Publié dans Politique

Sénatoriales à Toliara - Neypatraiky Rakotomamonjy, le candidat surprise de l’IRD

Publié le dimanche, 11 octobre 2020

On connaît désormais la liste de candidats de l’IRD à Toliara pour les sénatoriales du 11 décembre prochain. Sa composition a créé une petite surprise. La présence d’un ancien dignitaire de l’ancien régime a notamment suscité des réactions. En effet, Neypatraiky André Rakotomamonjy, puisque c’est de lui dont il s’agit, figure dans la liste des candidats de la plateforme présentielle pour ce scrutin. Il sera le porte- étendard de la plateforme présidentielle en qualité de second de liste. Autant dire qu’il a de grandes chances de siéger à Anosikely à l’issue des élections sénatoriales.

 

Si sa présence a créé une surprise, c’est que cette personnalité reconnue dans la partie Sud de l’île a été d’obédience politique proche de l’ancien régime dont il a été d’ailleurs longtemps ministre. Pour ceux qui ont suivi de près l’évolution de la politique à Madagascar, la présence de l’actuel député d’Ihosy dans la liste IRD n’est toutefois pas une grosse surprise. Faut-il en effet souligner que ce natif du Sud de la Grande-île a affiché son soutien au candidat Andry Rajoelina dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2018.

La présence de ce député élu sous l’étiquette d’indépendant dans la liste pourrait donc être interprétée comme un juste retour des choses, mais également comme un clin d’œil envers les élus indépendants. L’ancien ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies est en effet le président du groupe des parlementaires républicains à l’Assemblée nationale, un groupement parlementaire « centriste ».

Le restant de la liste des candidats de l’IRD pour les sénatoriales dans la Province de Toliara est plus attendue. Eongobelo Marcel sera la tête de liste. Coordonnateur du parti présidentiel dans cette Province, sa présence s’apparente à une prime à la fidélité.  La liste IRD à Toliara ne compterait aucun adversaire connu jusqu’à hier à Toliara. Sauf erreur, seules Antananarivo et Antsiranana ne comptent pas de listes de candidature, à quelques heures de la date limite de dépôt de dossiers de candidatures. La liste de l’IRD dans la Capitale est celle qui est la plus attendue.

Dans les chaumières, quelques noms circulent. Notamment celui de l’ancien sénateur de Madagascar Sylvain Rabetsaroana ou encore celui de Herimanana Razafimahefa, l’actuel secrétaire général du ministère de l’Education nationale. La présence de ces deux personnalités lors de la présentation officielle de l’association des jeunes maires d’Analamanga au Carlton d’Anosy en fin de semaine dernière semble accréditer cette thèse.

La rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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