Publié dans Politique

Education nationale - Des parents roulent pour un arrêt total des cours

Publié le dimanche, 24 mai 2020
Education nationale - Des parents roulent pour un arrêt total des cours Photo d'illustration


La recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays ces derniers jours fait monter l’inquiétude au sein de la population et plus particulièrement chez les parents d’élèves qui sont en classe d’examen. En effet, le bilan officiel quotidien qui fait état d’environ 40 nouveaux cas montre une propagation alarmante de l’épidémie. Un grand nombre de parents roulent actuellement pour un nouvel arrêt  de tous les cours pour des raisons sanitaires. Ils proposent que des cours (en bonne et due forme) soient diffusés sur la chaîne nationale. Pour eux, l’application des mesures barrières comme l’utilisation de gel hydroalcoolique et de masques dans les établissements scolaires ne suffit pas à protéger leurs progénitures. D’autant plus que le calendrier des examens officiels demeure encore incertain pour le moment.
Rappelons que depuis le 20 avril et après un mois de confinement, l’Etat a décidé la reprise progressive des cours dans les écoles au niveau des 3 Régions touchées de plein fouet par l’épidémie de Covid-19 à savoir Analamanga, Haute Matsiatra et Atsinanana. Cette reprise concerne uniquement les élèves en classe d’examen comme ceux de la 7ème (CM1), la 3ème, et la terminale tandis que pour les autres classes, la suspension des cours en salle est encore effective.
Remise en question
 Cette proposition venant des parents sera une occasion pour le ministère de l’Education nationale de revoir le contenu du programme « Kilasy pour tous », déjà retransmis quotidiennement sur la Télévision malagasy (TVM). Ledit programme imitant les cours dispensés par des instituteurs dans une salle de classe fait, en effet, l’objet de vives critiques de la part des téléspectateurs. Pour cause, les erreurs de vocabulaire ou parfois de syntaxe qui se glissent dans les contenus. Ce programme qui reflète les grandes lignes du programme scolaire se doit pourtant d’être irréprochable pour éviter toute remise en cause du niveau des enseignants malagasy.
Le domaine de l’éducation nationale est rudement mis à l’épreuve dans le contexte de crise sanitaire actuel. Dans sa dernière déclaration, la conférence des évêques a mis l’accent sur la nécessité d’un plan clair de la part des autorités responsables dans l’éducation nationale pour fixer le sort des élèves malagasy pour l’année scolaire en cours. Autant d’attentes qui devront trouver leurs réponses d’ici la nouvelle déclaration du Président de la République, c’est-à-dire dans une semaine.
La Rédaction


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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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