Publié dans Politique

Covid-19 - Pâques à huis clos

Publié le lundi, 13 avril 2020


Pâques 2020 restera dans les annales. A Madagascar, la messe a été célébrée en direct sur les chaînes nationales. Aucun rassemblement familial et pas de grand repas. Les Malagasy ont fêté Pâques confinés.
Pour les chrétiens du monde entier, Pâques est la principale fête du calendrier liturgique chrétien,  par la résurrection du Christ. Le dimanche de Pâques rassemble traditionnellement les fidèles. Les pratiquants occasionnels choisissent également ce jour-là pour venir à l’église. Chaque année, ce week-end de trois jours est aussi pour tous l’occasion de retrouvailles familiales et amicales. Mais avec le Covid-19, la fête de Pâques de cette année n’a pas ressemblé à celles des années passées.
Tout a été différent. Pâques version 2020 a été inédite. Confinement oblige, les églises sont restées vides. Les chrétiens ont majoritairement célébré Pâques depuis leur domicile. Et les fêtes familiales ont été annulées. Des offices ont tout de même été célébrés. Les prêtres ont toutefois été seuls dans leurs églises. Les fidèles ont été invités à suivre les messes en audiovisuel, retransmises sur différents supports, radio, télévision, internet, en famille.
Cela a notamment été le cas à Madagascar. Sur la télévision et la radio, des églises chrétiennes malagasy, à l’instar de l’Eglise réformée de Madagascar (FJKM) ont notamment diffusé des messes dimanche. Dans la mi-journée, les églises membres du COE (Conseil œcuménique des églises chrétiennes) de Madagascar ont également organisé un culte œcuménique diffusé à la télévision et la radio nationale malagasy.
Même son de cloche, au Vatican. A cause du strict confinement ordonné en Italie et dans cette cité, le pape François a donné dimanche sa traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi » de Pâques à l’intérieur d’une basilique Saint-Pierre totalement vide. D’habitude, 70 000 fidèles se recueillent au sein de cette place. Les fidèles catholiques ont, eux, suivi l’allocution sur Mondovision ou sur internet. Au centre Akamasoa, des solutions innovantes ont également été rapportées sur les réseaux sociaux. Le Père Pedro a, en effet, célébré le dimanche de Pâques à travers tout le quartier, à pied ou à bord d’une voiture. Les fidèles peuvent entendre le culte tout en respectant les mesures de distanciation pour éviter toute contamination liée au Covid-19.
En tout cas, il y a eu une constante : de nombreuses familles ont suivi la messe de Pâques à la télévision, à la radio ou par internet. Traditionnellement fêté en famille autour d’un bon repas, dimanche a été un nouveau jour de confinement à Madagascar. Toute sortie est interdite pour continuer à lutter contre la propagation du coronavirus dans la Grande île. Ni spectacle ni pique-nique organisés n’ont d’ailleurs été autorisés.
La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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