrôle, chaque étape et même jusqu'au moment où on devait prendre les navettes qui était censé nous conduire dans nos hôtels respectifs pour le confinement obligatoire », s'insurge une passagère faisant partie des quelques quatre cent voyageurs du premier vol d'Air France, reliant l'aéroport de Charles de Gaulles…
Samedi dernier, une alerte concernant la disparition d’un enfant a secoué Antananarivo. Vers 13h30, Soanihary, une petite fille de 11 ans, a été déclarée disparue du côté d’Ampasamadinika. L’annonce a été faite par ses parents ainsi que ses proches sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook. D’après les explications des habitants d’Ampasamadinika, une femme et trois petites filles sont descendues d’un taxi. Elles ont emprunté une petite ruelle menant à Antsahavola et c’est à ce moment-là qu’elles se sont perdues de vue. Il a fallu attendre trois heures après pour avoir des nouvelles de la disparue. Diverses versions ont été…
Les interpellations pour cause de corruption s’enchaînent. Cette fois – ci, les investigateurs du Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) ont mis la main sur une affaire de recensement de bovidés au sein de la Commune rurale de Beampombo I, District de Betroka et dans laquelle un chef d’Arrondissement administratif a été épinglé pour corruption. Ses victimes, deux propriétaires et héritiers de 109 têtes de bovidés. D’après les informations obtenues sur cette affaire, le fonctionnaire en cause leur a réclamé une somme de 1 765 900 ariary, en plus d’une somme de 300 ariary par tête pour les 403 bovidés…
Madagascar refuge des brigands étrangers ? C'est la question qui se pose aujourd'hui quelques jours après la parution d'un avis de recherche lancé par la Police malagasy à l'endroit d'un Français dénommé Olivier Guyonnet. Cet individu avec un lourd passé passait allégrement son séjour à Madagascar depuis au moins cinq années, sans être inquiété avant qu'il ne refasse surface dans cette affaire de maltraitance et de séquestration d'enfants.
Les grèves de revendications se sont multipliées au cours des derniers mois. La dernière en date est celle du personnel administratif des universités. Las du retard du versement des subventions et des salaires, l'ensemble des PTA a décidé de débrayer. Toutefois, ce problème a déjà été solutionné. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, « ces retards de paiement ne résultent pas du tout d’une question d’argent mais plutôt d’assainissement. Nous effectuons un nettoyage en profondeur des finances publiques. Et c’est pour cette raison que cela prend autant de temps. En tout cas, l’Etat a de l’argent.…
« Les pharmaciens ont peur de la concurrence ». Ces propos du député Voninahitsy Jean Eugène, élu à Morafenobe, pour défendre sa proposition de loi sur les dépôts de médicaments, ont eu du mal à passer auprès des acteurs du monde pharmaceutique. Pharmaciens et grossistes se sont offusqués de telles affirmations, rappelant qu’il est essentiel de différencier les pharmacies des autres réseaux de distribution comme les dépôts de médicaments. « Les médicaments ne sont pas des produits comme les autres, la pharmacie n’est pas un commerce comme les autres », souligne-t-on. L’objectif des pharmaciens et des pharmacies n’est pas principalement…
Ferme. Les industriels locaux ont tenu, hier à Analakely, une conférence de presse pour exposer leurs points de vue par rapport à la réforme du système de taxation sur les bondillons de savon prévue dans la prochaine loi de Finances. Ce qui est devenu « la guerre des bondillons » est aujourd’hui sujet à des interpellations provenant de toutes parts. D’un côté, le syndicat des industries (SIM) qui réclame une hausse de la taxation car il estime que l’importation de bondillons pénalise les unités de production locale et de l’autre, les bondillonneurs qui affirment que l’augmentation de la taxation aura…

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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