Publié dans Politique

Christian Ntsay - 24 mois à la Primature

Publié le jeudi, 04 juin 2020


Nommé une première fois Premier ministre le 04 juin 2018, Christian Ntsay est, 24 mois après et après avoir connu trois différents Chefs d’Etat, toujours bien ancré à la Primature. L’actuel homme fort de Mahazoarivo lors de sa première nomination en juin 2018 avait été proposé par le Miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina. Christian Ntsay était chargé de former le nouveau Gouvernement de consensus dont la charge principale était d’organiser l’élection présidentielle et les législatives. Mission que le haut fonctionnaire international avait alors relevée avec brio. Suite à l’élection de Andry Rajoelina à la Présidence du pays, il avait démissionné une première fois au mois de janvier 2019, avant d’être reconduit dans la foulée, par le nouveau Président de la République, avec pour mission cette fois-ci son objectif de concrétiser les promesses électorales du nouveau numéro Un du pays. Le chef du premier Gouvernement du second quinquennat de la quatrième République déposera sa démission pour la seconde fois au lendemain des législatives, mais il sera reconduit par le Président de la République. Lors des derniers remaniements, Christian Ntsay, devenu presque inamovible, est renouvelé par le locataire d’Iavoloha. En deux ans à Mahazoarivo, l’actuel Chef du Gouvernement a connu donc deux Présidents de la République, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina, ainsi qu’un Chef d’Etat par intérim, en l’occurrence Rivo Rakotovao. Christian Ntsay est un homme plutôt discret. L’efficacité de cet ancien fonctionnaire international est saluée unanimement. Le retour des plaques rouges pour les véhicules administratifs, encensé par l’opinion, est une décision prise par le locataire de Mahazoarivo. En deux ans, aucun scandale concernant le Premier ministre n’est rapporté. L’ancien haut fonctionnaire à l’Organisation internationale du travail (OIT) et ministre du Travail de 2002 à 2003, semble faire consensus aux yeux de la classe politique jusqu’ici.
La Rédaction

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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