Publié dans Politique

Scandale dans la recherche du vaccin contre le Covid-19 - L’Afrique comme cobaye, selon deux officiels français !

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Le Pr Jean-Paul Mira, chef de service réanimation à Hôpital Cochin (Paris 14è) d’un côté et le Pr Camille Locht, directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale, établissement public français) de l’autre. C’est sans le moindre scrupule que ces deux hauts fonctionnaires français ont suggéré sur le plateau de LCI, le 31 mars dernier, de faire de l’Afrique un laboratoire d’expérimentation pour un candidat-vaccin contre le Covid-19.

 

« Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude (sur le vaccin contre le Covid-19, ndlr) en Afrique où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ? Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études dans le Sida où chez les prostituées l’on essaie des choses parce que l’on sait qu’elles sont hautement exposées et elles ne se protègent pas. Qu’est-ce que vous en pensez ? », a demandé avec un sourire ironique  le Professeur Jean-Paul Mira à son confrère Camille Locht. Et ce dernier de répondre le plus sérieusement du monde : « Alors vous avez raison, et d’ailleurs on est en train de réfléchir en parallèle à une étude, en Afrique justement, pour faire ce même type d’approche avec le BCG et un placebo. Je pense qu’il y a un appel d’offres qui est sorti ou va sortir…». (Vidéo sur https://www.youtube.com/watch?v=GaL0C9_FYHk)

Voilà qui lève tout doute sur la rumeur de plus en plus persistante qui circule ces derniers temps selon laquelle certaines grandes puissances veulent introduire en Afrique des vaccins présentés être contre le Covid-19 mais dont la finalité reste floue. Si certains avancent que c’est pour se servir des Africains comme cobayes et éviter d’expérimenter lesdits vaccins sur les occidentaux avec les risques  que cela suppose, d’autres soutiennent carrément qu’il s’agit ni plus ni moins de poisons destinés à décimer la population du Continent noir. Le choix de l’Afrique, encore peu contaminée par rapport aux autres continents, est déjà douteux. Si le but est d’avoir un échantillonnage représentatif de malades, au jour d’aujourd’hui, c’est dans les pays occidentaux (Etats-Unis, Italie, Espagne, France,…) qu’il faut le chercher.

Dans tous les cas, l’on sait donc maintenant que les prostituées ont servi de banc d’essai pour des candidats-vaccins contre le VIH/Sida. Et c’est dans le même ordre d’idées que la France, par le biais de l’INSERM, est en train de chercher un ou des pays africain(s) hôte(s) pour expérimenter sur sa (leur) population le BCG comme vaccin contre le Covid-19.  En effet, c’est cyniquement que le Pr Camille Locht, directeur de recherche au sein de cet établissement public français, a révélé l’existence d’un « appel d’offres » en ce sens. Appel d’offres lancé en direction de dirigeants africains ?

La Rédaction

 

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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