Publié dans Politique

Lutte contre l'insécurité dans le Haute-Matsiatra - 689 armes de guerre ou autres, une centaine de munitions saisies

Publié le mardi, 05 mai 2020

Le nombre des fusils d'assaut ou autres, de fabrication locale,  saisis par la Gendarmerie, s'élève à 689 unités dans le courant de cette année dans la Région du Haute-Matsiatra. Ces  armes avaient été saisies des mains des dahalo sinon remises à la Gendarmerie des mains de personnes ayant fait preuve de bonne volonté. La Gendarmerie déclare sans ambages que ce résultat serait le fruit d'une longue campagne de sensibilisation des autorités locales dont des maires ou des députés de l'Isandra, afin justement de les exhorter à faire pression sur la population locale pour remettre ces armes à la Gendarmerie. 

La vue de tous ces fusils de tous types et de tous les calibres placés en rang à la caserne de cette Force, n'en finissait pas d'étonner les témoins. La saisie le 4 mai dernier de 147 fusils dans la Commune rurale d'Ambondrona dans l'Isandra auxquels devaient s'ajouter encore 204 autres  le 1er mai dernier, constitue le clou de l'événement.  Mais 43 fusils  ont été également confisqués dans la Commune rurale d'Iavinomby Vohimbola, District d'Isandra, le 8 avril dernier. 

La plupart de ces fusils sont de fabrication locale. Ces armes ont servi à des dahalo. Une partie avait été remise par des particuliers au maire de la Région, et ce, après bien la campagne de sensibilisation. 

Mais le plus alarmant  aussi dans cette affaire, c'est qu'une bonne partie de ces fusils est destinée aux Forces militaires. Il s'agit de ces 29 kalachnikovs confisquées dans l'ensemble de l'ex-Province de Fianarantsoa. Ces fusils automatiques auraient été pillés lors des évènements chauds qui ont secoué le pays en 2002 et en 2009. 

De son côté, le secrétaire d'Etat chargé de  la Gendarmerie était très ferme en donnant l'ordre de poursuivre les efforts en vue de la sécurisation de cette Région. D'ailleurs, sa devise est de « terroriser » les dahalo et leurs complices.

Le commandant de groupement de gendarmerie de Haute-Matsiatra et son homologue aux commandes de la brigade de Fianarantsoa, étaient au côté de la députée de l'Isandra durant ces opérations de saisie 

d'armes.

Franck R.

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Editorial

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    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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