Publié dans Politique

COVID-19 à Madagascar - Déconfinement partiel acté

Publié le dimanche, 19 avril 2020

Les mesures de confinement appliquées à Madagascar depuis un mois sont levées. Une décision prise en raison notamment d'une situation sanitaire stabilisée. Une annonce accueillie par un ouf de soulagement par bon nombre de Malagasy. A partir de ce jour, ils pourront sortir librement de 6 heures à 13 heures. Les habitants des Régions Analamanga, Haute Matsiatra et Atsinanana ne pourront toutefois pas se déplacer en dehors de leurs Régions. Un couvre-feu reste de vigueur, mais entre 21 heures et 4 heures du matin. Le port du cache- bouche sera obligatoire à partir de ce jour pour tous ceux qui devront sortir de chez eux. Des distributions de masque auront lieu au niveau des Fokontany où des cas contacts ont été recensés. Des sanctions de « Travaux d'intérêt général » sont prévues contre ceux qui ne porteraient pas ces protections.

Les écoles pourront rouvrir à partir de mercredi, à condition de respecter des mesures d'hygiène strictes. Cela se déroulera par étape, avec une priorité donnée aux lycéens et collégiens qui passent des examens. Les écoliers en classe de septième effectueront leur rentrée lundi prochain, avec un concept sanitaire et éducatif adapté. Chaque élève sera doté de masque cache-bouche et aura droit à une table personnelle. Pour renforcer leur système immunitaire, chacun pourra boire du Covid Organics. Au niveau de la Fonction publique, un service minimum devra être instauré, dépendamment de l'organisation mise en place par les responsables. A partir de ce 22 avril, les entreprises du secteur privé pourront également reprendre leurs activités, à condition toujours de respecter les mesures sanitaires et une limitation à 5 du nombre de personnes autorisées dans une salle. Les mesures de distanciation et le port de masque cache- bouche est obligatoire. Les restaurants pourront rouvrir jusqu'à 13 heures. Pour faciliter le déplacement, les transports en commun sont de nouveau autorisés à circuler, mais sous condition. Les passagers d'un taxi devront tous porter des masques cache- bouche. Limitation à 18 du nombre de passagers, interdiction des strapontins, et port de masque cache- bouche obligatoire, sont les mesures imposées aux taxis-be, lesquels s'exposent à des sanctions telles que la mise en fourrière, s'ils contreviennent aux mesures énoncées. Tous les transports en commun devront au préalable être désinfectés. Les rassemblements publics restent et demeurent interdits. Le Président Rajoelina prévient contre tout relâchement en affirmant que le chemin reste encore long. « Nous avons besoin de la volonté de tous », dit-il. 

La Rédaction

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff