Publié dans Politique

Problèmes d’approvisionnement en eau de Fianarantsoa - Les solutions urgentes instaurées

Publié le dimanche, 29 novembre 2020


Le temps est toujours sec dans la capitale de la Région de Haute Matsiatra. Pour pallier les problèmes d’approvisionnement en eau de la ville, des solutions urgentes sont instaurées par la JIRAMA en collaboration étroite avec le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) et les autorités locales. Au cours des derniers jours, les Fokontany les plus en difficulté se sont multipliés. Ils sont passés de huit à trente-deux Fokontany sur les cinquante-deux qui composent la ville. Face à cela, les autorités ont donc multiplié les camions citernes pour ravitailler les bonbonnes d’eau déjà en place dans ces quartiers. « Plusieurs bonbonnes de 10m3 sont installées pour ravitailler la population. Celles-ci seront renforcées incessamment. Sept camions sont déjà à disposition pour assurer le remplissage de ces bonbonnes, d’une capacité totale d’environ 80m3, dont deux camions de 13m3 de la part du gouvernorat, deux camions de 3,5m3 des sapeurs-pompiers de la Commune, deux camions de 20m3 de la JIRAMA et un dernier de 5m3 de l’université d’Andrainjato », détaille un responsable au niveau de la société nationale d’eau et d’électricité.
Sur les trois stations de traitement d’eau de Fianarantsoa, une seule fonctionne actuellement, celle d’Ankidona. Les stations de Vatosola et de Tombana sont à sec à cause de l'étiage. Aujourd’hui donc, la production d’eau dans la ville atteint tout juste les 3 000m3 par jour, qui est largement insuffisante pour répondre aux besoins de la population locale. La société BIONEXX, une productrice d’eau filtrée, va en fournir 130m3 par jour pour remplir les bonbonnes et renforcer cette production. La JIRAMA est également en train d’installer une station mobile de purification d’eau, d’une capacité de 80m3 par jour. Le projet de pompage et de traitement d’eau de la rivière Matsiatra est également en étude. Ceci va produire jusqu’à 800m3 supplémentaires, par jour.
Dans tous les cas, les préparations pour la provocation de la pluie artificielle sont déjà en cours.
Rova Randria


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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