En effet, si certains organes de presse se sont contentés de traiter l’information, relayant des réserves, d’autres, usant d’un ton parfois condescendant et méprisant, ont littéralement fait preuve d’ironie pour parler de la tisane CVO annoncée par le Chef de l’Etat malagasy, comme si seuls les pays occidentaux pouvaient trouver un remède pour une maladie comme le coronavirus. Pour eux, manifestement, tout ce qui ne sort pas des laboratoires reconnus et répertoriés en occident est à jeter aux orties. Alors qu’on a affaire à un remède issu de la pharmacopée traditionnelle. Il est pourtant question d’une substance, dont l’efficacité a été récompensée par un prix Nobel, qui est dépourvue d’effets secondaires.
Force est pourtant de souligner qu’aucune solution palpable n’est avancée par les pays d’origine de cette presse pour lutter contre le coronavirus. Les restrictions de déplacement et les mesures sanitaires sont les seules solutions évoquées par eux pour lutter contre un virus qui fait maintenant plus de 200 000 morts à travers le monde, dont la majorité se trouve en Europe et aux Etats-Unis. L’utilisation de la chloroquine reste toujours sujette à débat dans les pays occidentaux.
Il faut souligner en tout cas que chaque président a le devoir de rechercher des solutions pour aider ses concitoyens. En tant que tel, le Président Rajoelina a autorisé l’usage du Covid-Organics afin de protéger la population malagasy et renforcer son système immunitaire. Mais cette annonce faite par le Président malagasy gêne visiblement les intérêts de certains occidentaux (voir article par ailleurs), opinent bon nombre d’observateurs. Fort heureusement, d’autres pays, européens notamment, ont lancé des études sur l’Artemisia annua.
Notons que des politiciens malagasy participent à cette stratégie de dénigrement contre le Chef de l’Etat malagasy. Ils attendent manifestement que le remède cause le décès des patients à qui il est administré, et non qu’il permette la guérison des personnes traitées. Par contre, il est intéressant de noter que les Africains, de leur côté, félicitent la découverte du remède qui est produit à grande échelle et distribué gratuitement à Madagascar pour les couches sociales les plus vulnérables.
La Rédaction