Publié dans Politique

Assemblée nationale - Deux sièges vacants

Publié le mardi, 25 août 2020

L’Assemblée nationale, qui se réunira en session extraordinaire de douze jours à partir d’aujourd’hui, compte deux membres de moins jusqu’à nouvel ordre. La vacance de poste concerne le siège de l’ex- députée de Fenoarivo Atsinanana Bavy Angelica Michelle et celui de l’élu de Morombe Lucien Rakotomalala.
La parlementaire d’Analanjirofo, qui a été vice-présidente de l’Assemblée nationale, a été appelée à intégrer l’équipe gouvernementale pour gérer le portefeuille du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme suivant les dispositions du décret 2020-997 du 20 août 2020. L’autre législateur, quant à lui, était emporté par la Covid-19 dans la nuit du 7 juillet.
Ces deux absences rendues définitives ont la particularité de se produire durant l’intersession. Selon la loi, le suppléant du député incapable d’assumer sa fonction reprend automatiquement la place de celui-ci. Pour le cas d’un député d’une circonscription à deux sièges, le deuxième de la liste se substituera au titulaire du poste à l’Hémicycle. Mais il faut avant tout la constatation de vacance de siège prononcée par la Haute Cour constitutionnelle.
Nouvelle casquette
Ambohidahy n’a pas encore émis son avis sur le « vide » à Tsimbazaza. Le 17 juillet, l’équipe de Jean Eric Rakotoarisoa a publié un communiqué annonçant la fermeture temporaire du palais constitutionnel compte tenu de l’avancée du coronavirus. Sauf cas contraire, la Cour n’a publié aucune information officielle indiquant la reprise effective du service jusqu’à ce jour. Tsimbazaza doit ainsi attendre la mise en route de la procédure administrative pour pouvoir combler le vide dans la salle.
Entre- temps, le binôme du député Ahmad Mohamad à Fenoarivo Atsinanana tient les commandes du ministère ayant pignon sur rue à Ambohijatovo. Depuis lundi, Bavy Angelica Michelle a commencé à marquer sa présence sur le terrain avec sa nouvelle casquette de ministre. Elle a sûrement pris le relais de son prédécesseur Lucien Irmah Naharimamy en tant que coach régional d’Atsinanana en sus de sa Région d’origine Analanjirofo dont le gouverneur Marcellin Randriamanantena était récemment désigné.
Concernant justement les deux femmes d’Etat, l’ancienne ministre devenue épouse d’un diplomate américain aurait voulu récupérer son siège de législatrice élue de Toamasina I à Tsimbazaza. Si tel sera effectivement le cas, le poste de la vice-présidente de l’Assemblée nationale, vacant lui aussi, lui sera sûrement attribué. La même personne portait le même titre auparavant.
M.R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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