Publié dans Politique

60ème année du retour d’indépendance - Vibrant appel du Président à l’unité nationale

Publié le vendredi, 26 juin 2020

Laisser toutes les différences et les différends de côté pour avancer ensemble vers le développement ! Tel est en gros le principal message adressé par le Président de la République, Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Ce fut au terme du défilé militaire tenu sur l’avenue de l’indépendance à Analakely. Malgré les contraintes liées à la lutte contre le Covid-19 et le froid en cette période hivernale, l’évènement d’hier a permis à toute la population d’être en communion avec les dirigeants à travers une retransmission en direct sur la chaîne nationale.
L’homme fort du pays a tenu un discours chaleureux et rassembleur en cette période charnière dans l’histoire de la Grande île. D’emblée, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler l’importance de cette journée historique. Le Président a également souligné que le choix de l’Avenue de l’indépendance pour tenir cette célébration n’est pas un hasard. Une telle manifestation a déjà eu lieu durant la 1ère République, à l’aube du retour même de l’indépendance du pays. « Obtenir notre indépendance n’a pas été chose facile et fut un combat ardu pour les nationalistes. Beaucoup d’entre eux ont perdu la vie, d’autres ont porté des séquelles ou ont été exilés. (…) Nos aînés n’avaient qu’un seul objectif : parvenir à une véritable indépendance pour notre pays. C’est pour cette raison que nous tenons tant à notre souveraineté nationale aujourd’hui », a affirmé le Président.
Hommage aux anciens Présidents
Le numéro « un » de l’Exécutif a retracé les épreuves par lesquelles la Nation est passée durant ces 60 années. « Malgré les efforts fournis par les dirigeants successifs, le développement auquel aspire tant le peuple n’est pas encore perceptible », a – t – il encore déclaré tout en remerciant ses prédécesseurs au pouvoir pour toutes leurs réalisations respectives.
A présent, l’heure est venue de se tourner vers les 60 prochaines années qui doivent être une période d’ascension et d’émergence. Le Chef suprême des Forces Armées a lancé un vibrant  appel afin de cesser toutes formes d’entrave au développement, des tentatives de division et autres sabotages en vue d’une véritable unité nationale.  Et de marteler que « le moment est venu d’écrire une nouvelle page d’histoire (…) A présent, nous sommes face à un nouveau combat : combat contre la pauvreté, combat pour le développement économique, combat pour la fierté nationale et contre la division». Enfin, le Président a fait appel à la solidarité, une des valeurs chères aux malagasy, ainsi qu’au patriotisme pour construire un nouvel avenir. « Madagascar n’appartient pas à une minorité ni à une seule personne. Madagascar nous appartient à tous. Notre patrie, notre vie, notre héritage », conclut – il.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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