Publié dans Politique

Coupe d'Afrique des Nations 2022 - Les Barea aux portes du Cameroun

Publié le mardi, 17 novembre 2020


Le résultat nul d’hier (1-1) contre la Côte d’Ivoire rapproche Madagascar du Cameroun. La qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations passe par au moins une victoire lors des deux prochaines journées des éliminatoires. Les Barea auront cent quatre-vingt minutes pour de nouveau marquer l’histoire.
Au classement du groupe K de ces qualifications pour la prochaine CAN, les protégés de Nicolas Dupuis comptent le même nombre de points que leur adversaire d’hier. Prochain obstacle sur la route de Madagascar vers la grand-messe du football africain, l’Ethiopie a écrasé le Niger sur trois buts à rien et a désormais six points au compteur. Une victoire contre les Walya Ethiopiens dans ce qui ressemble à une petite finale, au mois de mars de l’année prochaine conduirait directement les Barea de Madagascar à la CAN 2022 avec dix points. Dans ce cas, même une défaite lors de la dernière journée contre le Niger à domicile n’aurait plus aucune conséquence, car Madagascar ne pourrait plus être rejoint par l’Ethiopie mathématiquement.
Un match nul ou une défaite face aux Ethiopiens au mois de mars prochain ne serait pas fatale aux Malagasy. Dans ce scenarii, tout se jouera lors de la dernière journée. Dans le premier cas, c’est-à-dire un nul face à l’Ethiopie, Madagascar devra alors s’imposer face au Niger ou compter sur un faux pas de l’Ethiopie face à la Côte d’Ivoire pour composter son ticket pour le Cameroun. Une défaite contre les Antilopes Ethiopiens dans quatre mois compliquerait en revanche les calculs pour Madagascar qui n’aurait plus son destin entre ses mains. En effet, même en cas de victoire contre le Niger lors de la dernière journée, il faudra aussi espérer que dans l’autre match les Ethiopiens ne l’emportent pas face aux Ivoiriens.
Mais tout cela est encore lointain. Pour les Barea, la meilleure option est de gagner leur prochain match face à l’Ethiopie. Ils pourraient même espérer glaner la première place du groupe en cas de victoire face au Niger, et si dans le même temps, la Côte d’Ivoire ne fait pas le plein de points de son côté également. Le capitaine de la sélection malgache et buteur hier, Ibrahim Amada et ses coéquipiers ne sont qu’à une victoire d’une seconde qualification consécutive pour la CAN. L’objectif est donc clair et connu, les joueurs malagasy viseront la victoire au mois de mars prochain en Ethiopie.
La mission est tout à fait possible. Après la défaite la semaine dernière face aux ogres ivoiriens favoris incontestés du groupe, le résultat d’hier face à ces mêmes adversaires aura permis aux joueurs malagasy de retrouver quelque peu la confiance. Comme hier, les joueurs pourront également compter sur le soutien indéfectible de tout Madagascar.
L.A.



Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff