Publié dans Politique

Essai clinique aux normes internationales - La moitié des patients sciemment sacrifiée

Publié le mercredi, 13 mai 2020

Par la force des choses, les profanes ont été amenés à se pencher sur des notions scientifiques et médicales pour mieux comprendre certains aspects de cette pandémie du Covid-19. C’est ainsi que bon nombre de simples citoyens se sont mis à se demander en quoi consiste exactement les fameux essais cliniques  que certaines autorités sanitaires, dont l’OMS,  brandissent comme étant le sésame pour la reconnaissance de l’efficacité d’un produit face à une maladie donnée. Beaucoup ont été alors surpris de découvrir le caractère plutôt cynique des normes établies dans ce cadre. En effet, la méthode dite de l’ « essai comparatif » ou « essai thérapeutique » fait qu’une bonne moitié des sujets soumis à un essai clinique est purement sacrifiée le plus officiellement du monde. Est-ce bien conforme à l’éthique médicale ?

Décrite brièvement, cette méthode consiste à tester deux produits sur deux groupes de patients. L'un reçoit le véritable candidat-médicament à tester, l'autre une substance inerte ou « placebo ». Les deux produits sont rigoureusement identiques. Ils ont la même forme, la même couleur, le même goût et la même odeur. L’administration se fait en « double aveugle » ou « double-insu », c’est-à-dire que, ni le patient ni le médecin ne savent qui prend quel produit. Comme résultat attendu, en de termes simples, cette méthode permettrait d’isoler les effets du candidat-médicament et ceux à attribuer à une évolution normale de la maladie.

La question de l’éthique médicale se pose notamment lorsque ceux qui sont soumis à l’essai clinique sont des sujets déjà malades dont l’état de santé peut se dégrader faute de traitement. Car bien que les patients participant à de tels essais le fassent en toute connaissance de cause, force est de constater que la moitié d’entre eux - celle qui prend le faux médicament - en n’étant pas soignée, est donc sciemment  sacrifiée à l’autel de l’expérimentation. La démarche est, on l’aura constaté, des plus choquantes mais elle répond, paraît-il, à la rigueur scientifique et de ce fait, est universellement reconnue.

Il faut savoir cependant que certaines personnalités scientifiques fustigent cette méthode d’expérimentation  ainsi que les procédures strictes qui l’encadrent, surtout lorsqu’on est confronté à une épidémie mondiale et mortelle comme celle du nouveau coronavirus. A l’instar du célèbre Pr Didier Raoult pour qui il s’agirait en fait d’ « habitudes prises en grande partie par l’industrie pharmaceutique et tout le monde a fini par prendre cette méthode pour de la science ». Pour cet éminent infectiologue, non seulement ces lourds protocoles ne sont que des exigences de la pharmaco-business, mais elles ne répondent pas non plus à une situation d’urgence. « Le premier devoir du médecin est le soin et non l’expérimentation », a-t-il martelé dans une tribune publiée dans la revue « Quotidien du médecin ».

Ces propos du scientifique marseillais justifient amplement la distribution immédiate du Covid-Organics (CVO), le remède traditionnel mis au point par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au Covid-19. Si l’on s’en tient en effet aux exigences de ceux qui ne jurent que par la soumission au préalable du CVO à un essai clinique aux normes internationales, il faudra attendre plusieurs mois avant de pouvoir mettre cette tisane à la disposition du grand public. D’ici là, l’on doit donc se contenter de compter les malades et les morts par centaines, voire par milliers.

La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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