Publié dans Politique

Covid-19 à Antananarivo - Les hôpitaux se vident

Publié le jeudi, 27 août 2020

23  semaines après l’hospitalisation du premier cas positif du coronavirus, à l’exception des cas graves, les quatre grands hôpitaux d’Antananarivo aménagés pour accueillir des patients de Covid-19 se vident.  Le Centre hospitalier universitaire d’Anosiala, le premier établissement sanitaire spécialisé dans la prise en charge des cas confirmés, n’enregistrait plus  hier  que 8 contaminés et deux cas suspects en attente des résultats du test PCR. Hier après-midi, leur état de santé s’est amélioré, ce qui a conduit à  leur sortie du service de la réanimation. Il est à noter que depuis le mois de mars, 489 personnes porteuses du coronavirus y ont suivi le traitement. Au début, cet hôpital a traité tous les patients confirmés et suspects. Vers le mois de juillet dernier,  seuls les sujets développant une forme sévère ou critique y ont été admis. Avec une capacité logistique de 100 lits, cet établissement sanitaire a déjà  enregistré en une journée 75 patients infectés  admis dans son service d’urgence.  « Nous œuvrons actuellement à l’aménagement des salles occupées par les patients de Covid-19. Elles seront bientôt attribuées à  leurs services initiaux », nous a expliqué un de leur personnel.
Le deuxième établissement sanitaire réquisitionné dans cette lutte a été l’hôpital « manara-penitra » d’Andohatapenaka. A la date d’hier, il ne restait plus que 10 patients de Covid-19 dont 6 porteurs toujours maintenus sous oxygène. Les quatre autres contaminés  sont  sortis du danger et suivis  de près par des médecins traitants. « Ces patients ont déjà reçu des tests PCR négatifs mais des séquelles pulmonaires les empêchent de recouvrer la santé d’où l’assistante respiratoire. Nous essayons  de les rééduquer pour qu’ils puissent retrouver une vie normale », avance une source. Il y a 15 jours de cela, ce centre hospitalier affichait complet. Tous les 56 lits disponibles ont été occupés par des personnes testées positives au coronavirus.
Diverses raisons expliquent cette amélioration de la situation au niveau des hôpitaux. La prise en charge des individus infectés développant des signes simples s’effectue au niveau des Centres de santé  de base niveau II. Seuls les sujets graves sont transférés dans les grands hôpitaux.  Prenant le cas de l’hôpital Befelatanana qui n’enregistrait plus que 22 patients sous appareils respiratoires, ou encore l'HJRA qui  ne comptait plus que 12 contaminés présentant de formes symptomatiques importantes. Au cours des dernières 24 heures, 68 porteurs en situation inquiétante sont répartis dans tout Madagascar. Et dernièrement,  le traitement à domicile libère nos hôpitaux.
K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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