Politique

Rien ne va plus à la JIRAMA. La compagnie nationale d’eau et d’électricité traverse actuellement une période difficile. Un projet de nouveau statut divise les employés. Le statut actuel date de 1975. Selon Ramanantsoa Anaël, membre du conseil d’administration, « il faut changer ce statut pour mieux servir les Malagasy, surtout pour réduire les coupures d’électricité ». A priori, cette nouvelle disposition ne ferait pas l’unanimité auprès des salariés. En réalité, derrière ce présumé désaccord se cacherait pourtant une manœuvre de déstabilisation menée par un groupe d’individus au sein de la compagnie. Ces personnes avancent comme prétexte la crainte d’une…
Comme annoncé, la deuxième réunion de la Commission mixte sur les îles Eparses s’est bel et bien tenue hier, au Quai d’Orsay, siège du ministère des Affaires étrangères à Paris. Les discussions ont porté sur le sort de ces îles malgaches de l’océan Indien qui sont désormais baptisés « Nosy Sambatra », « Nosy Nandalova », « Nosy Ampela », « Nosy Bedimaky ». Ces seconds pourparlers interviennent 6 années après le premier round organisé à Antananarivo, au mois de décembre 2019.
Une cinquantaine d’éléments du Groupe de Sécurité et d'Interventions Spéciales (GSIS) de la Gendarmerie nationale de Madagascar a achevé une formation de six semaines d'une importance capitale, dispensée par les Forces Spéciales Américaines (U.S. Special Forces) au Centre de Formation Spécialisée (CFS) d'Ivato. Cette instruction, soulignée comme essentielle par le Général Jean Herbert Andriatahina Rakotomalala, commandant de la Gendarmerie, vise à renforcer significativement les capacités opérationnelles de cette unité d'élite, lui permettant ainsi de mieux faire face aux défis sécuritaires spécifiques auxquels le pays est confronté.
L’actualité se concentre aujourd’hui sur la réunion à Paris qui aborde la question de la souveraineté de Madagascar sur les îles Eparses de l’océan Indien. Il s’agit de la seconde rencontre du genre après celle effectuée au Palais d’Andafiavaratra (Antananarivo) en 2019. La délégation malgache va ainsi présenter ses arguments lors de ce deuxième sommet. En effet, avant de prendre la direction de la capitale française, elle a rassemblé des éléments qui pourraient soutenir et renforcer la position du pays en matière de revendication territoriale. Les membres de cette équipe arriveront avec une collecte de données techniques, historiques et environnementales…
Madagascar est secoué par une vague d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle. Plusieurs Régions sont touchées, des décès sont à déplorer, et les causes précises de ces drames demeurent floues. L'inquiétude grandit, tout comme les rumeurs. Avant les célébrations de la fête nationale, de nouveaux cas d’intoxication suspecte ont été signalés à Toliara et dans un District du centre du pays. A Toliara, un enseignant universitaire a perdu la vie, après avoir consommé de la charcuterie. Un autre patient se trouve toujours en soins intensifs. Là encore, les soupçons se portent sur de la mortadelle. Les autorités ont ordonné la saisie…
Le magistrat malgache Fabien Tombohavana a été officiellement élu en tant que membre du Comité des Nations Unies pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, à l’issue d’un vote organisé au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. Actuellement en fonction en tant que directeur chargé des droits de l’homme et des relations internationales au sein du ministère de la Justice malgache, il devient par cette élection le tout premier ressortissant malgache à intégrer cette instance onusienne spécialisée depuis sa mise en place en 2003.
Plus de dix jours après le drame lié à une affaire d'empoisonnement collectif, durant une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, le nombre des personnes décédées ne cesse d'augmenter encore. A la date du 27 juin dernier, l'on dénombre 26 morts, le récent cas de décès ayant été signalé le fut à l'HJR Ampefiloha, du moins selon une source émanant de ce même Centre hospitalier universitaire de la ville.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff