Jusqu'ici, en effet, on ne dénombre aucun décès sur les 128 cas confirmés pour 3107 tests effectués depuis mi-mars à Madagascar, alors que 3 morts sont rapportés parmi les Malagasy expatriés. De même, plusieurs témoignages de compatriotes contaminés établis en Europe ont fait cas de leur état plus ou moins compliqué, alors qu'au pays, les deux ou trois cas graves qui ont été constatés à ce jour ont vu leur état santé s'améliorer très rapidement et, à la date d'hier, aucune des 38 personnes encore hospitalisées ne présente de complication. La question qui se pose est de savoir à quoi pourrait être due cette différence de réaction des Malagasy face à un virus censé pourtant être le même ici comme ailleurs.
La question est d'autant plus intéressante lorsque l'on sait que, étant donné la qualité des structures sanitaires existantes dans les pays où sont établis les expatriés malagasy dont il est question ici (l'Europe), ces derniers, supposés bénéficier d'une meilleure prise en charge, auraient dû avoir plus de chance de guérir par rapport à leurs compatriotes restés au pays. Or, il n'en n'était rien. Citons, à titre d'exemple, les cas de deux médecins malagasy qui n'ont pu être sauvés par les établissements hospitaliers où ils étaient en service et y étaient soignés.
Le phénomène est encore plus étrange si l'on considère que les premiers cas positifs déclarés dans la Grande île sont des cas importés, donc a priori, contaminés par le même virus que les Malagasy restés en France. Cependant, traités à Madagascar, lesdits cas importés n'ont pas développé la maladie de la même manière que leurs compatriotes à l'extérieur. Sauf de rares exceptions (dont celle du couple déjà contrôlé positif à son arrivée au pays et dont l'un a présenté une détresse respiratoire avant de guérir), les états des hospitalisés au pays se sont rapidement stabilisés, avant d'aller en s'améliorant par la suite.
On aura beau chercher, cette situation ne peut s'expliquer que par la différence des traitements reçus par les patients. Si en Europe, quel que soit le protocole adopté, on s'est contenté de faire appel à des médicaments dit conventionnels, à Madagascar, on s'est rendu compte très tôt que la médecine traditionnelle pourra être déterminante face à la pandémie du Covid-19. C'est ainsi que, dès l'annonce des premiers cas sur le sol national, la population malagasy, dans son ensemble, s'est ruée sur les plantes médicinales en vue de se prémunir du nouveau coronavirus. De leur côté, plusieurs Malagasy basés en Europe ayant contracté le nouveau coronavirus ont déclaré avoir fait appel à des huiles essentielles originaires de Madagascar pour se soigner et guérir. Tout semble indiquer que c'est cette utilisation empirique de la pharmacopée du pays qui serait à l'origine de la relative résistance des Malagasy face au nouveau coronavirus.
Quoi qu'il en soit, cette situation justifie amplement l'appel au remède traditionnel amélioré, à travers le Covid-Organics (CVO), dont l'efficacité est en train d'être prouvée par les faits. En effet, plus d'une semaine après le lancement officiel de cette tisane - donc sa distribution à grande échelle et son utilisation pour traiter les malades encore hospitalisés - le nombre de guérisons est en train de monter en flèche tandis que celui de nouveaux cas se stabilise plus ou moins. Une situation qui, si elle se maintient, tend à confirmer que le CVO est à la fois curatif et préventif.
La Rédaction