Publié dans Politique

Projet Ambatovy - Production de 3000 tonnes de nickel au cours du premier trimestre 2021

Publié le mercredi, 18 novembre 2020

Une reprise confirmée au début de l'année prochaine. Le plus grand actionnaire japonais Sumitomo du projet Ambatovy a annoncé, il y a deux semaines, dans la presse japonaise la reprise de l'activité de l'usine sise à Tamatave. Les responsables prévoient même une production de 3000 tonnes de nickel entre janvier à mars 2021.

 

Il est indéniable que ce retour de l'activité apporte des retombées positives importantes sur l'économie malagasy puisque le nickel et le cobalt représentent 30% des recettes d'exportation du pays. Des experts dans le domaine ont même avancé que la suspension de l'exploration a entraîné la dévaluation de l'ariary. L'industrie minière est également un grand pourvoyeur d'emplois et fait vivre près de 8000 personnes dans toute l'île. Malgré cette annonce positive, le secteur fait encore face à la chute du prix des métaux sur le marché international. Ayant déjà cumulé une perte colossale depuis la suspension de l'activité en avril, l'actionnaire s'attend déjà à une perte supplémentaire l'année prochaine.

L'industrie minière en général, dont Ambatovy figure parmi les grosses pointures, a accusé une chute de 53% de la production pendant le confinement.  Les pertes enregistrées atteignent 40 à 60 millions de dollars par mois.  

Recueillis par Solange Heriniaina

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff