Publié dans Politique

Remède injectable contre le Covid-19 - Coup d’envoi des essais cliniques à Andohatapenaka

Publié le mercredi, 01 juillet 2020


C’est officiel ! Les essais cliniques dans le cadre du 3ème protocole de traitement contre le Covid-19 ont démarré, hier, au Village Voara à Andohatapenaka. Un démarrage officiel qui a été joint à l’ouverture du Centre Médical COVID-19 (CMC) dans une cérémonie en présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse. Comme annoncé auparavant par le Chef de l’Etat, le protocole en question consiste à l’utilisation d’un remède « made in Madagascar » en version injectable qui rassemble deux médicaments dont l’artesunate (un dérivé de l’artémisinine). L’Artesunate possède des vertus anti – inflammatoire et anti – virale et a déjà fait ses preuves dans le traitement du paludisme. Ce remède injectable diffère complètement du tambavy Covid-Organics.
Dans son allocution, le locataire d’Iavoloha a, d’emblée, adressé ses vifs remerciements à l’endroit de l’équipe médicale et des membres du personnel de santé. « Aujourd’hui débute les essais cliniques correspondant au 3ème protocole par lequel nous collaborons avec les professeurs et les scientifiques malagasy issus du ministère de la Santé Publique », précise le Président, Andry Rajoelina. Selon toujours ses explications, d’autres Professeurs étrangers apportent leur contribution dans ces essais à savoir le Pr Dhanjay (Président de l’Université de Maurice), le Dr Nathan Goodyear (Spécialiste en oncologie en Arizona, Etats – Unis) et le Dr Thomas Lodi (chercheur spécialisé dans le Coronavirus en Thaïlande) ainsi que le Dr Archana Braw Luximon. Durant l’évènement d’hier, le Président s’est entretenu par visioconférence avec les experts précités.
Accord de l’OMS
 La réalisation de ce 3ème protocole a nécessité 3 mois de préparation et ayant déjà obtenu l’accord de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau régional, selon toujours le Chef de l’Etat. D’ailleurs, l’on se souvient que le sujet a été au cœur de l’entretien entre le Président Andry Rajoelina et le numéro un de l’OMS au mois de mai dernier. Madagascar est ainsi le premier pays africain à proposer un protocole de traitement et des essais cliniques pour guérir du Covid-19. Les résultats y afférents pourront être connus d’ici une quinzaine de jours.
En parallèle et conformément à l’annonce du Premier ministre, Christian Ntsay dimanche dernier, le CMC accueillera également les personnes présentant des symptômes du coronavirus et qui désirent se faire dépister. Le Président de la République a donné des consignes à l’attention du ministre de la Santé en vue de  faire en sorte que l’obtention des résultats des tests se fasse dans un délai de 72 heures maximum. Le Chef de l’Etat a profité de cette occasion pour renouveler son appel à la vigilance à l’endroit de la population. « L’Etat n’est pas le seul concerné dans la lutte contre le Covid-19. C’est l’affaire de tous. Il faut en cesser avec le laxisme », a martelé l’homme fort du pays.
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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