Politique

23 semaines après l’hospitalisation du premier cas positif du coronavirus, à l’exception des cas graves, les quatre grands hôpitaux d’Antananarivo aménagés pour accueillir des patients de Covid-19 se vident. Le Centre hospitalier universitaire d’Anosiala, le premier établissement sanitaire spécialisé dans la prise en charge des cas confirmés, n’enregistrait plus hier que 8 contaminés et deux cas suspects en attente des résultats du test PCR. Hier après-midi, leur état de santé s’est amélioré, ce qui a conduit à leur sortie du service de la réanimation. Il est à noter que depuis le mois de mars, 489 personnes porteuses du coronavirus y…
Le niveau d'insécurité observé à Isotry et ses environs est tel que la Police ne peut croiser les bras. Pas plus tard qu'hier, dans la matinée, certains de ses éléments, en tenue civile, ont été dépêchés sur les lieux afin de surprendre des suspects. C'était le cas dans le secteur de l'église du quartier où deux jeunes malfaiteurs, 18 ans chacun, étaient tombés dans un piège de la Police.
La seconde session extraordinaire du Parlement a débuté hier. Le ton, d’emblée contradictoire, est donné par les présidents des deux Assemblées. Les discussions risquent de devenir houleuses au sein de la Commission mixte paritaire, objet de la session.
Ludovic Raveloson dit Leva, Jo Willy Rabe, Gérald Ramangasoavina ont-ils été mis à l’ombre ou courent-ils toujours ? Nombre de leurs victimes se posent des questions. Leurs noms ont été associés à des affaires qui ont défrayé la chronique policière et celle judiciaire malagasy, ces dernières années. Des avis de recherche ont été émis à leur encontre et un tapage médiatique a été effectué autour de leurs affaires. Aujourd’hui, un silence radio existe autour de ces affaires. Le grand public ignore tout de ce qu’il est advenu de ces personnalités.
Les réactions à la suite de l’évasion meurtrière de 88 détenus à la prison de Farafangana, dimanche dernier, s’enchaînent. Ce fut au tour d’Amnesty International à travers son directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, Deprose Muchena, de se positionner sur cet évènement, dans un communiqué publié mardi dernier. Notons qu’une vingtaine de prisonniers ont été abattus lors de la course-poursuite avec les Forces de l’ordre. 45 évadés ont déjà été ramenés à la prison tandis que 20 autres sont toujours recherchés.
Depuis deux mois, sept pêcheurs malagasy se trouvent dans la prison de l’île de Mohéli (Union des Comores). Les autorités comoriennes les accusent de trafic de drogue avant de leur infliger un nouveau chef d’inculpation de tentative de coup d’Etat. Ils sont placés en détention préventive dans la prison de l’île de Mohéli depuis le 1er juin et ce dans des conditions peu enviables. Aucun juge n’est venu les auditionner depuis leur arrestation et la santé de l’un d’eux s’est détériorée au fil des jours. C’est un Malagasy résidant aux Comores qui a accepté de prendre soin de ce détenu…
52 milliards d’ariary ! Telle est la somme allouée par l’Etat malagasy pour soutenir les travailleurs en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Un soutien qui se traduit par un système de prêt à contracter au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) avec zéro taux d’intérêt. Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de ce crédit dénommé «Tsinjo Fameno » hier au siège de l’entreprise Akanjo à Ambatomaro. 1 500 employés au sein de cette société, spécialisée dans la confection de vêtements et accessoires de mode, sont les premiers bénéficiaires…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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