Publié dans Politique

Harcèlement contre Madagascar et le CVO - Et si le complot n’est plus au stade de théorie ?

Publié le mardi, 12 mai 2020



C’est ce jour normalement que sera remise aux autorités malagasy l’issue de l’enquête concernant les prétendus 67 cas confirmés au Covid-19 en une seule journée, annoncés la semaine dernière par l’OMS. Un brusque rebond qui a mis la puce à l’oreille de la Présidence, laquelle a requis des contre-tests dont les premiers résultats partiels ont largement contredit le chiffre suscité. Cette situation résulte-t-elle d’un « simple » accident ou plutôt d’un acte de sabotage ? 

Car ce qui vient immédiatement en tête, c’est une publication sur les réseaux sociaux (dont la véracité reste à établir) d’un fait plutôt étrange qui serait apparu dans un pays d’Afrique et faisant état de matériels de tests, issus de dons de la part d’un pays tiers, déjà contaminés au nouveau coronavirus. Ce qui aurait eu pour effet de rendre positif tous les prélèvements qui ont été analysés avec lesdits matériels. L’objectif de cette funeste machination, si elle est avérée, ne serait autre que de faire croire à une large contamination de la population du pays victime, ce qui pousserait les autorités de ce dernier à accepter sans trop se poser des questions une vaccination en urgence.

Pour le cas de Madagascar, s’il se trouve qu’une telle manigance est bien à l’origine du rebond des chiffres de la semaine dernière, l’objectif serait tout autre : il s’agirait tout simplement de torpiller le Covid- Organics (CVO). Une montée en  flèche des cas positifs après  la distribution  en masse de ce remède, présenté comme ayant un effet préventif, le discréditera en effet définitivement auprès de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale. A partir de là, il faut chercher à qui le crime profite, selon l’expression consacrée. Il faut seulement savoir qu’une telle opération de sabotage n’est nullement à la portée de pieds nickelés mais nécessite la mobilisation de tout un réseau à l’échelle internationale.
Madagascar et son CVO dérangeraient-ils tellement au point de mettre en branle une conspiration de ce genre de la part de certaines puissances étrangères ?  Compte tenu de l’enjeu, c’est du domaine du possible. D’aucuns se demandent d’ailleurs si ceci ne serait que le prolongement du harcèlement médiatique dont la Grande île fait l’objet de la part d’une certaine presse occidentale depuis la révélation  officielle du CVO. Fake news, traitements boiteux des informations, désinformation pure et simple, etc. tout est mis à profit en effet, et sur tous les supports possibles et imaginables, pour dénigrer à l’international ce remède développé par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA).  
En attendant le résultat de l’enquête sur les 67 cas douteux de la semaine dernière, force est de s’interroger si, en ce qui concerne Madagascar, la fameuse « théorie du complot » est toujours restée au stade de théorie ou si quelque part, « on » serait déjà passé à l’action…
La Rédaction

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff