Publié dans Politique

Période de sécheresse intense - Tout l'océan Indien touché!

Publié le lundi, 30 novembre 2020

A partir d'aujourd'hui, le gaspillage d'eau devient un délit à l'île Maurice. La situation devient de plus en plus critique dans le pays, avec la période de sécheresse qui perdure. Le ministère de l'Energie et des Services publics mauricien a ainsi décidé, le 27 novembre dernier, de promulguer la Central Water Authority (Dry Season) Regulations 2020 pour contrôler le gaspillage d'eau avec la Police. Toute personne prise en train de laver sa voiture ou d'arroser son jardin ou son immeuble avec un tuyau d'arrosage, un arroseur ou tout appareil similaire sera passible de fortes amendes. De même, à l'île de La Réunion, la préfecture a annoncé des restrictions d'eau dans dix communes depuis la semaine dernière.

Comme à Maurice, il y est également interdit de laver les véhicules et d'arroser les espaces verts, mis à part les potagers et les espaces sportifs. Pour Madagascar, les restrictions se font d'elles-mêmes, plus particulièrement sur les Hautes Terres, la partie centrale du pays. A Fianarantsoa comme à Antananarivo notamment, les habitants doivent aujourd'hui réduire leur usage de l'eau au strict nécessaire, vu que les réserves ne suffisent pas pour être gaspillés, les puits et les points d'eau sont presque tous à sec dans plusieurs régions. 

Ces situations démontrent que Madagascar n'est pas la seule île touchée par cette période de sécheresse intense. Elle est en effet en train de se généraliser dans tout l'océan Indien. Au cours des dernières décennies, cette période de sécheresse figure parmi les plus intenses. Et selon les experts, même une saison de pluies normale ne suffirait pas pour remplir toutes les réserves d'eau dans les îles. Il est donc plus qu'urgent de réfléchir à des solutions pérennes pour éviter que cette période de sécheresse intense ne se répète encore pour les années à venir. Des solutions axées sur la conservation des ressources naturelles, mais surtout les zones forestières.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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