Publié dans Politique

Traite de femmes malagasy en Chine - 6 Chinois dont la présumée commanditaire arrêtés dans un hôtel à Ivato

Publié le dimanche, 05 janvier 2020

Les éléments du Service central des enquêtes spécialisées (SCES) de la Police, ont interpellé 5 ressortissants chinois dont une femme pour trafic de femmes malagasy vers la Chine. Ces arrestations remontent vendredi dernier dans un hôtel sis à Ivato. Tout a démarré en mois de décembre 2019 lorsque la Police était renseignée sur les agissements d'une inconnue, de nationalité chinoise. Elle serait une entremetteuse à la recherche de femmes malagasy en vue de les marier à des Chinois.

 

L'investigation policière a permis de savoir que cette Chinoise aurait fait parvenir au pays ses compatriotes mâles puis les loger dans un grand hôtel à Ivato. Durant leur séjour sur place, ces Chinois y ont pu faire la rencontre de plus d'une vingtaine de femmes du pays. Trois de ces Chinois ont pu se marier avec ces dernières et les noces se sont déroulées en décembre 2019.

Le matin du 4 janvier dernier, la Police s'est mobilisée et a perquisitionné les chambres louées par les Chinois. C'était dans ces circonstances que 6 Chinois mais aussi 4 femmes y ont été surpris. Si trois des premiers, comme nous l'avons mentionné plus haut, ont eu leurs femmes, trois autres seraient toujours à la recherche de « l'âme sœur » locale.

La poursuite de l'enquête a révélé que le but du mariage est simple : faciliter les moyens pour que ces femmes du pays puissent arriver en Chine où d'autres situations pas très réjouissantes risquent de les attendre encore.

Notons que les Chinois auraient payé plus de 20 millions d'ariary par personne vis-à-vis de leur compatriote, la présumée entremetteuse. Enfin, Ils s'apprêtaient à prendre un vol à destination de la Chine lorsque la Police les a arrêtés.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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