Publié dans Politique

Office national pour l’environnement - Le nouveau directeur général nommé

Publié le mercredi, 25 novembre 2020


Réjouissance pour les 56 employés de l’Office national pour l’environnement (ONE). Le Conseil des ministres, d’hier, a en effet entériné la proposition du ministère de l’Environnement à la nomination de Rakotoson Rija Herisolo au poste de directeur général de cet organisme rattaché au ministère. Ceci, cinq mois après l’incendie qui a complètement ravagé son siège à Antaninarenina, dans la soirée du 17 juillet, suivi du limogeage de son patron Laurent Ampilahy.
Cet organisme joue un rôle de premier ordre dans l’octroi des permis environnementaux. Ceci est capital dans la fonction régalienne de l’Etat et la croissance économique du pays. L’appréhension des employés sur la non-nomination du Dg concerne la validation du budget de l’année à venir. Avec la désignation du nouveau Dg, espérons que ces doutes sont levés.

 La validation du budget depuis son adoption par les administrateurs et le contrôle effectué par le ministère des Finances s’étale en moyenne sur trois semaines : une semaine pour les membres du CA d’apporter des rectificatifs éventuels et environ deux semaines pour le contrôle financier. Un organisme qui n’a pas de budget de fonctionnement valide ne peut jamais remplir sa mission.
Dépenses nécessaires
Le siège de l’ONE est provisoirement transféré à Ambatobe à la suite de l’incendie dévastateur du 17 juillet. Avant la nomination du nouveau DG, l’organisme fonctionne avec un budget minimum. Son ordonnateur secondaire est habilité à décaisser des fonds seulement pour les dépenses nécessaires comme le salaire et les frais de mission.
Il n’a pas d’autorité quant aux autres dépenses comme l’achat des fournitures, le remboursement médical… Si, d’ici le 31 décembre, le CA de l’ONE n’aura pas approuvé un budget pour 2021, l’ordonnateur secondaire ne pourra pas non plus engager aucune procédure de décaissement dès le 1er janvier, advienne que pourra.
La Rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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