« La Guinée équatoriale a tenu à être le premier pays à reconnaître et à utiliser ce remède découvert par les chercheurs malagasy. Et nous espérons que la coopération sanitaire entre les deux pays se renforcera d’avantage » a annoncé le vice-ministre de la Santé équato-guinéenne à la tête d’une délégation venue de Malabo . La délégation a été reçue à son arrivée par le ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa, le directeur général de l’IMRA, Dr.Charles Randrianjara, ainsi que des représentants de la Présidence de la République Malagasy.
A son départ du territoire malagasy, la délégation équato-guinéenne a emporté 1,5 tonne de Covid-Organics en sachet, emballé dans 11 500 cartons, ainsi que quelques échantillons proposés en bouteille. D’après les informations obtenues auprès de la Présidence, 10 000 cartons de ce produit seront utilisés à titre préventif tandis que les 1500 autres serviront à titre curatif. La diaspora malagasy en Guinée équatoriale, composée d’une centaine de membres, va également bénéficier de ce remède traditionnel amélioré.
La Guinée équatoriale n’est pas la seule nation africaine à s’intéresser à ce remède « made in Madagascar ». La Guinée Bissau va, elle aussi, envoyer d’ici peu des émissaires pour importer ce produit malagasy concocté par IMRA à l’aide de plantes médicinales dont l’artémisia. Cela fait suite à l’entretien par visioconférence entre le Président Rajoelina et son homologue de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo. La Guinée Bissau compte 200 malades du coronavirus et un décès, jusqu’à hier.
Rappelons que quelques jours seulement après le lancement du CVO, par le Président Andry Rajoelina le 20 avril, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a été le premier à prendre contact avec le numéro un malagasy. Les pays africains font preuve de solidarité face à cet « exploit » des chercheurs malagasy en pleine crise sanitaire.
S.R.