Publié dans Politique

Crise sanitaire - Le rôle clé des hôpitaux « manara-penitra »

Publié le mardi, 18 août 2020

CHU de Tanambao à Antsiranana, CHU de Morafeno à Toamasina, ou encore CHU d'Andohatapenaka à Antananarivo. Les noms de ces centres hospitaliers ont souvent été au cœur des actualités ces derniers jours, et ce depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus à Madagascar. Pour cause, ces établissements hospitaliers également connus sous l'appellation d'hôpitaux « manara-penitra » ont joué un rôle important voire clé dans la prise en charge des malades depuis les premiers cas de contamination à la Covid-19 jusqu'à maintenant. Ces hôpitaux ont complété voire renforcé en grande partie les services fournis auprès des grands hôpitaux publics qui sont déjà en place dans le pays depuis plusieurs années, notamment le CHU de Befelatanana, le Centre hospitalier de Soavinandriana ou encore l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) pour la Capitale.

 

Une grande partie des malades du coronavirus, dont ceux atteints de formes graves, ont été soignés et guéris dans ces hôpitaux. Pendant la période de la recrudescence des cas de contamination, il fut un temps où les places dans les grands hôpitaux n'arrivaient plus à suffire. Il a même fallu encore ajouter d'autres espaces de soins comme les Centres de traitement de la Covid-19 (CTC). L'on imagine alors comment la population malagasy aurait vécu la crise sanitaire en l'absence de ces hôpitaux « manara-penitra ». Comme leur nom l'indique, ces hôpitaux aux normes internationales ont été conçus pour répondre à des règles de soins conformes à celles exigées au niveau mondial.

Une initiative autrefois incomprise

Le lancement des travaux de construction de ces centres hospitaliers a fait l'objet de vives critiques de la part des détracteurs du régime transitoire, sous la houlette de l'actuel Président Andry Rajoelina, à l'époque. Des critiques qui pouvaient aussi bien pu avoir été dues à l'incompréhension ou tout simplement pour des raisons de simple divergence politique. La crise sanitaire a été une occasion pour les dirigeants de faire le point sur les forces et les faiblesses du système sanitaire malagasy. Il est donc clair que le volet relatif aux infrastructures n'est pas à prendre à la légère et se complète avec le renforcement des capacités, ainsi que la motivation des membres du personnel soignant. A part les trois grandes villes citées plut haut, Toliara et Fianarantsoa, tout comme Mahajanga disposent également de leurs hôpitaux

« manara-penitra ». Certes, rien n'est encore parfait tant au niveau des soins que des équipements dans l'ensemble du pays. Néanmoins, le pari d'assurer des soins pour tous est sur la bonne voie puisque, outre les ex-Chefs-lieux de province, les Districts se verront dotés de ces mêmes établissements hospitaliers d'ici peu.

Aujourd'hui, l'expression favorite du Président, Andry Rajoelina prend tout son sens : « Si tu ne comprends pas aujourd'hui, tu comprendra plus tard ! ». En tout cas, il est certain que nombreux parmi ceux qui n'ont pas compris autrefois, saisissent mieux l'initiative aujourd'hui.

La Rédaction

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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