Publié dans Politique

Les réserves d’eau d’Andekaleka à sec - Plusieurs quartiers dans le noir

Publié le jeudi, 03 décembre 2020


Deux heures de coupure de courant dans plusieurs quartiers de la Capitale. Après l’eau, c’est au tour de l’approvisionnement en électricité de subir les impacts de cette période de sécheresse intense.  En effet, les réserves d’eau de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka sont presque à sec. La production d’électricité a donc considérablement diminué. « Actuellement, la centrale de production d’Andekaleka peine à atteindre les 22 MW. Pourtant, en temps normal, cette production atteint les 93MW. Le réseau interconnecté d’Antananarivo enregistre ainsi un gap important de 71MW», a expliqué la direction générale de la société d’eau et d’électricité hier, dans un communiqué. «Et même si tous les groupes à disposition de la JIRAMA fonctionnent, la production ne suffit toujours pas pour répondre aux besoins des usagers de la société branchés sur le RIA», rajoutent les responsables. Face à cette situation, la JIRAMA est obligée de procéder à une coupure de courant dans plusieurs quartiers pour une durée déterminée pour pouvoir assurer l’approvisionnement en électricité de la Capitale. « Nous sommes obligés d’effacer 25MW, soit près de 10% des besoins en électricité durant la nuit, dans plusieurs quartiers de la Capitale», a annoncé la JIRAMA.  Les quartiers concernés par cette coupure d’environ deux heures, à partir de maintenant, sont alors Andoharanofotsy, Ambohimangakely, Analamahitsy, Itaosy mais aussi Analakely, et toutes les zones environnantes de ces quartiers. Les abonnés de la JIRAMA doivent alors se préparer en conséquence.
Pour faire face aux problèmes, la seule solution incontournable est la pluie provoquée dans la Région d’Andekaleka. « Nous nous préparons déjà à l’exécution de cette solution pour éviter que nos abonnés ne subissent trop de coupures de courant. Nous collaborons de près donc avec la direction générale de la météorologie. Cette action sera réalisée dès que toutes les conditions seront respectées», rassurent les responsables. Avec cette sécheresse dans tout l’océan Indien, il fallait s’attendre à ce genre de situation, sachant que la production des centrales hydroélectriques repose entièrement sur la quantité d’eau. Les solutions sur le long terme doivent alors être étudiées sérieusement, surtout que le pays envisage un basculement vers l’hydraulique dans les prochaines années.
Rova Randria

Fil infos

  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

A bout portant

AutoDiff