Politique

Milieu judiciaire malagasy - La grande muette !

Publié le mercredi, 20 novembre 2019
Les Forces armées sont qualifiées de grande muette pour des raisons diverses, mais aujourd’hui le milieu judiciaire malagasy l’est devenue également. L’accès à l’information des membres des médias est une fois de plus entravé et dans la foulée, le droit à l’information des contribuables. Pas plus tard que la semaine dernière, des magistrats étaient traduits devant le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Celui-ci a rendu son verdict en sanctionnant 7 magistrats. Pas d’information officielle sur les sanctions infligées à ces « fautifs », les chefs d’inculpation et encore moins leurs identités.
Les deux débats organisés dans le cadre de la campagne électorale pour les élections communales à Antananarivo Renivohitra étaient l’occasion pour les prétendants à la Mairie de faire connaître leurs programmes pour se faire élire. Ce n’était toutefois pas le cas de tous les aspirants maires. Le candidat Rakotoarisoa a passé le clair de son temps à lancer des piques à l’endroit des candidats Naina Andriantsitohaina et Ny Rina Randriamasinoro. Des attaques qui vont souvent au-delà des aspects relatifs à la gestion de la Capitale. Au cours du premier débat organisé par les employés de la Commune, le candidat Rakotoarisoa…
Avant de prétendre à la fonction de premier magistrat de la Ville des Mille, Randriamasinoro Ny Rina, le candidat-maire du TIM dans la Capitale, devrait rendre compte sur la gestion financière de la CUA du temps où il en était le DAF puis Secrétaire général. Des zones d’ombre continuent en effet de planer sur bon nombre d’initiatives de l’équipe dirigeante de la Municipalité, notamment l’opération de régularisation de permis de construire, les scandales des marchés d’Anosibe et d’Andravoahangy, celui des trottoirs transformés en espaces de vente ou en parkings privés, etc. pour ne citer que ces cas.On se demande, en…
Pourquoi ? Telle était la question que tentait de poser les détracteurs du régime pour s’interroger sur la présence du Président Andry Rajoelina à l’ouverture officielle de la première adresse KFC à Madagascar sise au Tana Waterfront, hier. La réponse est pourtant simple : l’encouragement des investissements directs étrangers (IDE), avant tout. Par ignorance ou par pure mauvaise foi, certains observateurs semblent oublier que Madagascar est en pleine préparation de son essor économique. Un processus qui demande, de la part des dirigeants, des signaux forts pour rassurer les investisseurs internationaux. D’où ce geste, ô combien, significatif du Chef de l’Etat.
La commission mixte composée d’une délégation française et d’une délégation malgache s’est réunie hier au Palais d’Andafiavaratra, à Antananarivo. A huis clos, cette première rencontre, entamée vers 9 heures du matin, a duré plus de six tours d’horloge. Il était notamment question des îles éparses, quatre îles administrées par la France depuis les années 1960, et revendiquées par Madagascar depuis. Cette commission mixte avait été décidée par le Président malagasy Andry Rajoelina et son homologue français, lors du déplacement officiel du premier en France, au mois de mai dernier.
Certains se sont emballés tandis que d’autres se sont lancés dans des débats tendancieux et souvent stériles à la note sortie par le ministère de la Communication relative à la censure du titre « Drako hely » de Rijade. Il est certain qu’avant de prendre cette décision, le ministère a murement décortiqué les paroles du titre en question. Il s’agit d’une composition en dialecte sakalava avec certes beaucoup de nuances.
L’association « Iarivo Mandroso », fondée par Guy Razanamasy il y a 30 ans, appelle à voter pour le candidat à la Mairie de la Capitale Naina Andriantsitohaina. L’annonce a été faite vendredi dernier à l’hôtel Ibis Ankorondrano par le fils de l’ancien édile d’Antananarivo, Ndriana Razanamasy. Une décision prise à la suite de la consultation avec la famille et les membres de l’association. Les membres de l’association affirment que le candidat numéro 4 présente la même vision que l’ancien maire Guy Razanamasy. Le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina est par ailleurs un opérateur économique tout comme…

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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