Publié dans Politique

Amoncellement des ordures dans la Capitale - Que fait le SAMVA ?

Publié le mercredi, 11 novembre 2020


Incompréhensible. Les bacs à ordures de la Capitale sont fréquemment pleins à ras bord ces derniers temps. La collecte des déchets au niveau de ces bacs se fait de plus en plus rare voire inexistant. Comment expliquer cette situation? A la mi-décembre de l’année dernière, le Service autonome de manutention de la Ville d’Antananarivo ou SAMVA s’est vu, entre autres, doté d’une vingtaine de camions et une centaine de bacs à ordures de la part du Président de la République, pour assurer au mieux sa mission. Où sont donc passés ces camions ? Telle est la question que se poserait tout observateur doué de raison face à la situation actuelle. Un peu plus de la moitié seulement des camions à disposition de cette entité en charge de la collecte des ordures de la Capitale seraient en état de marche, avance-t-on du côté du SAMVA. Les ennuis mécaniques, l’insuffisance d’approvisionnement en carburant, le manque de pneumatiques sont des raisons évoquées pour expliquer que la totalité des camions ne soient pas opérationnels.
Le SAMVA se plaint de ne pas avoir les ressources suffisantes pour résoudre ces problèmes. En tout cas, ses explications alambiquées posent plus de questions qu’elles n’en répondent. Faut-il, en effet, rappeler que le SAMVA dispose pour fonctionner d’une subvention interministérielle, de redevances pour les ordures ménagères prélevées sur l’impôt sur les propriétés bâties et d’autres sources de financement. De l’œil du simple habitant de la Capitale, ces fonds sont censés lui permettre de fonctionner normalement. Les observateurs avertis de la vie sociale s’interrogent donc où peut bien se situer le problème. Du coup, l’on est en droit de se demander s’il y a des responsables au sein de cette société. La gestion et la compétence des dirigeants au sein de cet organe posent en effet question. Les causes évoquées pour expliquer que les véhicules de cette entité ne sont pas opérationnels relèvent effectivement de question de gestion du parc automobile, selon l’avis de nombre d’observateurs. En tout cas, pour le simple citoyen, le SAMVA donne l’impression de dormir sur ses lauriers. Avec la saison des pluies qui pointe son bout du nez, la situation mérite  en tout cas d’être prise à bras-le-corps. Ces amoncellements d’ordures ont des impacts non négligeables du point de vue sanitaire et économique.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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