Publié dans Politique

Assassinat de Danil Radjan - Qui est le quatrième meurtrier ?

Publié le mardi, 29 septembre 2020

Le déferrement au Parquet des suspects dans l’assassinat du ressortissant français Danil Radjan a eu lieu avant-hier. Un déferrement qui n’a pas permis pour l’heure de faire toute la lumière sur ce meurtre odieux. De nouvelles questions viennent même assombrir encore un peu plus cette affaire. Pour rappel, ce père de famille a été retrouvé sans vie dans le parking souterrain du centre commercial « La City » Ivandry, un site où le défunt avait son appartement. La victime avait été retrouvée les mains liées et portant des marques de strangulation. La thèse d’un homicide volontaire avec préméditation est privilégiée. Les enquêtes ouvertes par les autorités se sont focalisées sur l’analyse des images des caméras de vidéosurveillance. D’après les premiers éléments d’enquête communiqués, il y aurait eu quatre personnes qui ont été identifiées sur les bandes des caméras de vidéosurveillance. Une semaine après la découverte macabre, quatre personnes ont été interpellées par les Forces de l’ordre, à savoir, un ressortissant français, patron d’une société de gardiennage implantée à Madagascar et trois agents de sécurité malagasy de ladite boîte. 

En tout cas, déférées au Parquet avant-hier, ces quatre personnes ont connu des fortunes diverses. Le « vazaha » a bénéficié d’une liberté provisoire mais est placé sous contrôle judiciaire. Les trois Malagasy, quant à eux, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Une première question qui vient aux simples gens est de savoir pourquoi cette différence de traitement. Pourquoi le ressortissant étranger a juste été placé sous contrôle judiciaire alors que les trois Malagasy ont été envoyés dans les geôles de Tsiafahy? Par ailleurs, à supposer que le Français ne soit pas suspecté de meurtre, pour quelle raison a-t-il donc été interpellé, placé en garde à vue ? Ces questions en amènent d’autres. Si ce directeur général de la société de gardiennage ne fait pas partie des auteurs présumés du crime, qui serait la quatrième personne visible sur les vidéos comme indiqué et pourquoi n’a-t-elle pas été interpellée ? Autres questions qui interrogent, quel serait donc le mobile du crime et qui est ou sont les commanditaires de crime ? En effet, la thèse que ces trois Malagasy auraient été payés reste toujours d’actualité… Des éclaircissements de la part du procureur de la République ou des enquêteurs de la Police nationale seraient les bienvenues.

La rédaction

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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