Publié dans Politique

Soutien aux travailleurs formels - Coup d’envoi du « Tsinjo Fameno » par le Président

Publié le mardi, 25 août 2020


52 milliards d’ariary ! Telle est la somme allouée par l’Etat malagasy pour soutenir les travailleurs en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Un soutien qui se traduit par un système de prêt à contracter au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) avec zéro taux d’intérêt. Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de ce crédit dénommé «Tsinjo Fameno »  hier au siège de l’entreprise Akanjo à Ambatomaro. 1 500 employés au sein de cette société, spécialisée dans la confection de vêtements et accessoires de mode, sont les premiers bénéficiaires du « Tsinjo Fameno » qui leur a été remis symboliquement par le Chef de l’Etat.
La banque BFV – Société Générale et la CNAPS travaillent de concert pour faciliter ce crédit accordé aux employés. Dans son discours, le Président Andry Rajoelina a déclaré que « cette période difficile est une occasion pour l’Etat de montrer que les travailleurs ne sont pas seuls face à la crise». Il n’a pas manqué de souligner que la société Akanjo est parmi celle qui fait la fierté de Madagascar car confectionne les vêtements vendus sous la signature des grandes marques internationales. Le Président s’est, par la suite, rendu au Lisy Art Gallery à Antanimora – spécialisé dans la vente de produits artisanaux – où il a également remis le « Tsinjo Fameno » à une quinzaine d’employés.
Plus de 24 000 demandes reçues
Chaque employé peut emprunter 200 000 jusqu’à 500 000 ariary selon son niveau de salaire. D’après les informations, environ 200 000 à 250 000 salariés bénéficieront du « Tsinjo Fameno ». Jusqu’ici, 24 213 demandes ont déjà été reçues. Les travailleurs issus d’entreprises qui œuvrent dans le secteur du tourisme, de l’enseignement privé, et le secteur du textile (les zones franches), seront priorisés. Le paiement s’effectuera directement entre la CNAPS et les salariés sur compte bancaire ou par mobile banking.  Avec un allègement des procédures, le déblocage du « Tsinjo Fameno » peut se faire dans les 5 jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
Le remboursement peut s’effectuer sur un délai qui s’étend entre 12 à 24 mois à partir de la fin du mois de janvier 2021. Il revient aux employeurs de faire une demande au nom de leurs employés qui désirent bénéficier de cette aide financière. C’est d’ailleurs l’employeur qui prélève 10% du salaire mensuel de l’employé et effectue le versement à la CNAPS.
Les seules conditions pour bénéficier le « Tsinjo Fameno » sont d’avoir travaillé au sein de l’entreprise depuis au moins 1 an et jouir d’un statut de CDI pour l’employé. Quant à l’employeur, son entreprise doit au moins avoir 2 ans d’existence et en règle avec la CNAPS en matière de cotisations.
La Rédaction

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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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