Politique

La seconde session extraordinaire du Parlement a débuté hier. Le ton, d’emblée contradictoire, est donné par les présidents des deux Assemblées. Les discussions risquent de devenir houleuses au sein de la Commission mixte paritaire, objet de la session.
Ludovic Raveloson dit Leva, Jo Willy Rabe, Gérald Ramangasoavina ont-ils été mis à l’ombre ou courent-ils toujours ? Nombre de leurs victimes se posent des questions. Leurs noms ont été associés à des affaires qui ont défrayé la chronique policière et celle judiciaire malagasy, ces dernières années. Des avis de recherche ont été émis à leur encontre et un tapage médiatique a été effectué autour de leurs affaires. Aujourd’hui, un silence radio existe autour de ces affaires. Le grand public ignore tout de ce qu’il est advenu de ces personnalités.
Les réactions à la suite de l’évasion meurtrière de 88 détenus à la prison de Farafangana, dimanche dernier, s’enchaînent. Ce fut au tour d’Amnesty International à travers son directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, Deprose Muchena, de se positionner sur cet évènement, dans un communiqué publié mardi dernier. Notons qu’une vingtaine de prisonniers ont été abattus lors de la course-poursuite avec les Forces de l’ordre. 45 évadés ont déjà été ramenés à la prison tandis que 20 autres sont toujours recherchés.
Depuis deux mois, sept pêcheurs malagasy se trouvent dans la prison de l’île de Mohéli (Union des Comores). Les autorités comoriennes les accusent de trafic de drogue avant de leur infliger un nouveau chef d’inculpation de tentative de coup d’Etat. Ils sont placés en détention préventive dans la prison de l’île de Mohéli depuis le 1er juin et ce dans des conditions peu enviables. Aucun juge n’est venu les auditionner depuis leur arrestation et la santé de l’un d’eux s’est détériorée au fil des jours. C’est un Malagasy résidant aux Comores qui a accepté de prendre soin de ce détenu…
52 milliards d’ariary ! Telle est la somme allouée par l’Etat malagasy pour soutenir les travailleurs en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Un soutien qui se traduit par un système de prêt à contracter au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) avec zéro taux d’intérêt. Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de ce crédit dénommé «Tsinjo Fameno » hier au siège de l’entreprise Akanjo à Ambatomaro. 1 500 employés au sein de cette société, spécialisée dans la confection de vêtements et accessoires de mode, sont les premiers bénéficiaires…
L’évasion meurtrière à la maison centrale de Farafangana continue de défrayer la chronique. Pour rappel, plus de 80 détenus ont tenté de s’évader de cette prison. Une vingtaine a succombé sous les balles des Forces de l’ordre, lancées à leur poursuite. Quelques jours après cet évènement, beaucoup ont dénoncé une forme d’attentat à la vie des prisonniers. Des langues commencent en outre à se délier pour dénoncer la situation des détenus dans cette prison. Des dénonciations que semblent corroborer les propos d’une élue locale.La députée Clarisse Raheriarijaona, jointe au téléphone, conforte en effet certaines des informations qui ont circulé ces…

Assemblée nationale - Deux sièges vacants

Publié le mardi, 25 août 2020
L’Assemblée nationale, qui se réunira en session extraordinaire de douze jours à partir d’aujourd’hui, compte deux membres de moins jusqu’à nouvel ordre. La vacance de poste concerne le siège de l’ex- députée de Fenoarivo Atsinanana Bavy Angelica Michelle et celui de l’élu de Morombe Lucien Rakotomalala.La parlementaire d’Analanjirofo, qui a été vice-présidente de l’Assemblée nationale, a été appelée à intégrer l’équipe gouvernementale pour gérer le portefeuille du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme suivant les dispositions du décret 2020-997 du 20 août 2020. L’autre législateur, quant à lui, était emporté par…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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