Publié dans Politique

Vol de carburants de la JIRAMA - Deux agents de la société appréhendés

Publié le mardi, 14 avril 2020

L'enquête est toujours en cours. Deux agents de la JIRAMA de Mandritsara sont actuellement en détention pour leur implication dans un vol de carburant, devant servir à la fonction de la centrale thermique de la Région. Suite à une plainte d'une mère de famille contre son mari, conducteur de Bajaj, la société nationale d'eau et d'électricité a ouvert une investigation sur la consommation en gasoil d'une centrale thermique, située à Mandritsara. « Lors de son audition, la femme en question a en effet affirmé que son mari était complice d'agents de la JIRAMA qui sortaient en douce du gasoil de la centrale thermique. Sitôt mis au courant, les dirigeants de la JIRAMA à Mandritsara ont ouvert l'enquête.

Pour ce faire, ils ont donc commencé par la fragmentation de la consommation journalière, révélant un gap de 120 à 150 litres », ont expliqué les responsables au niveau de la direction centrale.  « Par la suite, le conducteur de Bajaj a donc été interrogé. Il a révélé qu'il transportait quatre à huit jerricans remplis de gasoil, soit entre 80 à 160 litres chaque fois que les agents de la JIRAMA faisaient appel à lui », poursuivent-ils. Toutefois, la quantité de gasoil volée sera encore à définir. 

Face à ces révélations, dix personnes citées dans cette affaire ont alors été convoquées, pour ensuite être placées en garde vue à la Gendarmerie. Deux d'entre elles sont notamment les agents de la JIRAMA cités ci-dessus, quatre des conducteurs de Bajaj et les quatre autres sont les acheteurs du gasoil volé. Une partie du gasoil a même encore été retrouvée chez ces acheteurs. De ce fait, l'affaire sera transférée au tribunal dès cette semaine. En tout cas, la direction de la JIRAMA continue de solliciter la collaboration de tous pour dénoncer ces malversations auprès des autorités car elles engendrent jusqu'à aujourd'hui des pertes énormes pour cette entreprise. Ainsi, elle ne fera preuve d'aucune tolérance envers ceux qui commettent de tels actes. 

Rova Randria

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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