Publié dans Politique

Rasoabakobako - 
La grande Dame de la radio nationale s'est éteinte

Publié le vendredi, 02 octobre 2020


"Haody Rasoabakobako". C'était l'émission culte de la Radio nationale Malagasy ( RNM) des années 70 et 80. Les sexagenaires et plus se souviennent certainement de la voix douce et captive de l'animatrice. Une voix qui faisait coller les auditeurs auprès de leur radio ou transistor tant dans le milieu urbain que dans les bourgades qui ont pu capter la RNM. A part la voix, les sujets traités, culturels, éducatifs et condition féminine étaient enrichissants pour les auditeurs. Cette voix, c'était celle de Jeanne Rasoarimalala qui a complètement perdu cette identité sur son état civil, devenue au fil des mois et des années Rasoabakobako. Une voix que personne n'entendra plus jamais car Jeanne Rasoarimalala alias Rasoabakobako s'est éteinte dans la journée d'hier en France à l'âge de 98 ans. "Voky andro", Rasoabakobako l'est sûrement après avoir passé un quart de siècle au service de la Radio nationale et en donnant entière satisfaction aux auditeurs. Elle est entrée à la RNM en 1958 après avoir fait ses études en France notamment à l'office de coopération radiophonique d'où elle est sortie diplômée ou certifiée animatrice de programme. Elle fut d'ailleurs la première présentatrice à la Radio nationale.
Jeanne Rasoarimalala ne s'est pas contentée de l'animation, elle était aussi productrice d'émission comme les pièces de théâtre radiophonique.
Admise à la retraite dans les années 80, elle est partie s'installer en France en 1984. Ses passages à Madagascar pour se ressourcer et visiter sa famille sont toujours profités par les animatrices des radios pour lui demander conseil.
Il y a deux ans, Jeanne Rasoarimalala avait perdu son gendre, un grand nom également de l'audio- visuel malagasy à la même époque que sa belle-mère, Jean Rasamoely...
A sa famille, la rédaction du journal "La Vérité" lui présente ses sincères condoléances.
La Rédaction

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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