Publié dans Politique

Rue Ankadilalana - La réhabilitation tant attendue se fera

Publié le mercredi, 02 septembre 2020


Déception. C’est le sentiment des riverains et usagers d’une portion de rue située à Ankadilalana qui, actuellement, se trouve dans un état lamentable. En montant, elle se situe au sommet, plus précisément avant la descente vers Tsimbazaza, où les automobilistes devraient rouler lentement, ou même s’arrêter, et effectuer du zigzag pour éviter les trous béants. La communication de la Commune urbaine d’Antananarivo sur les rues à réhabiliter avant la fin de l’année a jeté de l’huile sur le feu de la colère des usagers dans la mesure où cette portion qui fait jaser plus d’un ne figure pas sur la liste. A qui revient ainsi la responsabilité de sa réhabilitation ?
« Nous ne sommes pas les intervenants directs. On ne fait qu’apporter notre aide si on a les moyens de le faire », rétorque le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Celui-ci dans un passé récent a effectué des grands travaux du côté de Besarety, 67 Ha ou à Andohatapenaka, il est tout à fait normal ainsi que les regards se sont tournés vers lui. Des voix se sont effectivement fait entendre ces derniers temps interpellant le locataire du bureau d’Ambohidahy pour qu’il prenne ses responsabilités. Mais en se référant à cette réponse, le gouverneur exclut toute intervention à Ankadilalana, du moins pour le moment.
La réponse vient d’une source au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. « Le fait de ne pas trouver cette portion sur la liste des rues à réhabiliter n’est pas une omission. Elle sera réhabilitée mais pas par la CUA mais plutôt par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics », précise notre source. Elle révèle que le MATP a déjà sorti une liste des rues dans la Capitale qu’il prendra en charge entièrement d’où le choix de la CUA de s’orienter vers d’autres sites.
Par contre, selon toujours cette source, la réhabilitation de la rue vers l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana figure bel et bien dans le programme de la CUA même si elle n’est pas inscrite sur la liste communiquée dernièrement.
La Rédaction

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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