Publié dans Politique

Conjoncture - Des problèmes sociaux à régler

Publié le mercredi, 25 novembre 2020


A l’approche de la fin d’année, le régime en place fait face à de multiples problèmes d’ordre socio – économique. D’abord, la hausse du prix du riz qui suscite la grogne générale des consommateurs en ce moment. L’annonce d’un nouvel arrivage de riz importé au port de Toamasina devrait calmer la situation. Néanmoins, l’on s’attend à ce que les mesures de suivi sur le marché soient rigoureusement appliquées par le ministère du Commerce. En effet, la période des fêtes constitue, le plus souvent, une occasion pour certains commerçants de réviser les prix de leurs marchandises à la hausse et ce au grand détriment des consommateurs.
Par ailleurs, il y a également les nombreuses doléances des citoyens liées aux coupures d’eau et d’électricité. Ces dernières semaines, par une seule journée ne passe sans que le fil d’actualité sur les réseaux sociaux ne soit inondé de protestations d’internautes sur les problèmes d’eau et d’électricité. Coupures inexpliquées, perturbation dans l’organisation des relevés de consommation, la liste des anomalies et défaillance de services est longue. Face à autant de polémiques, la société JIRAMA est de nouveau mise sur la sellette par les usagers.
Sècheresse en pleine ville
Les coupures d’eau sont désormais devenues le lot quotidien des habitants de la Capitale et ses périphéries comme à Itaosy où les riverains sont contraints d’adapter les heures de disponibilité de l’eau potable à leur emploi du temps journalier. Se réveiller à deux heures du matin pour espérer obtenir quelques bidons d’eau est malheureusement devenu une habitude bien qu’anormale. Le même calvaire affecte également les autres grandes villes comme c’est le cas pour la ville de Fianarantsoa. La capitale de la Haute Matsiatra est privée d’eau à partir de ce jour. Pour cause, le lac d’Antarambiby, source d’eau potable pour la ville est complètement à sec. Le retard des pluies n’est pas pour arranger la situation pour les Hautes terres et les autres régions agricoles.
Le fléau de l’insécurité qui fait rage dans plusieurs parties de l’île rajoute aussi une nouvelle couche d’inquiétude aux multiples préoccupations quotidiennes des familles qui vivent aussi bien en milieu rural que celui urbain. Certes, les éléments des Forces de l’ordre ont déjà lancé des opérations de sécurisation, mais certaines zones demeurent encore des lieux de repaire pour les bandits coriaces.
Régler tous ces problèmes apparaît donc plus qu’urgent puisque, à la longue, cela risque de provoquer une grande frustration des citoyens.

La Rédaction

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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