C’est pourquoi l’ACM a tenu à rappeler dans son communiqué que «les vols de rapatriement sont des vols spéciaux. Compte tenu de la pandémie liée à la Covid-19, ces vols nécessitent des autorisations spéciales et sont traités au cas par cas. Par ailleurs, ces vols ne sont pas régis par des accords aériens, mais se négocient entre les Etats ». « Par conséquent, il n’y a aucun lien entre la décision de la DGAC relative à l’autorisation de vols de la compagnie Air Madagascar, et le retour à l’annexe B, dans la mesure où ladite décision n’est pas liée aux aspects techniques concernant cette dernière », rajoutent les responsables.
Dans tous les cas, étant donné la situation actuelle, l’Aviation civile de Madagascar mène un travail de fond, afin de se conformer aux standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). «L’idée étant d’accompagner et de soutenir les opérateurs comme il se doit, surtout pour éviter de retomber dans la liste de sécurité de l’Union européenne. Heureusement, jusqu’à maintenant, aucune défaillance pouvant affecter les opérations des compagnies aériennes n’a été décelée dans les processus de gestion de la réglementation, de la certification et de la surveillance des opérateurs par l’ACM », précise cet organisme.
Toutefois, elle procède quand même à une restructuration pour maximiser les résultats avec une meilleure optimisation des ressources afin de ne pas mettre en péril la sécurité et la sûreté aériennes.
Rova Randria