Publié dans Politique

Crise sanitaire - Le représentant permanent et trois fonctionnaires de l’OMS expulsés !

Publié le jeudi, 14 mai 2020


Ultimatum expiré. C’est aujourd’hui que le représentant permanent et trois fonctionnaires de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) doivent quitter le pays après que le ministère des Affaires étrangères les a déclarés « persona non grata ». Les raisons exactes de cette expulsion restent encore floues mais la gestion de la pandémie de coronavirus n’est pas sans doute étrangère à cette décision. Les autorités estimeraient à une ingérence inacceptable de ces quatre experts dans la gestion de la pandémie dans le pays.  L’OMS reste pour le moment discrète et sans réaction officielle face à cette décision gouvernementale ainsi que les moyens qu’elle mettra à la disposition de ces experts pour quitter le sol du pays du fait que toutes les liaisons aériennes sont suspendues. A bout de nerfs et avec une tension très tendue entre le Gouvernement et le bureau permanent de l’OMS ces derniers jours, les autorités burundaises ont pris cette décision radicale d’expulser de leur territoire ces experts. Et ce en pleine crise sanitaire due au Covid- 19 faisant état de 27 cas positifs dont un décès au Burundi.
Pour Madagascar, les relations avec l’OMS sont loin d’être tendues mais non plus au beau fixe. Avec l’arrivée de la période hivernale dans la Grande île, une froideur semble s’installer entre les deux parties, du moins vu de l’extérieur. Au tout début de la crise, les autorités malagasy et le bureau permanent de l’OMS se tiennent les mains et s’entraidaient pour faire face à ce virus qui, à l’époque, faisait déjà des milliers de morts en Europe. A l’instar des autres pays d’Afrique, Madagascar paraît être épargné par la vague de cas positifs mais les dirigeants, avec l’aide des organismes internationaux s’apprêtent à toutes les éventualités. La représentante de l’OMS à Madagascar est toujours aperçue dans les grands évènements entourant cette préparation de Madagascar à faire face à la pandémie entre autres à la mise en place du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato et à la réception de la première vague des dons du milliardaire chinois Jack Ma.
Le coup de froid constaté par les observateurs survint à la présentation officielle de la tisane Covid- Organics (CVO) à Avarabohitra Itaosy. Ce remède traditionnel amélioré (RTA) découvert par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) ne semble pas du tout au goût de l’OMS expliquant sans doute l’absence très remarquée de sa représentante à Madagascar ou un membre du bureau permanent, à moins qu’elle n’ait pas été invitée, contrairement aux ambassadeurs de la Chine et de la Corée du Sud. Snobée par l’OMS à sa naissance, le Covid-Organics faisait tout de même ses premiers pas au pays avant de s’envoler vers d’autres cieux du continent africain. L’OMS, au lieu de l’accompagner dans ses premiers pas, clame partout son inefficacité, pire même son dangerosité. Si la représentante à Madagascar se fait discrète, celle de l’Afrique, Docteur Moeti, n’est pas allée de main morte pour dénigrer carrément ce remède à base de plante médicinale qu’est l’artemisia. Une sortie médiatique suivie d’une campagne contre le CVO à travers la presse internationale.
 La guerre froide est bel et bien installée et elle s’est accentuée la semaine dernière quand le site de l’OMS sort un chiffre de 67 cas contaminés contre 35 pour l’unique source officielle de Madagascar. Des chiffres divergents semant la panique chez la population.
La faute n’incomberait pas peut –être à l’OMS, d’ailleurs l’Institut Pasteur de Madagascar est pointé du doigt quelques jours après, mais la célérité avec laquelle, elle a publié ce chiffre est considérée, à tort ou à raison, comme une attaque en règle envers Madagascar et notamment son Covid- Organics. D’autant plus qu’elle s’est faite au même temps d’une campagne médiatique internationale A noter que, selon les indiscrétions, c’est l’OMS qui prendrait en charge tous les frais inhérents aux  tests PCR effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar…
La rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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