Publié dans Politique

Inssa Mohamed - Extradé de Madagascar, en cavale aux Comores

Publié le mardi, 17 novembre 2020


Il est soupçonné d’être derrière l’attentat manqué contre le président de la République Islamique des Comores Azali Assoumani et s’est réfugié à Madagascar après avoir été à Mayotte. Les autorités comoriennes ont lancé un mandat international contre lui et il fut arrêté à Mahajanga avant son extradition aux Comores  dans le courant du mois de juillet dernier.
Mais dimanche dernier, Inssa Mohamed alias Bobocha, puisqu’il s’agit de lui, s’est évadé de la prison de Moroni avec quarante autres détenus. Ces prisonniers ont profité de l’absence de vigilance des agents de sécurité pour faire la malle. Ces derniers, comme toute la population des îles des Comores, se sont concentrés sur le match historique de leur équipe nationale contre le Kenya dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022à l’issu duquel est sorti vainqueur la sélection comorienne. Alors que le monde extérieur est descendu dans les rues pour manifester la joie, Inssa Mohamed et consorts ont enlevé un pan du mur de la vétuste prison de Moroni pour prendre le large. 13 évadés furent repris quelques heures après tandis que les autres dont le supposé cerveau de l’attentat manqué du 18 avril dernier contre le Président des Comores sont toujours en cavale. Les autorités comoriennes se focalisent essentiellement sur cet individu, un opposant du régime, qu’il qualifie de terroriste. Une évasion confirmée d’ailleurs par le ministre de la Justice comorien, Mohamed Housseine Djamalilaili.
Le 7 juillet 2020  Inssa Mohamed alias Bobocha, est arrêté à la mosquée de Majunga par deux gendarmes malagasy. Extradé le 15 juillet  à bord d’un avion spécial affrété par l’Etat comorien après un séjour hospitalier de six jours, Inssa Mohamed a été dès son arrivée à Moroni placé sous mandat de dépôt….
La rédaction
 



Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff